vendredi 31 mai 2013

Petites tartelettes Fraise Rhubarbe et Hibiscus

Vous allez finir par penser que le couple "Fraise Rhubarbe" est une véritable obsession chez moi et... vous n'avez pas totalement tort ;-)
Je vous en ai déjà parlé pour en avoir fait la base d'une compote, mais cette fois, c'est pour en faire une tartelette aux fruits (en réalité, la version présentable de la compote). La recette n'est pas la recette habituelle d'une tarte fraises / rhubarbe car elle se rapproche plus de ce que les italiens nomment "la crostata". On traduit en français par "tarte", mais c'est un peu différent car la garniture de la crostata est presque toujours de la confiture. Il y en a aussi avec de la ricotta, voir pour les plus gourmands... au Nutella ! 

Ici pas de confiture, mais une compotée de fraises et de rhubarbe à laquelle j'ai ajouté quelques fleurs d'hibiscus (séchées bien évidemment sous nos latitudes). Elles apportent une petite touche de couleur supplémentaire, mais surtout, leur bon petit goût à cette tarte au demeurant très classique. 


Tartelettes Fraise Rhubarbe (pour 6 personnes)
Pour la pâte brisée :
250 g de farine
150 g de beurre
100 g de sucre
1 œuf
1 pincée de sel

Pour la garniture :
400 g de fraises
300 g de rhubarbe
6 fleurs séchées d'hibiscus
2 cs d'eau

Préparer la pâte brisée. Dans un saladier, mélanger la farine, le sel et le sucre. Ajouter le beurre et mélanger rapidement (le mélange doit être un peu sablé). Ajouter l’œuf battu et mélanger à nouveau jusqu'à obtenir une pâte bien homogène. Former une boule, couvrir de papier film et laisser au réfrigérateur pendant au moins une heure.

Laver la rhubarbe, l'éplucher et la découper en petits tronçons d'environ 2 cm. Laver les fraises, les sécher et les équeuter. 

Dans une casserole, mettre la rhubarbe, les fleurs d'hibiscus et l'eau. Faire cuire à feu très doux. Lorsque la rhubarbe commence à s'attendrir (il faudra bien une dizaine de minutes) ajouter les fraises coupées en deux. Laisser cuire encore une dizaine de minutes, jusqu'à ce que les fruits soient réduits en compote.
Retirer la préparation du feu et enlever les feuilles d'hibiscus. A ce stade de la recette, il est possible de passer la compote rapidement au mixer mais cette étape est facultative car il suffit souvent d'écraser le tout la fourchette et de bien mélanger (je ne l'ai pas fait sur la photo). Réserver couvert, au frais. 

Préchauffer le four à 180°. Sur le plan de travail fariné, abaisser finement la pâte. En conserver un peu pour faire les croisillons. Placer la pâte dans les moules à tartelette recouverts de papier cuisson ou chemisés et piquer la pâte à l'aide d'une fourchette. Déposer une autre feuille de papier cuisson et verser des légumes secs ou des billes spéciales (pour éviter que la pâte monte à la cuisson). Faire cuire les fonds de tarte pendant 15 à 20 minutes. 

Retirer les tartelettes du four et les laisser un peu tiédir. Étaler généreusement la compote, et disposer les croisillons de pâte pour former un grillage peu serré. Enfourner à 180° pendant 10 minutes.

Servir tiède ou froid. 

NOTE : il est possible de faire une grande tarte, dans ce cas, il suffit d'augmenter légèrement le temps de cuisson (environ 5 minutes à chaque fois). 

mercredi 29 mai 2013

Curd à la Rhubarbe

Le "curd" est une préparation que j'aime bien parce qu'elle est sucrée sans l'être trop (en principe au moins). Ce qui domine reste le côté acidulé des fruits, pour cette raison, le curd est classiquement fait avec du citron (ou d'autres agrumes) voire des framboises. Mais vous pouvez laisser libre cours à votre imagination.

Celui-ci est un curd à la rhubarbe, une plante dont les pétioles se consomment notamment pour leur petit côté acide. Elle se prête donc parfaitement à ce type de recette. Bien sûr, le curd se consomme en principe sur ou avec autre chose (tarte, riz au lait, tartine,...) mais honnêtement, moi je le préfère à la cuillère ;-)


Curd à la Rhubarbe (pour un pot de 300g)
200g de Rhubarbe
2 œuf
4 cs de sucre (si vous aimez plus sucré, vous pouvez aller jusqu'à 5)
2 cc bombées de fécule de maïs
30 g de beurre

Laver et éplucher la rhubarbe. La détailler en petits tronçons.
Dans une casserole, faire cuire à feu doux et à couvert la rhubarbe avec 5 cs d'eau. Une fois que la préparation a compoté, la retirer du feu et la passer au chinois afin d'en retirer seulement le jus. Vous devez obtenir approximativement 130 - 150 ml de jus de rhubarbe. Vous devez conserver une grosse cuillère à soupe de la purée de rhubarbe et vous pouvez garder le rester pour en faire une petite compote.  

Mélanger le sucre avec le jus de rhubarbe. Ajouter ensuite l’œuf et l'amidon de maïs et bien fouetter. Au bain-marie, cuire le mélange en fouettant doucement, jusqu'à ce que la préparation épaississe. 
Hors du feu, laisser un peu tiédir et ajouter la cuillère à soupe de purée de rhubarbe (ça n'est pas le principe du curd, mais ça permet d'avoir un goût de rhubarbe plus prononcé) et mixer afin de faire disparaître les petits filaments de la rhubarbe (cette étape est facultative). Ajouter ensuite le beurre en petit morceaux. Bien mélanger afin que le beurre s'incorpore au reste de la préparation. Filmer le curd à la rhubarbe et le réserver au frais pour au moins 2 heures. 

lundi 27 mai 2013

Compote Fraise Rhubarbe

Si il y a une chose que j'attends avec impatience au printemps, c'est la rhubarbe. Et s'il y a une manière dont je l'apprécie tout particulièrement, c'est en compote. 

Maintenant que je suis adulte, j'aime bien la compote de rhubarbe à peine adoucie par de la pomme, mais petite, ma mamie faisait une compote fraise/rhubarbe que j'adorais ! Je crois que je l'aimais surtout parce qu'elle avait le même goût que les bonbons "kipique" (ce qui n'est pas en soi une marque de bon goût, ni une référence culinaire...), mais c'est encore quelque chose que j'apprécie aujourd'hui que mon palais est un peu plus... fin disons. 

L'intérêt de la fraise, c'est qu'elle adoucie très fortement le côté acide de la rhubarbe (en réalité, on peut presque supprimer le sucre de la recette) et qu'elle rend cette compote très colorée :-)


Compote fraise rhubarbe (pour 2 personnes)
150g de rhubarbe
100g de fraises
1/4 de gousse de vanille
1 grosse cc de miel (pour moi d'acacia)
2 cs d'eau

Laver les fraises puis les équeuter. Laver la rhubarbe, l'éplucher et la découper en petit morceaux.
Dans une casserole, mettre la rhubarbe avec l'eau et faire cuire à feu très doux pendant 20 minutes environ. Ouvrir la gousse en deux, gratter les graines et les ajouter (ainsi que la gousse) à la compote de rhubarbe.
Ajouter les fraises et laisser compoter à feu très doux jusqu'à ce que les fraises soient bien cuites et se délitent dans la compote. Si besoin, rajouter un peu d'eau lors de la cuisson pour éviter que les fruits accrochent.
Retirer du feu et ajouter le miel. Bien mélanger. A ce stade, vous pouvez mixer la compote ou bien - si vous aimez les morceaux - la laisser tel quel.

dimanche 26 mai 2013

Galette de flocons d'avoine et champignons

Pour la fête des mères, pas de gâteau, mais un hommage à ma petite maman (qui n'est pas près de moi en ce moment). Cette recette est une de ses recettes fétiches, qu'elle avait pour habitude d'appeler "galette végétarienne". En réalité, c'était une base d’œuf et de flocons d'avoine à laquelle elle pouvait ajouter différents ingrédients. 
Ici, c'est une version avec des champignons de Paris, les seuls que je mangeais étant enfant, peut-être un peu à cause de cette poésie :-)


Galette de flocons d'avoine et champignons (pour 2 personnes ou 4 en entrée)
120 g de flocons d'avoine issus de l'agriculture biologique
2 gros œufs
100 g de champignons de Paris
60 g d'Emmental râpé
1 gousse d'ail
Une dizaine de feuilles de persil
1 cc d'huile d’olive + une autre pour la cuisson des galettes
Sel, poivre

Laver rapidement les champignons de Paris à l'eau claire et peler le chapeau si nécessaire. Les découper en fines lamelles. Dans une poêle anti-adhésive, faire revenir doucement l'ail émincé finement. Ajouter les champignons de Paris et faites les sauter pendant environ 7 minutes. Saler, poivrer et réserver.

Dans un saladier, battre les œufs en omelette, saler et poivrer. Ajouter les flocons d'avoine et laisser gonfler 10 minutes. Ajouter l'Emmental râpé et les champignons et bien mélanger le tout afin de l'amalgamer. Ajouter les feuilles de persil ciselées et mélanger à nouveau.

Dans une poêle anti-adhésive chaude, mettre un peu d'huile d'olive et déposer des petites boules de pâte formées avec la main. Les aplatir pour leur donner la forme de petites galettes (le nombre change en fonction de la dimension :-)

Laisser cuire 3 à 4 minutes puis retourner de l'autre côté et laisser à nouveau 3 à 4 minutes (les galettes doivent être dorées).

Servir chaud ou froid avec une salade verte. 

jeudi 23 mai 2013

Spaghetti asperge et pancetta

La recette du jour est printanière (il y a des asperges) et italienne puisqu'elle est le fruit de la perspicacité de F. (et que ce sont des pâtes). Mais elle trouve sa source plutôt dans le nord de l'Italie où pancetta + panna (la crème) est un grand classique. Ici, un peu de crème et de pancetta mais surtout, beaucoup d'asperges :-)
Initialement, j'avais proposé de faire les asperges à la vinaigrette - grand classique - mais je dois avouer que cette version est bien plus gourmande... et donc quand F. a proposé sa vision de l'asperge, et bien j'ai tout de suite dit oui !


Spaghetti asperge et pancetta (pour 2 personnes)
250 g de spaghetti
Une dizaine d'asperges blanches
100 g de pancetta
2 grosses cs de crème fraîche
1 cs de parmesan fraîchement râpé + un peu pour saupoudrer à table
1 petite échalote
1 cs d'huile d'olive
Sel, poivre

Éplucher les asperges et couper la pointe afin de la réserver. Détailler le reste de l'asperge en petits tronçons de taille égale. Les pocher pendant environ 5 min dans de l'eau bouillante salée, juste le temps de les attendrir. Les égoutter et les réserver.

Mettre l'eau pour les pâtes à chauffer. Détailler la pancetta en petits cubes ou si elle est en tranches fines, en lanières. Dans une poêle, faire doucement revenir l'échalote dans l'huile d'olive. Ajouter la pancetta puis, une fois que celle-ci est un peu colorée, ajouter les asperges (les pointes et les asperges cuites). Laisser cuire 5 minutes. En fin de cuisson, ajouter la crème fraîche, le parmesan et bien mélanger. Poivrer et réserver au chaud.

Pendant ce temps, faire cuire les spaghetti dans un grand volume d'eau bouillante salée. Une fois qu'ils sont cuits, les égoutter et les mélanger rapidement avec la sauce. Ajouter les pointes d'asperges mises de côté pour décorer et servir immédiatement.

mardi 21 mai 2013

Ricotta de brebis, amandes et miel de châtaignier

Après avoir vu le petit déjeuner sicilien de Sophie de La Conque d'or, j'ai eu envie de vous en faire partager un de l'autre île italienne, la Sardaigne. C'est un peu une non recette puisqu'il suffit d'ajouter les ingrédients les uns aux autre, mais le goût de la ricotta de brebis avec le côté sucré du miel et le croquant des amandes en fait quelque chose de très particulier. 

La Sardaigne étant une terre de tradition pastorale très ancienne, les fromages sont nombreux (par exemple le pecorino fresco sardo dont je vous ai déjà parlé) et souvent très bons. A titre d'exemple, trois fromages bénéficient d'une "Appellation d'origine protégée", le Fiore Sardo (un fromage très doux), le Pecorino Sardo (la star de l'île) et... le pecorino romano (qui contrairement à ce que son nom peu laisser penser est désormais produit à 90% en Sardaigne). 
La ricotta fraîche de brebis ("arrescotu friscu") est aussi nommée "Brotzu" ou même "Brocciu" en Gallura, la partie nord de l'île la plus proche de la Corse (et le dialecte vous l'aurez vu est identique). Cela vous laisse deviner une substitution possible, car si vous ne trouvez pas de ricotta de brebis fraîche, vous pouvez utiliser un très bon brocciu frais (autant vous dire qu'il vaut mieux habiter en Corse ;-)

A l'heure actuelle, cette préparation est plutôt devenue un dessert, mais pour l'avoir essayé au petit-déjeuner dans un agritourisme où la ricotta était toute fraîche, c'est un délice !


Ricotta amandes et miel de châtaignier (pour 2 personnes)
250g de ricotta de brebis fraîche
4 grosses cs de miel de châtaignier
Une vingtaine d'amandes

Dans deux petits ramequins, disposer la moitié de la ricotta. Parsemer d'amandes entières (environ un tiers) et recouvrir chaque ramequin d'une cuillère à soupe de miel de châtaignier (ou tout autre miel amer puisqu'en Sardaigne, c'est souvent du miel d'arbousier). Recouvrir du reste de ricotta, disposer le reste des amandes et recouvrir généreusement de miel et... c'est prêt :-)

dimanche 19 mai 2013

Pommes de terre nouvelles rôties à la moutarde douce

Les pommes de terre nouvelles sont arrivées ! Je sais bien, ça n'est pas tellement le printemps aujourd'hui puisque ça a plus l'air d'être la Toussaint que Pentecôte, mais certains produits de saison sont là pour nous remettre du baume au cœur et un peu de soleil dans nos assiettes ;-)
Donc voici une petite recette rapide pour accommoder les pommes de terre nouvelles en robe des champs (une des expressions les plus poétiques de la cuisine). Car en dehors de leur gout bien différent de leurs sœurs "les vieilles pommes de terre", les pommes de terre nouvelles peuvent souvent être simplement brossées sous l'eau claire avant d'être cuites puis consommée avec leur peau. Ici, elles sont rôties enrobées dans une sauce à la moutarde douce, ce qui leur donne un petit côté sucré-salé assez délicat mais très agréable.
Et puis elles ont un peu la couleur du soleil qu'il n'y a pas dehors :-)



Pommes de terre nouvelles rôties à la moutarde (pour 4 personnes)
600 g de pommes de terre nouvelles
3 cs rases de moutarde douce
3 cc d'huile d'olive
1 grosse gousse d'ail
1 cs de jus de citron
1/2 cc de sel
Quelques brins de persil (facultatif)
Poivre

Nettoyer les pommes de terre nouvelles (il suffit souvent de les passer rapidement sous l'eau et de gratter un peu la peau). Les découper en demi-lunes de taille égale et les réserver dans un grand saladier.

Préchauffer le four à 200°. Dans un bol, mélanger la moutarde, l'huile d'olive, le jus de citron, l'ail haché finement et le sel. Verser le mélange sur les pommes de terre nouvelles et bien mélanger pour les enrober.

Déposer les pommes de terre sur la plaque recouverte de papier cuisson en les étalant le plus possible. Enfourner pour une trentaine de minutes (jusqu'à ce que les pommes de terre soient cuites) en les retournant à mi-cuisson.

Sortir les pommes de terre du four et les servir chaude, parsemée de persil fraîchement haché.

vendredi 17 mai 2013

Gâteau façon Tarte au citron meringuée

Aujourd'hui, Petite cuillère fête son anniversaire ! Donc bien évidemment, la recette sera une recette de gâteau. Mais je vous l'ai avoué récemment, mon dessert préféré, c'est la tarte au citron meringué... et la tarte d'anniversaire n'est pas un concept qui m'est très familier (j'ai déjà fait le brownie d'anniversaire mais je me suis arrêtée là dans la fantaisie ;-)
Donc pour pouvoir allier ce classique qu'est le gros gâteau d'anniversaire avec trop plein de bougies et  mon dessert de prédilection, et bien j'ai fait un gâteau comme une tarte au citron meringuée ! 
La recette de la génoise est celle de ma mamie - c'est elle qui m'a initiée au bicarbonate en cuisine - à laquelle j'ai ajouté un peu plus d'écorce de citron puisque dans la recette d'origine, le goût est beaucoup plus discret. Si vous voulez faire une génoise classique, vous pouvez diminuer la quantité de citron.
Et comme c'est jour de fête pour moi - je ne fais absolument rien en théorie ce jour là - c'est mon cuisinier préféré qui a réalisé mon gâteau :-)


Gâteau façon Tarte au citron meringuée (pour 4 personnes)
Pour la génoise au citron :
4 œufs (200g)
120 g de sucre semoule
100 g de farine tamisée
20 g de fécule de pomme de terre
une pincée de bicarbonate de soude
Le zeste de 2 citron non traités

Pour le sirop au Limoncello :
3 cc de Limoncello
30 ml d'eau
20 g de sucre

Pour le lemon curd :
Voir la recette ICI.

Pour la meringue italienne :
3 blancs d’œuf
170 g de sucre semoule
50 g d'eau

Préparer la génoise. Préchauffer le four à 170°. Beurre puis fariner un moule de 20 cm de diamètre (et assez haut au niveau des bords). 
Dans un saladier supportant la chaleur, battre les œufs rapidement. Ajouter le sucre, les zestes de citron et mettre le mélange au dessus d'une casserole d'eau bouillante (attention, le fond du saladier ne doit pas toucher l'eau puisque ça n'est pas véritablement une cuisson au bain marie). Continuer à fouetter pour faire rentrer de l'air dans la préparation et la rendre la plus mousseuse possible (il faudra bien attendre une dizaine de minutes).
Hors du feu, incorporer petit à petit la farine tamisée à la maryse en prenant soin de ne pas faire redescendre les œufs.  
Verser la préparation dans le moule et enfourner pour environ 30 min. La génoise est cuite lorsque la pâte est bien dorée et que la pointe du couteau ressort sèche.
La laisser un peu refroidir avant de la démouler et la réserver.

Préparer le lemon curd comme indiqué ICI. Filmer le lemon curd et réserver au frais

Préparer le sirop de Limoncello. Dans une casserole, faire chauffer l'alcool, l'eau et le sucre jusqu'à ce qu'un sirop se forme. Laisser refroidir et réserver.

Préparer la meringue. Dans  une casserole, porter le sucre et l'eau à ébullition à une température de 120° (un sirop doit se former). Monter les blancs en neige bien ferme et lorsque le sirop est prêt, le verser petit à petit sur les blancs toujours en les battants (le tout pour éviter qu'ils retombent). La meringue est prête lorsqu'elle est bien lisse et brillante.

Monter le gâteau. Découper la génoise en deux (éventuellement en trois) et badigeonner chaque partie de sirop de Limoncello. Tartiner généreusement de lemon curd et recouvrir avec l'autre génoise (si le gâteau a été divisé en trois, procéder de même avec la troisième partie). Une fois le gâteau "fermé", le recouvrir avec la meringue (ici, il est possible de laisser libre cours à son imagination et de faire des petites décorations).

Préchauffer le four à 220°C en mode grill. Enfourner le gâteau 2-3 minutes sous le grill, juste le temps pour la surface de colorer. Vous pouvez aussi le faire au chalumeau. 

NOTE : si vous voulez une préparation sans alcool, il vous suffit de retirer le Limoncello et de faire un simple sirop de sucre.

mercredi 15 mai 2013

Croissants au beurre

Ah... les croissants ! Un mythe français qui a la vie dure à l'étranger. Je crois qu'avec la baguette, ils remportent la palme de l'imagerie gastronomique chez nombre de nos voisins (le camembert doit lui aussi venir en bonne position...).

Mais pour beaucoup d'entre nous, étant donné qu'il reste souvent assez habituel, le croissant est lié à un imaginaire tout personnel. Pour certains, c'est un souvenir d'enfance (qui n'a pas eu une mamie qui cédait toujours chez le boulanger alors "qu'on est venues acheter seulement du pain..."), lié à un contexte particulier (le café au lait au comptoir avec la panière de croissants à portée de main les matins où l'on a pas le temps ou l'envie de prendre le petit-déjeuner chez soi), ou toute autre chose qui vous viendrait à l'esprit quand vous pensez aux croissants :-)

Donc après en avoir réalisé une version spécial addict au chocolat, voici la recette du croissant tout ce qu'il y a de plus classique. Et pourquoi les avoir nommés croissants "au beurre" ? Eh bien parce qu'ils ne sont pas à la margarine pardi !


Croissants pur beurre (pour une dizaine de petits croissants)
130 ml de lait
30 g de sucre
5 g de beurre
220 g de farine riche en gluten
3 g de levure de bière sèche
Une pincée de sel
125 g de beurre de bonne qualité (surtout avec le taux d'humidité le plus bas possible)
1 œuf battu


La veille, préparer la pâte feuilletée. En le protégeant avec du papier sulfurisé, étaler les 125g de beurre avec un rouleau à pâtisserie afin de former un carré d'environ 10x10 cm puis le réserver au frigo.

Dans un grand saladier, verser la moitié de la farine mélangée avec le sel, puis la levure préalablement diluée dans un peu de lait tiède, le sucre, les 5 g de beurre coupé en dés et enfin le lait. Bien mélanger en ajoutant petit à petit le reste de la farine. Mélanger jusqu'à l'obtention d'une pâte homogène. Couvrir le saladier avec un linge et laisser reposer pour au moins 3 heures à température ambiante (la pâte doit au moins doubler de volume).

Sur le plan de travail fariné, déposer la pâte et l'étendre jusqu'à obtenir un carré d'environ 25x25 cm. Disposer en son centre le beurre bien froid, de manière à ce que le carré soit positionné comme un losange (un des angles du carré doit être orienté vers le haut). Plier la pâte sur le beurre afin de bien le recouvrir complètement (et pour éviter qu'il sorte par la suite). Étendre la pâte contenant le beurre avec le rouleau à pâtisserie, toujours face à soi (jamais sur les côtés) pour obtenir un rectangle trois fois plus long. Le replier en pliant d'abord la partie basse qui sera ensuite recouverte par la partie haute. Recommencer l'opération en tournant la pâte de 90° (c'est aussi ce qui permet d'obtenir le feuilletage). Faire une empreinte avec deux doigts (pour se souvenir du nombre de tours effectués). Recouvrir la pâte avec du papier film et la mettre au frigo 30 minutes.

Répéter l'opération au moins deux fois, toujours en tournant la pâte de 90°. Il faut faire en tout 6 tours). Les deux derniers tours devant être effectués juste avant d'utiliser la pâte, c'est à ce moment qu'il est possible de la congeler (ou de la laisser au frigo jusqu'au lendemain matin). Pour les 4 croissants, seule la moitié de la pâte est utile.

Après le dernier tour, laisser reposer la pâte 30 minutes avant de l'utiliser.

Préchauffer le four à 200°. Étaler la pâte feuilleté et y découper de grands triangles d'une longueur représentant au minimum le triple de la largeur. Rouler les croissants sans trop les serrés et les disposer sur une plaque recouverte de papier sulfurisé.

Badigeonner les croissants avec l'oeuf et enfourner pour au moins 15 minutes à 200°. Dégustez-les quand ils sont encore tièdes.

mardi 14 mai 2013

Versatile Blogger Award le retour !

Aujourd'hui, pas de recette, mais un petit jeu qui circule sur les blogs ces temps-ci : le Versatile Blogger Award.
Découvert pour ma part lors du premier "tag", j'ai déjà eu l'occasion de me prêter au jeu une première fois
Le principe est assez simple (et très sympa pour son côté partage) : 
Remercier le blogueur qui vous à tagué, 
Ecrire 7 choses à propos de vous,
Nommer 15 blogs qui vous avez récemment découverts ou que vous suivez régulièrement ou que tout simplement vous aimez,
Afficher le logo et les règles du jeu.


Première chose et non des moindres, un grand merci à Chloé et Cécile du blog Royal Chill ainsi qu'au blog Le Rond De Serviette !

Prochaine étapes, les 7 choses à savoir sur moi :

1. Mon blog s'appelle "Petite cuillère et Charentaises" en référence à l'émission de télévision   "Fourchette et Sac à dos". Si vous voulez toute l'histoire, c'est sur le tout premier post (bon, c'est aussi un témoignage d'affection à mes vieilles pantoufles, mais c'est moins glam...)

2. J'ai fait une découverte récemment : la pistache ! C'est Sophie du blog La Conque d'Or qui m'en a envoyé de Sicile (des pistaches de Bronte) et depuis, j'ai la tentation d'en mettre partout !

3. Je suis très tête en l'air... Résultat : je jette régulièrement les légumes découpés à la place des épluchures ou les couteaux avec les épluchures, ou... non j'arrête là.

4. Je suis une brise tout ! Je casse régulièrement des verres, des assiettes, des pots de confitures pleins (et ça c'est seulement dans la cuisine...). Combiné avec le n°3, ça fait des étincelles !

5. Je vais bientôt quitter ma micro-cuisine pour une "un-peu-plus-grande" cuisine !

6. J'ai un nouvel amour dans ma vie : mon couteau en céramique ! Je sais, c'est déjà devenu has-been, mais Michel (mon couteau en céramique) et moi... on s'en fiche !

7. Mon dessert préféré : la tarte au citron meringuée !


Et enfin les 15 blogs que je vous invite à consulter sont (encore une fois dans le désordre le plus total et il n'y a pas seulement de la cuisine) :

Zaino e pomodoro : Un site (je sais, ça n'est pas un blog...) pour les amoureux de l'Italie avec quelques recettes délicieuses.
Piment Oiseau : Beaucoup de recettes exotiques (l'auteure a des origines néo-calédonienne et indonésienne).
Madame Gâteau : De jolies recettes très cocooning.
By acb 4 you : Plein de recettes originales et inventives. 
La cuisine de Bernard : Depuis que j'ai testé la recette des pastéis de nata, je ne décroche plus...
Popote et Nature : Du sucré, du salé et de la nature :-)
Le blog de Messer Gaster : Caché derrière cet hommage à Rabelais, des recettes, des anecdotes culinaires, et de réflexions autour du manger ;-)
Le Manger : Un blog que j'aime bien, pour ses recettes, mais aussi pour ses histoires autour de la cuisine et des produits.
Mela e cannella : Un blog en italien que j'adore, pour ses gâteaux somptueux !
Chez moi à Bordeaux : C'est en italien et c'est sur Bordeaux et ses (grands) alentours .. très sympa aussi pour sa recette du vendredi qui est publiée... le vendredi ^^
Le 848 : De jolies recettes, mais aussi un peu de déco...
Murmures : Un nom très poétique et de belles recettes. 
Recettes d'une Chinoise : Avec un nom comme ça, au moins on sait ce qu'on va manger ! Une véritable découverte culinaire pour moi.

et... Royal Chill ainsi que Le Rond De Serviette que je dispense de l'exercice mais qui font bien partie de ma liste :-)

samedi 11 mai 2013

Bouchées apéritives Mortadelle, Mozzarella et Piment jalapeño

Dernière étape de la semaine "apéritif", toujours en Italie, mais cette fois avec un clin d'oeil à une destination un peu plus exotique puisque cette bouchée apéritive contient du Piment jalapeño, un petit piment mexicain. L'idée de base n'est pas mienne puisque le mariage mortadelle / piment est quelque chose que j'ai goûté à Venise (qui n'est ni la patrie de la mortadelle, ni celle des piments ;-).
Dans beaucoup de bars de Venise, il est commun de déguster des cicchetti, des petites choses à grignoter pendant l'apéritif. Vous pourrez d'ailleurs entendre les gens parler "d'andare a fare cicchetti" cad "d'aller prendre un verre en mangeant deux trois trucs", voire plus si vous êtes comme moi... Il y a un endroit que j'ai particulièrement aimé à Venise pour ça, c'est le Bottegone. Un bar plein de monde (beaucoup d'étudiants, l'Université Ca' Foscari n'est pas loin) et où les cicchetti sont tous énormes et à 1euro (même si le cours a peut-être augmenté depuis :-)
Parmi les nombreux plats que la petite dame apportait il y avait une énorme tranche de mortadelle surmontée d'un gros piment doux (imaginez-vous la chose presque de la taille d'une main !). Tout le reste était très bon, mais je dois avouer que celui-ci m'a particulièrement marquée. 

Pour donner un côté un peu plus gérable à la composition (imaginez-vous la classe quand vous devez manger ça avec les mains ^^) j'en ai fait de petites bouchées. La mozzarella di buffala quant à elle est ici dans sa version mini - des "ciliegine" ou "petites cerises" en italien - et apporte un peu de fraîcheur à l'ensemble.


Bouchée apéritive Mortadelle, Mozzarella et Piment jalapeño (pour 10 bouchées) :
200 g de Mortadelle (une tranche bien épaisse pour pouvoir y découper des petits cubes)
1 piment jalapeño
5 ciliegine di mozzarella di buffala (à défaut, 1 boule de mozzarella di buffala)

Découper des carrés de mortadelle. Détailler les petites mozzarelle en deux. Laver le piment, le couper en deux et retirer l'ensemble des grains. Tailler des carrés de piment d'une taille équivalente à la moitié de celle des carrés de mortadelle (sinon, ça pique).

Procéder au montage des bouchées. Une demi mozzarella, un dés de mortadelle, un carré de piment pour faire le petit chapeau et le tour est joué :-)

vendredi 10 mai 2013

Lo Spritz

Originellement, le Spritz est un mélange de vin et d'eau pétillante né en Vénétie (pendant la période de domination autrichienne d'où la consonance peu italienne du mot). Pour avoir goûté cette version "ancestrale" chez un ami frioulan qui le fait comme ça, je dois avouer que c'est plutôt agréable les jours de grande chaleur (les connaisseurs vont me jeter des pierres...). 
Avec le temps est apparu le Spritz tel qu'on le trouve maintenant, c'est à dire composé toujours de vin - cette fois, un vin blanc sec voir de plus en plus souvent du Prosecco, un vin italien "à bulle" - et d'eau gazeuse, mais avec en plus du Campari - il paraît que c'est ça la version traditionnelle du cocktail - ou de l'Aperol, un apéritif à la couleur orange fluo et au goût légèrement amer. Pour avoir goûté le Spritz avec du Campari, je trouve ça un peu trop fort, donc voici la "recette" du Spritz dans sa version à l'Aperol (qui est celle que l'on sert maintenant de manière presque systématique en Italie). Il arrive qu'il soit accompagné d'une tranche d'orange et d'une olive mais je ne suis pas fan de ces adjonctions. 

Soyons clairs, il y a autant de manière de faire le Spritz qu'il y a de vénitiens (voir même d'italiens) puisque les proportions changent et les ingrédients aussi... Le Spritz que je vous propose ici, c'est la version que je préfère, avec les proportions et le mélange que j'aime le plus, mais rien ne vous empêche de varier selon vos goûts :-)


Spritz :
Vin blanc sec (3 volumes)
Aperol (2 volumes)
Eau minérale très gazeuse (2 volumes)
Quelques glaçons

Déposer les glaçons dans le verre. Verser l'Aperol dans le verre puis ajouter le vin blanc et finalement l'eau gazeuse. Mélanger.

NOTE : Vous pouvez modifier les proportions selon votre goût puisque très souvent, on pratique le mélange 1/3 Aperol, 1/3 vin blanc, 1/3 eau gazeuse voir 3 de volumes vin blanc, 2 d'Aperol et 1 d'eau gazeuse, voir... ;-)

mercredi 8 mai 2013

Pane guttiau

Comme Annalisa du blog Chez moi à Bordeaux me l'a inspiré, la semaine sera sous les auspices de l'apéritif (après tout, il y a beaucoup de jours fériés au mois de mai, donc beaucoup de raison de se retrouver autour d'un apéritif ;-)
Pour poursuivre dans la lignée du dernier post, l'apéritif sera sarde. Si jamais vous êtes allés en Sardaigne, vous n'avez pas pu passer à côté d'une des stars de la gastronomie insulaire, le pane carasau. Ce pain - que l'on nomme aussi "papier à musique" vous comprendrez rapidement pourquoi au regard de la photo et à la première dégustation - est peut-être le plus consommé dans la région. La Sardaigne se caractérise d'ailleurs - chose notable pour l'Italie, patrie des pâtes - pour la variété et la qualité de ses pains. 
Dans cette recette, notre pane carasau devient un pane guttiau car "guttiau" en Logudorese (le dialecte d'une grande partie du Nord de l'île), signifie plus ou moins "aspergé", la feuille de pain étant mouillée d'huile puis salée avant d'être passée au four. On peut également ajouter des herbes aromatiques (ici j'ai mis un peu de romarin sur certaines feuilles), mais la version la plus simple reste à mon sens la meilleure. 


Pane guttiau :
Pour le pane carasau :
la recette ICI

Huile d'olive de bonne qualité
Romarin (facultatif)
Sel

La veille, préparer le pane carasau comme indiqué ICI (ou l'acheter ;-)

Préchauffer le four à 180°. Disposer du papier cuisson sur la plaque du four et étaler des morceaux de pane carasau. Les badigeonner d'huile d'olive et parsemer de sel (et éventuellement de romarin).

Enfourner pour 5 minutes. Faites très attention car la cuisson est très rapide et sans surveillance, le pain risque fort de brûler. 

Servir tiède ou froid en apéritif. 

lundi 6 mai 2013

Il Cardinale

Le cocktail que je vous propose aujourd'hui n'est pas écrit avec une faute d'orthographe puisqu'en réalité, il n'a rien à voir avec ce que l'on appelle en France le Cardinal (ouf). Pour dissiper tous les doutes, j'ai même gardé l'article italien :-)
Mais ce cocktail n'est pas pleinement italien puisque c'est un cocktail que l'on trouve au nord de la Sardaigne (à Sassari principalement) bien qu'aucun des composants ne soit typique de l'île. Je me suis hasardée à en demander à Florence, mais le serveur ma regardé un peu étonné en me demandant : "Cosa ?" (qui sous ces latitudes devient vite "rrosa" ;-) et j'ai fini par prendre un Bellini... 

Originellement le Cardinale se fait avec le Campari soda, un apéritif à base d'eau gazeuse et de Campari (presque introuvable en France, si vous avez des adresses, je suis preneuse). C'est une des raisons pour lesquelles, on vous proposera souvent de "partager" un Cardinale puisque la proportion devient 1/2 bouteille de Campari soda, 1/2 aranciata amara, un produit phare de la San Pellegrino, lui un peu plus simple à trouver en France. Il vous faudra alors commander "un cardinale in due" (un cardinale pour deux) à condition d'avoir un convive qui acceptera de vous accompagner :-)

Afin de vous éviter des recherches fastidieuses, voici les proportions francisées du Cardinale (bien que je le fasse toujours comme ça à la maison, même en Italie). Le cocktail garde tout de même son petit goût amer, si typique des apéritifs transalpins. 


Cocktail Cardinale : 
1/3 Campari
2/3 aranciata amara (San Pellegrino)
Une demi tranche d'orange
4-5 glaçons

Dans un verre, verser le Campari puis l'aranciata amara. Ajouter les glaçons, remuer puis déposer une demi tranche d'orange dans le verre.

vendredi 3 mai 2013

Gâteau des prés ou Gâteau salé aux herbes

La recette que je vous présente aujourd'hui est une recette de ma grand-mère. Je vous ai déjà parlé d'elle pour les congolais qu'elle faisait quand j'étais enfant. Cette fois, c'est une recette salée qu'elle ne m'a jamais véritablement donné, aussi parce que je ne l'ai jamais demandée.

C'est un plat tout simple, un peu le type de recette "à la louche" puisqu'elle est réalisée avec ce que l'on a sous la main. L'idée, c'est de réutiliser les restes de pain et de légumes verts (le pain est un peu préparé comme un pain perdu salé). 
Le nom un peu étrange de la recette, c'était une jolie manière qu'elle avait de nommer ce plat plus que simple (et aussi un moyen de faire passer les légumes... en tout cas, d'essayer :-). Mon grand-père - qui n'était pas très fan non plus de légumes verts - appelait ce plat le "Gâteau des vaches"... vous aurez deviné pourquoi. 

J'avais perdu l'habitude de la faire mais j'ai réactivé quelques souvenirs pour utiliser des feuilles d'épinards et de choux qu'il fallait consommer. J'ai aussi ajouté un peu de pignons de pin pour apporter un peu de croquant à la recette. 


Gâteau des prés ou Gâteau salé aux herbes (pour 4 personnes)
300 g de feuilles vertes (épinards, choux, salade, feuilles de blettes,...)
100 g de pain rassis
2 œufs
80 ml de lait
1 gros oignon jaune
2 petites échalotes
2 cs de pignons de pin
3 cs de parmesan fraîchement râpé (facultatif)
1 petite pincée de piment
Sel

Dans une poêle anti-adhésive, faire griller légèrement les pignons de pin puis les mettre de côté.

Bien laver les feuilles. Dans une casserole d'eau salé bouillante, faire cuire pendant 2 minutes les légumes (si vous y mettez du choux, mettez-le 3 minutes, puis ensuite ajoutez le autres légumes pour les deux minutes restantes). Égoutter les légumes et les réserver.

Dans un saladier, battre les œufs et le lait en omelette. Saler et saupoudrer de piment. Ajouter le pain rassis coupé en petit bouts et réserver au frais.

Dans une grande poêle, faire revenir dans l'huile l'oignon ainsi que les échalotes émincés. Ajouter les légumes et faire cuire 2 petites minutes (juste de temps de les mélanger).

Dans un mixer, mettre le pain et les légumes et mixer rapidement (il ne faut pas que cela devienne trop homogène, on doit encore voir un peu les légumes.

Préchauffer le four à 180°. Ajouter les pignons à la préparation et la répartir dans un moule. Parsemer de parmesan fraîchement râpé et enfourner pour au moins 30 min, jusqu'à ce que le gâteau soit cuit à cœur (la lame du couteau doit ressortir sèche).

Sortir du four, démouler et servir tiède ou même froid (personnellement, je le préfère froid :-)
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