Bien avant que la version américanisée d'Halloween ne déferle sur le monde, il fut un temps où certaines régions d'Europe avaient des pratiques et des habitudes pour célébrer la veillée de la Toussaint ou les jours suivants.
La recette que je vous présente aujourd'hui est en lien avec l'une d'entre elles qui se déroulait - et se déroule encore dans une moindre mesure - en Sardaigne.
La recette que je vous présente aujourd'hui est en lien avec l'une d'entre elles qui se déroulait - et se déroule encore dans une moindre mesure - en Sardaigne.
Le matin du 1er ou du 2 novembre, les enfants vont par les rues des villes ou des villages et demandent aux portes des maisons une obole pour les défunts (ça vous rappelle vaguement quelque chose hein ;-)
Nommée su mortu mortu dans la région de Nuoro ou is Animeddas e is Panixeddas (le "x" est prononcé comme un "g") dans le sud, la fête de peti cocone connais un renouveau depuis quelques années dans l'île.
Les enfants prononce une phrase qui signifie en substance "nous venons pour les morts, donnez-nous quelque chose pour eux s'il vous plait"... bien évidemment, les morts ne goûterons jamais aux douceurs qui finiront en goûter mais cette idée est bien présente pour les adultes aussi. En effet, la tradition veut que pendant ces quelques jours, les morts reviennent sur terre se mélanger aux vivants et on laisse donc le soir la table prête avec un repas pour les défunts. Si vous avez lu Accabadora de Michela Murgia, un des chapitres du livre évoque cette histoire.
Nommée su mortu mortu dans la région de Nuoro ou is Animeddas e is Panixeddas (le "x" est prononcé comme un "g") dans le sud, la fête de peti cocone connais un renouveau depuis quelques années dans l'île.
Les enfants prononce une phrase qui signifie en substance "nous venons pour les morts, donnez-nous quelque chose pour eux s'il vous plait"... bien évidemment, les morts ne goûterons jamais aux douceurs qui finiront en goûter mais cette idée est bien présente pour les adultes aussi. En effet, la tradition veut que pendant ces quelques jours, les morts reviennent sur terre se mélanger aux vivants et on laisse donc le soir la table prête avec un repas pour les défunts. Si vous avez lu Accabadora de Michela Murgia, un des chapitres du livre évoque cette histoire.
Si désormais la modernité gagne du terrain avec ses bonbons colorés, autrefois les enfants recevaient des grenades, des châtaignes, noix et autres fruits secs, du nougat et des papassini.
C'est cette dernière recette - ou du moins un exemple - que je vous propose aujourd'hui. Ils ont mille noms (pabassinas, pabassinos, papassinos ,...) et beaucoup de variantes dans les ingrédients notamment au niveau des quantités. Les seuls éléments qui ne varient pas sont la forme - ils sont toujours en losange, c'est d'ailleurs leur principale caractéristique - et la présence de raisins secs puisque c'est de là que les gâteaux tiennent leur nom. Papassa c'est l'uva sultanina, le type de raisin sec le plus répandu en Italie.
Ensuite, noix ou amande, orange ou citron, cannelle ou fenouil sauvage... les différentes régions ont différentes recettes.
Ensuite, noix ou amande, orange ou citron, cannelle ou fenouil sauvage... les différentes régions ont différentes recettes.
L'une des choses à mon goût pas très positive que la modernité a apporté aux papassini c'est la glace royale et les petites paillettes comestibles qui les recouvrent désormais. Bien évidemment c'est une adjonction récente (les papassini eux-mêmes ne contenait originellement pas de sucre mais du miel ou de la mélasse de raisin). Personnellement, c'est ce que j'aime le moins et mon cher et tendre n'aime pas ça du tout. Du coup, les papassini sont simplement décorés de morceaux de noix et recouverts d'un peu de dorure pour les rendre un peu plus jolis. Pour vous donner une idée, celui de la photo est le plus beau de tous ceux que j'ai fait ;-)
J'espère que ces petits biscuits vous plairons et je vous souhaite un très beau w-end !
J'espère que ces petits biscuits vous plairons et je vous souhaite un très beau w-end !