samedi 29 novembre 2014

Les gagnantes du concours { Dis-moi comment tu brunches }

Comme vous avez pu le découvrir dans mon article précédent, les recettes que vous avez proposé pour le défi des deux ans de Petite Cuillère et Charentaises étaient toutes superbes et surtout très appétissantes ! Le choix a été d'autant plus difficile pour moi... 
Avant de vous dévoiler les recettes retenues, je voulais vous remercier encore une fois pour votre temps, votre imagination et votre gourmandise :-)

Grâce à vous, j'ai aussi une liste à rallonge de recettes que je veux tester ! Mais, stop au suspense, voici la 1ère recette !

vendredi 28 novembre 2014

Les participations au défi "Dis-moi comment tu brunches..."

Aujourd’hui, je vous présente les différentes recettes qui participent au défi que j’ai organisé pour fêter la deuxième bougie de mon blogJe profite de cet article pour vous remercier de toutes ces belles recettes et d’avoir pris le temps de participer ! Vous retrouverez toutes les photos et les liens également sur l'album Pinterest et sur Facebook

Et maintenant place à la gourmandise avec un récapitulatif de toutes vos belles participations. Elles sont dans l'ordre où vous les avez publié et je dois dire que toutes m'ont véritablement fait saliver devant mon écran ;-)
















Le Brunch de gaufres de Justine





















Rendez-vous demain pour les résultats :-)

mercredi 26 novembre 2014

Crème de Yaourt au Chocolat blanc et aux Quatre Mendiants pour Noël {Battle Food #26}

Après avoir frit du camembert et trompé mes invités... voici la 26ème édition de la Battle Food ! Et c'est Petits Béguins qui nous propose un thème qui dans quelques jours sera d'actualité... les Recette de NoëlJe dois bien avouer qu'en grande fan du mois de Décembre (je préfère presque les préparatifs à la fête elle même ;-) le thème m'a tout de suite motivée. 

L'idée de la recette que je vous propose aujourd'hui est de faire un dessert de Noël rapide (on a pas toujours le temps le 24 décembre) et surtout assez léger (qui c'est qui a repris deux fois de la dinde ? ;-) Cette crème de yaourt au chocolat blanc se prépare en un tour de main et pour l'agrémenter j'ai choisi un grand classique du Noël provençal : les treize desserts
Ce sont les quatre mendiants qui s'invitent dans cette crème avec quelques figues séchées, des amandes, des raisins secs et des noix (ou des noisettes). Sensés représenter les ordres religieux ayant fait vœux de pauvreté ses quatre mendiants ne sont qu'une petite partie des délices que l'on trouve traditionnellement en Provence sur la table la veille de Noël. 

J'ai apporté une petite touche toute personnelle et très gourmande à la tradition mais j'espère que les provençaux ne m'en voudront pas :-)



Bricks du jour d'après... Purée de pommes de terre, Feuilles de céleri, Gingembre et Citronnelle

Une fois n'est pas coutume... Aujourd'hui il y a deux recettes sur le blog :-)
Du 22 au 30 novembre, c’est la Semaine Européenne de Réduction des Déchets et cette année c'est sur la lutte contre le gaspillage alimentaire que l'on se concentre.

Sur l'initiative de Nathy de Kalou & Cook, des blogueuses culinaires dont je fais partie ainsi que des chefs de la Réunion (où vit Nathy) et des jeunes futurs professionnels de la restauration participent à l'opération "Cuisinons les Restes" afin de prouver combien il est simple de transformer des restes ou des fruits et légumes abîmés en délicieux petits plats. 

Chez moi, l'utilisation des restes et les recettes anti-gaspillage sont un peu une seconde nature. Le blog est d'ailleurs truffé de recettes en ce sens et la rubrique "Que faire avec..." est présente afin de vous inspirer avec les ingrédients de votre frigo. 

L'une des choses qu'il m'arrive de préparer en trop grande quantité c'est la purée. Et l'une des choses que je déteste jeter - notamment au regard du volume que cela représente à chaque fois - ce sont les feuilles de céleri branche. Voici donc une recette que j'ai élaborée il y a quelques temps déjà afin de consommer les restes et que je désormais fais assez régulièrement. 

Après plusieurs tentatives voici la combinaison que je préfère : pommes de terre, feuilles de céleri, gingembre et citronnelle. Les deux derniers ont le mérite de parfumer le plat et de le relever de manière intéressante. Servies comme apéritif aux invités... ils n'y ont vu que du feu ;-)

Une recette toute simple et délicieuse pour un apéritif anti-gaspillage :-)


lundi 24 novembre 2014

Tagliatelle al Ragù... ou l'Histoire d'une Bolognaise collaborative

Aujourd'hui, pas de recette de ma part mais une recette collaborative ! Et pas n'importe laquelle puisque celle que je vous propose est THE sauce bolognaise ;-)

Avec Hetty du blog S.O.G.N.O.Arthur Le Caisne (que vous connaissez certainement pour son livre La cuisine c'est aussi de la chimie: 70 recettes décryptées et tous les secrets pour les réussir à coup sûr), Laurent du blog CuiZinaLau, Bruno Bertrand (pizzaiolo Champion du Monde 2010) et surtout le maître d'oeuvre... Thierry nous avons réalisé une sauce bolognaise, le tout sous la réalisation de Florence. En réalité, la recette est née sous sa forme définitive au travers de discussions sur les réseaux sociaux. Thierry a regroupé toutes les étapes de l'élaboration dans l'article consacré à la cuisine italienne sur le site Envie de Bien MangerChacun a apporté ça pierre à ce plat dont vous pouvez voir la recette directement sur le  site d'Envie de bien manger

L'idée était à la fois de coller à la recette la plus classique du plat mais aussi d'y apporter les pratiques plus logiques en matière notamment de cuisson. 



Il faut dire que la sauce bolognaise est un peu victime de sa célébrité et qu'elle est peut-être (à égalité avec la carbonara) le plat le plus maltraitée de la gastronomie transalpine. Un peu en ce sens, les bolognais ont réagit (certainement après avoir croisé des spaghetti bolognaise en boîte dans un supermarché du nord de l'Europe ^_^ ). 

Il y a donc quelques décennies de cela, en 1982 une recette "officielle" de la sauce bolognaise a été déposée à la chambre de commerce et d'agriculture de Bologne. Bien que je trouve un peu triste de figer une recette dans le marbre, le but fort louable était de préserver ce patrimoine culinaire si cher à la ville de Bologne et ses alentours. Pourtant, en fixant ainsi les "codes" du ragoût à la bolognaise, on prive un peu cette délicieuse recette de ce qui fait le sel de la cuisine - mais aussi l'histoire même de ce plat - à savoir de possibles évolutions. 

Petit retour sur un plat qui a plusieurs fois changé de visage... et dont vous découvrez sur la vidéo la version issue de l'échange auquel j'ai participé :-)

vendredi 21 novembre 2014

Gratin d'Oignons rouges au Saint Nectaire

Cette semaine a été un peu placée sous le signe des plats chauds et réconfortants... Peut-être suis-je influencée par le froid sec de ces jours-ci :-)

Donc en cette fin de semaine, voici un gratin d'automne à la fois doux et crémeux avec un saint-nectaire fermier au top de sa forme. L'ingrédient principal du plat (en dehors du fromage) ce sont les oignons rouges. C'est un produit que j'aime véritablement - d'ailleurs ils sont également la base de ma recette dans l'Almanach insolite - pour sa saveur mais aussi sa couleur ! Même après cuisson, ils gardent cette belle teinte rose plus ou moins prononcée et surtout... ils sont beaucoup plus doux que leurs confrères. 

Dans ce gratin, cette douceur est contrastée par la saveur du saint-nectaire. L'ensemble reste assez délicat en bouche et rustique dans son esprit. C'est un plat (ici aux proportions d'un accompagnement) très facile à préparer et qui peut se réaliser à l'avance. Il faudra seulement le faire réchauffer au dernier moment. Une petite idée toute simple pour la garniture d'un plat de fête ou comme accompagnement d'une viande blanche. 


mercredi 19 novembre 2014

Ragoût de veau à la Citronnelle et à la Coriandre

Que faire avec un morceau d'épaule de veau ? Du ragoût ! Et pour changer de la traditionnelle blanquette ou du ragoût de veau aux carottes... voici une version du ragoût de veau d'inspiration asiatique.

D'inspiration seulement car ce sont principalement les ingrédients avec lesquels le veau est cuisiné qui lui confèrent cette "caractéristique" : de la citronnelle et de la coriandre. Ce sont deux produits que j'aime beaucoup mais que à tort ou à raison j'ai beaucoup de mal à détacher de la cuisine asiatique. 

L'idée était de faire un ragoût aux saveurs à la fois puissantes (la citronnelle a un goût assez fort et très clairement identifiable) et fraîches grâce au citron vert et à la coriandre... ce qui du coup fait de ce ragoût un plat qui s'éloigne totalement de la conception que j'en ai à la base ^_^ 


lundi 17 novembre 2014

Les Gnudi toscans... des Ravioli tout nus !


Aujourd'hui, recette gourmande spécial fainéants (youpi). Direction la Toscane pour déguster des gnudi Les gnudi ce sont de délicieuses petites boulettes à base de farce à ravioli. D'ailleurs "ignudo" ou "gnudo" en ancien italien signifie "nu". Ce sont donc des ravioli tout nus puisque sans pâte autour ;-) A Sienne, on les nomme également "malfatti" (malfaits), vous aurez compris pourquoi. 

Autant vous dire que c'est le top pour les paresseux (bon pas trop paresseux non plus) puisque les gnudi offrent une certaine facilité par rapport aux ravioli. Pas besoin de faire la pâte ni ensuite de la farcir... ni à titre tout personnel de se battre avec son moule à ravioli parce que l'on a pas assez fariné. Ici, il ne faut de la farine que pour entourer les gnudi. On n'en met jamais dans la farce des ravioli, les gnudi ne peuvent donc pas en contenir. Elle sert uniquement à enrober la farce avant la cuisson pour éviter de faire de la purée. 

Le plus classique dans la zone autour de Florence reste de les consommer avec un beurre de sauge (encore du pas compliqué). Je ne sais pas ce qu'il en est ailleurs en Toscane, mais pour accentuer le côté  savoureux du plat et contrebalancer la délicatesse des gnudi, vous pouvez aussi les préparer avec une bonne sauce tomate (faite maison... mi raccomando ;-) 

En théorie, les gnudi sont toujours à base d'épinards, mais on peut utiliser d'autres feuilles comme les blettes qui sont aussi très présente dans la cuisine du centre de l'Italie. On trouve plein de recettes différentes qui varient sur la quantité des ingrédients. Celle que je vous propose est ma "proportion" préférée, mais rien en vous empêche de mettre plus de ricotta ou d'épinards. Vous aurez tout simplement des gnudi plus blanc... ou plus verts. 



samedi 15 novembre 2014

Fausses Chips de Radis noir au Paprika fumé

S'il y a un légume que j'ai découvert grâce à ma maraîchère, c'est le radis noirPendant longtemps il est resté pour moi un inconnu, vague cousin des petits radis roses que j'adorais... 
Donc la première chose que j'ai appris à faire, c'est à lui trouver une fonction dans mes plats. J'avais un assez mauvais souvenir de velouté de radis noir donc je ne le consommais que cru dans des préparations comme les salades.  

Lors d'un apéritif improvisé et face à un frigo désespérément vide, je me suis retrouvée à faire des chips de betterave et... de radis noir ! Les betteraves seules c'est délicieux, par contre le radis avait quant à lui besoin d'un petit quelque chose en plus afin d'être avenant pour un apéritif. Je lui ai trouvé un compagnon venu d'au delà des Pyrénées (même s'il me semble qu'on en fait également du côté français) : le paprika fumé. C'est une épice au goût très particulier que j'aime beaucoup et que l'on trouve également dans la cuisine hongroise. Elle apporte un jolie couleur au radis noir - qui comme son nom le l'indique pas est blanc et se colore donc très facilement - mais surtout un petit côté chaud et fumé qui se marie très bien avec la saveur plus ou moins piquante du radis. 

Certes, ça n'est pas le plus light des grignotages - l'huile d'olive est grandement présente - mais cela reste un délicieux moyen de manger le radis noir :-)



jeudi 13 novembre 2014

Tarte salée aux Côtes de Blettes, Tomates et Gingembre

Les côtes (ou cardes) de blettes sont une des choses que j'apprécie le moins parmi les légumes de saison. Autant j'adore les feuilles, autant le reste me laisse peu enthousiaste.
Mauvais souvenir de gratin de blettes de la cantine... 

Donc un jour, en expliquant à ma maraîchère que je ne savais pas quoi faire de la partie blanche, elle m'a donné une super idée : les cuisiner en tarte avec de la sauce tomate. J'aimais doublement l'idée parce que non seulement j'adore les tomates, mais surtout par expérience je savais qu'elle me permettait d'apprécier presque n'importe quel légume ;-)

Le premier test a été moyennement concluant puisque le goût assez particulier des côtes de blettes était très (trop ?) présent. Mais comme je ne renonce pas facilement, j'ai testé avec différentes épices. And the winner is... le gingembre ! Son côté à la fois rafraîchissant et piquant est le contrepoids parfait pour la blette. 

Au final, cette tarte salée est tout simplement excellente. Les côtes de blettes apportent un peu de croquant et le gingembre donne du relief à un légume à la saveur à la base un peu terreuse. Pour les gourmands et les amateurs de fromage fondu, j'ai ajouté un peu de gruyère râpé mais vous n'êtes pas obligés de faire de même ;-)




mardi 11 novembre 2014

Calamarata et Crème de mascarpone aux tomates séchées

Aujourd'hui je vous propose - encore me direz-vous - une recette de pâtes. Bien que les tomates locales continuent à être présentes, belles et rouges sur les étals, le plat a pour base des tomates séchées. En théorie en cette saison, ce sont elles, à parité avec la passata, qui apportent du soleil dans ma cuisine. Notamment les tomates conservées sous sel, ce "produit" sarde qui permet de parfumer de nombreux plats et fait une très belle base pour des bouillons végétaux. 

Pour rester dans le sud de l'Italie, ce plat de pâtes sera un plat de calamarata. Format venu de la Campanie et cousin des Paccheri, elles prennent leur nom de leur forme qui les fait ressembler à des anneaux de calamars. C'est vrai que l'illusion est parfaite ;-)

La sauce (crue) est quant à elle rendue crémeuse par le mascarpone, et parfumée par un peu de basilic. Rassurez-vous, si vous n'avez pas de tomates séchées sous sel - on en trouve peut-être dans les épiceries spécialisées - vous pouvez tout à fait utiliser des tomates séchées conservées sous huile. Il faudra seulement ajuster la recette en sel. 

La recette est très simple et surtout, super rapide (tout se déroule durant la cuisson des pâtes). C'est une des raisons pour laquelle je la propose à Nath du blog Pourquoi je Grossis dans le cadre de son concours "Les P'tits Plats dans les P'tits !" 
Il s'agit de proposer des plats préparés en 20 minutes maximum sans temps de repos et cuisson comprise.. défi relevé !




dimanche 9 novembre 2014

Mon Top 5 pour un "Fika" à Stockholm

Après vous avoir plongé un peu dans la beauté de la Stockholm automnale, voici comme promis quelques bonnes adresses gourmandes.

L'un des incontournable en Suède pour
 les becs sucrés, c'est le - ou la, visiblement tout dépend des personnes - "Fika". Sorte de pause-café très détendue, elle a la capacité de rendre les rigueurs climatiques beaucoup plus supportable (je vous parle en connaissance de cause ;-) 

Avant de partir, j'avais jeté un coup d'oeil ICI pour avoir quelques adresses. Une fois sur place, je me suis aussi laissée guider par mon nez... au sens propre puisque l'on sent rapidement la cannelle en s'approchant de certaines pâtisseries. Voici les 5 cafés, bars ou pâtisseries (parfois les trois ensemble) que j'ai préféré à Stockholm pour cette pause-café toujours gourmande :-)





1. Vete-Katten

Kungsgatan 55, 111 22 Stockholm


mercredi 5 novembre 2014

Pâtes au Potimarron rôti, Romarin, Noisettes et Huile de Noisette {BF # 17}

Pour cette dix-septième Bataille Food, c'est Béatrice du blog Popote et Nature qui nous invite à nous secouer les méninges et les casseroles. Et cette fois, c'est l'automne qui s'invite à table. Le principe, deux ingrédients imposés : des fruits ou légumes de saison et des fruits secs à coque (ce qui est aussi de saison). Résultat pour moi... une version italianisante de l'automne à grand renfort de potimarron et de noisette :-)

Le mariage entre les courges et les pâtes est un classique du Nord de l'Italie notamment avec les célèbres tortellini di zucca, les tortellini à la citrouille originaires de la zone de Mantoue en Lombardie (mais que l'on retrouve aussi largement en Emilie-Romagne). 

Les pâtes d'aujourd'hui s'accompagnent d'une crème de potimarron rôti et de ricotta avec quelques noisettes, un tout petit peu de romarin mais surtout, un filet d'huile de noisette. C'est un produit que j'aime vraiment et qui me rappelle un peu l'enfance. On en utilisait beaucoup chez ma grand-mère (dans le Poitou) à parité avec l'huile de noix pour la salade. Elle apportait un goût puissant de noisette à une simple feuille de chêne. L'huile que j'ai utilisé ici vient en réalité elle aussi du Poitou puisqu'elle est produite dans une huilerie à Neuville-de-Poitou. J'aime bien en mettre juste à trait sur un peu de pain mais ça n'aurait pas été une recette ^_^

Je ne sais pas si Béatrice et son petit écureuil aimeront mais à la maison, la recette a eu un franc succès. 


mardi 4 novembre 2014

Ma Tarte aux Pommes préférée

Après avoir fait le Yummy Bikini Day et le Yummy Day givré, Yummy Magazine nous propose un Yummy Day Doudou. Grande adepte du cocooning, des couvertures et autres charentaises, cette idée m'a tout de suite plu. 

Oui, mais qu'est-ce qui pour moi représente cette idée de réconfort ? Sans hésiter, je suis allée chercher du côté des desserts... Finalement, mon choix s'est porté sur une tarte que j'adore et que ne fait très souvent qu'en automne : la tarte aux pommes. Il s'agit de la meilleure des tartes au pommes à mes yeux :-)
C'est la recette de ma mamie mélangée à celle d'une amie de ma maman (celle qui m'a appris notamment à faire le farci poitevin) et je dois avouer qu'elle est juste délicieuse ! Je l'associe toujours à l'automne certes à cause des pommes, mais aussi en raison de la gelée de coings qui vient napper la tarte en fin de cuisson. Elle lui donne du brillant et son côté très légèrement sucré. C'est un peu le dessert réconfort que je mangeais - dans une autre version - le dimanche quand j'étais enfant. 

A défaut d'être - pour tout le monde - la tarte aux pommes parfaite, elle est au moins pour moi la meilleure :-)


lundi 3 novembre 2014

Gratin de Poireaux au Bleu d'Auvergne et Pistaches

Quand le mauvais temps reviens... mange des gratins
Après avoir eu un début d'automne aux airs d'été indien, voila la pluie revenue. En même temps, au mois de novembre, c'est un peu normal ;-)

Pour se réchauffer un peu, voici un gratin délicieux réalisé avec l'une des stars de tous mes hivers : le poireau. Même en dehors des gratins, l'association entre les poireaux et les fromages à pâte persillée fonctionne très bien. C'est quelque chose que j'ai goûté à Venise - au restaurant La Zucca - avec du gorgonzola. La préparation est en réalité peu italienne - même et surtout dans l'esprit - mais elle est délicieuse. 
Les parfums sont puissants et pourtant le goût reste délicat. Ce qui permet de laisser une place à la pistache pour exprimer sa saveur. L'autre intérêt, c'est qu'elle donne un peu de croquant au gratin, ce qui n'est pas pour me déplaire.

Un plat tout simple, chaud et gourmand... parfait avec le retour de la pluie. 


samedi 1 novembre 2014

Tapas Cèpes et Brie de Meaux {Souvenir madrilène pluvieux}

L'autre jour lors d'une ballade en forêt (ce qui en Limousin signifie forcément "récolter des châtaignes et des champignons") j'ai trouvé UN cèpe

Du coup une fois de retour à la maison, il a bien fallu lui faire un sort à ce cèpe et autant vous dire qu'un cèpe pour deux... ça ne fait pas beaucoup. Mais parfois, des souvenirs culinaires de voyage viennent à la rescousse ;-)

C'est un peu le cas pour cette recette qui n'est absolument pas une création personnelle. Il y a plusieurs années de ça, j'ai passé quelques jours à Madrid fin avril. Je m'imaginais déjà déambuler en T-shirt et en tongs dans la ville. Beh oui, pour moi quand on passait les Pyrénées il faisait forcément beau ET chaud (mon expérience personnelle de l'Italie m'avait déjà appris que cette remarque n'était pas valable pour les Alpes ^_^ ). 
A l'arrivée... grosse déception et 5 jours de pluie non-stop. Donc pour me remonter le moral ça a été 5 jours de tapas (presque) non-stop. Je sais, c'est mal ! Mais ça m'a permis de découvrir l'indéniable variété proposée par ce grand classique espagnol

Premier soir (pluvieux donc) et découverte d'un mariage qui allait changer ma vie de gourmande... les cèpes et le brie. Le seul fromage que je faisais cohabiter avec ce champignons, c'était le parmesan (ou le grana). Il s'agissait d'une simple tranche de pain grillée avec dessus quelques cèpes (chauds) et un peu de brie (à la mode espagnole...) froid sur le dessus. J'ai adoré ! 

Alors évidemment rentrée en France, j'ai fait la version 100% française et fromage fondu. Je ne dirai qu'une chose... avec des cèpes frais et du brie de Meaux c'est tout de même bien meilleur ;-)



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