La photo n'étant pas d'une grande aide, vous vous demandez certainement à quoi correspond la mazza frissa. Premier indice, il s'agit - sous cette dénomination - d'une préparation typiquement sarde. Je précise bien "sous cette dénomination" car il s'agit d'une simple bouillie de blé dur.
J'imagine dès lors que dans différentes zones du monde - et à plus forte raison d'Italie ou du bassin méditerranéen - les mamans ont du préparer pendant des siècles des bouillies avec les produits du bord : de la crème ou du lait, des farines ou semoules de toutes sortes et un peu de miel.
Au regard de sa simplicité, c'est plus pour son origine et son histoire que je vous parle de cette recette. En Sardaigne elle est souvent associée à la Gallura, cette région du Nord Est de l'île d'où sont originaires d'autres délicieuses spécialités comme le pane frattau ou la zuppa gallurese pour ne citer qu'eux.
Vous entendrez donc parler (plutôt en dehors de l'île d'ailleurs) de "mazza frissa gallurese". En fonction des lieux et des habitudes familiales, cette préparation porte le même nom qu'elle soit salée ou sucrée. Car les deux versions existent et sont aussi délicieuse l'une que l'autre. En salée, elle contient du fromage fondu ce qui lui fait prendre le nom de casciu furriatu.
Préparée autrefois avec la crème qui remonte et surtout la "peau" du lait de brebis que l'on chauffe, c'est un produit presque exclusivement réservé au cadre familial. Aujourd'hui gourmandise que les grands-mères sardes préparent à leurs petits-enfants, cet aliment pauvre tend ces dernières années à sortir de la cuisine des maisons pour rejoindre celles des chefs et des restaurants. On trouve par exemple de la pizza garnie (légèrement je vous rassure 😏) avec de la mazza frissa salée. C'est un peu lourd mais c'est délicieux !
Vous l'aurez compris je vous retranscris ici la version sucrée, toute en simplicité et en gourmandise 😊
J'imagine dès lors que dans différentes zones du monde - et à plus forte raison d'Italie ou du bassin méditerranéen - les mamans ont du préparer pendant des siècles des bouillies avec les produits du bord : de la crème ou du lait, des farines ou semoules de toutes sortes et un peu de miel.
Au regard de sa simplicité, c'est plus pour son origine et son histoire que je vous parle de cette recette. En Sardaigne elle est souvent associée à la Gallura, cette région du Nord Est de l'île d'où sont originaires d'autres délicieuses spécialités comme le pane frattau ou la zuppa gallurese pour ne citer qu'eux.
Vous entendrez donc parler (plutôt en dehors de l'île d'ailleurs) de "mazza frissa gallurese". En fonction des lieux et des habitudes familiales, cette préparation porte le même nom qu'elle soit salée ou sucrée. Car les deux versions existent et sont aussi délicieuse l'une que l'autre. En salée, elle contient du fromage fondu ce qui lui fait prendre le nom de casciu furriatu.
Préparée autrefois avec la crème qui remonte et surtout la "peau" du lait de brebis que l'on chauffe, c'est un produit presque exclusivement réservé au cadre familial. Aujourd'hui gourmandise que les grands-mères sardes préparent à leurs petits-enfants, cet aliment pauvre tend ces dernières années à sortir de la cuisine des maisons pour rejoindre celles des chefs et des restaurants. On trouve par exemple de la pizza garnie (légèrement je vous rassure 😏) avec de la mazza frissa salée. C'est un peu lourd mais c'est délicieux !
Vous l'aurez compris je vous retranscris ici la version sucrée, toute en simplicité et en gourmandise 😊
Mazza frissa (pour 4 personnes)
500 g de crème fleurette
70 g de semoule de blé dur extra fine
1 pincée de sel
4 cc de miel + 4 autres
Dans une casserole mettre la crème à chauffer avec 4 cuillère des miel et la pincée de sel.
Faire chauffer à feu très doux et lorsque la crème est chaude, ajouter la semoule en pluie. Mélanger continuellement lors de la cuisson pour que la préparation n'attache pas. Il faut bien compter 8-10 minutes.
Une fois la préparation cuite, servir immédiatement en ajoutant sur chaque ramequin l'équivalent d'une cuillère de miel.
Faire chauffer à feu très doux et lorsque la crème est chaude, ajouter la semoule en pluie. Mélanger continuellement lors de la cuisson pour que la préparation n'attache pas. Il faut bien compter 8-10 minutes.
Une fois la préparation cuite, servir immédiatement en ajoutant sur chaque ramequin l'équivalent d'une cuillère de miel.
NOTE :
C'est ici la consistance que je préfère mais si vous utilisez moins de crème ou plus de semoule, vous aurez une consistance plus ferme 😊
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Une découverte et un peu d'histoire que j'apprécie. Je testerai bien mais avec la semoule de riz.Belle journée
RépondreSupprimerJ'espère que tu aimeras :-)
SupprimerUne découverte ... Merci pour la petite histoire.
RépondreSupprimerJ'en suis ravie !
Supprimerl’Italie m’épate toujours avec ces plat du pauvre et c'est encore une fois le cas, merci pour cette belle découverte!!!! bisous bisous
RépondreSupprimerOui je crois qu'en la matière l'Italie a peu de concurrence ;-)
Supprimerun plat que je découvre avec ton article, merci pour l’histoire de ce plat, bonne journée
RépondreSupprimerplat du pauvre mais dessert riche (en saveurs aussi je suppose ^), je suis littéralement en train de saliver devant mon clavier , la semoule ultra fine je suppose ?
RépondreSupprimerTu as bien deviné :-) je vais effectivement le préciser dans la recette pour plus de clarté. Celle italienne est souvent plus fine que celle arabe mais cette dernière convient très bien pour ce type de préparation.
Supprimerquand j'étais petite, je me régalais de lait battu épaissi en cuisant avec de la farine, sucré à la cassonade.....ce dessert sarde devrait me plaire, d'autant qu'avec la crème, ça doit être bien plus savoureux!
RépondreSupprimerC'est tout à fait dans le même esprit ! Comme quoi les recettes du placard traditionnelles sont souvent issues d'une même idée :-)
Supprimerjoli decouverte hummmmm
RépondreSupprimerMiammm je tenterai bien cette merveille !!! Avec de la crème d'amandes cela aura t'il le même rendu ??
RépondreSupprimerBizzzz
Justin
Cela sera bien moins onctueux mais certainement très bon aussi :-) un lait d'amande maison ou très épais serait le plus adapté je pense. Par contre je n'ai aucune idée des proportions dans ce cas. À tester donc :-)
SupprimerHummmm! j'ai justement de la crème fleurette à cuisiner... voilà un dessert tout simple qui va plaire à la maison! bisous
RépondreSupprimerBonjour
RépondreSupprimerNative de Sardaigne ( Gallura) et fille de bergers et agriculteurs, la mazza frissa a bercé mon enfance en version salée.
Ma mère écrémait le lait de chèvres de la traite de la veille, mettait la crème a chauffer, ajoutait un peu de farine et de sel puis portait à ébullition et laissait épaissir.
La mazza frissa qu'enfants nous baptisions ventre frit certainement en raison de la consistance, était prête!
Je précise qu'il fallait attendre qu'un peu d'huile remonte à la surface pour qu'elle soit parfaite.
Avec cette matière grasse qui s'apparente au beurre fondu, nous faisions frire des oeufs!
Un véritable régal, même si un peu calorique...
Que de souvenirs d'un temps révolu!
Anna
Que de beaux souvenirs qui m'ont mise en appétit ! Je n'ai jamais goûté la version salée que sur des pâtes (ou de la pizza) mais consommé sous cette forme de bouillie salée cela doit être également très bon :-)
SupprimerEncore merci pour ce partage Anna !