Aujourd'hui, je vous propose LA recette qui va vous donner envie de manger des feuilles de betterave :-) Après en avoir fait des tartes salées et des pâtes (beh oui, on ne se refait pas) voici une version un peu grecque à base d'un produit qui vient du Nord... ou l'inverse si vous préférez.
J'ignore si l'on trouve des betteraves en Grèce mais étant donné qu'en Sardaigne, il n'y en avait pas jusqu'à il y a quelques années je suppose que ça n'est pas le légume le plus répandu. Par contre, en France et surtout en Limousin, on a plus de betteraves que de vignes. C'est pourquoi je fais plus souvent cette recette que son homologue grecque.
D'ailleurs, pour les amateurs de feuilles de vigne farcies, cette alternative locale très savoureuse est en toute honnêteté bien plus pratique que l'original (les feuilles de betterave sont très tendres donc moins difficiles à rouler que les feuilles de vigne). J'ai pour habitude de les nommer dolmates mais c'est une mauvaise habitude prise en Angleterre (là où j'en ai mangé pour la première fois). Je ne sais pas si c'est la déformation anglo-saxonne du mot mais je vais me cantonner à la forme grecque que j'ai apprise beaucoup plus tard : dolmadakia (sans les accents :-)
J'ai maintenu la base de la farce - en version végétarienne car je ne suis pas fan des feuilles de vigne farcies à la viande - donc riz, oignons et feuilles de menthe, le tout avec quelques adjonctions ou modifications.
La première - en dehors des feuilles de betterave - est d'utiliser non pas l'oignon mais les tiges des petits oignons blancs que l'on trouve en ce moment puisqu'ils sont de saison. En plus des pignons de pin que j'utilise régulièrement, j'ai ajouté des graines de tournesol pour apporter une saveur un peu différente et surtout, j'ai fait cuire mon riz dans une sauce tomate très liquide. Le but principal - en dehors de la saveur - était de raccourcir le temps de cuisson de mes feuilles farcies. En effet, les feuilles de betterave étant beaucoup plus fines et délicates, une cuisson très longue comme pour les vrais dolmadakia les délite presque totalement. Cela m'a portée à couper les pommes de terre dont on tapisse le fond du faitout beaucoup plus finement, toujours dans le même esprit.
Certes avec cette recette un grec n'y retrouverait pas sa dolmadakia mais après tout c'est une adaptation aux contraintes climatiques ;-)
J'ignore si l'on trouve des betteraves en Grèce mais étant donné qu'en Sardaigne, il n'y en avait pas jusqu'à il y a quelques années je suppose que ça n'est pas le légume le plus répandu. Par contre, en France et surtout en Limousin, on a plus de betteraves que de vignes. C'est pourquoi je fais plus souvent cette recette que son homologue grecque.
D'ailleurs, pour les amateurs de feuilles de vigne farcies, cette alternative locale très savoureuse est en toute honnêteté bien plus pratique que l'original (les feuilles de betterave sont très tendres donc moins difficiles à rouler que les feuilles de vigne). J'ai pour habitude de les nommer dolmates mais c'est une mauvaise habitude prise en Angleterre (là où j'en ai mangé pour la première fois). Je ne sais pas si c'est la déformation anglo-saxonne du mot mais je vais me cantonner à la forme grecque que j'ai apprise beaucoup plus tard : dolmadakia (sans les accents :-)
La première - en dehors des feuilles de betterave - est d'utiliser non pas l'oignon mais les tiges des petits oignons blancs que l'on trouve en ce moment puisqu'ils sont de saison. En plus des pignons de pin que j'utilise régulièrement, j'ai ajouté des graines de tournesol pour apporter une saveur un peu différente et surtout, j'ai fait cuire mon riz dans une sauce tomate très liquide. Le but principal - en dehors de la saveur - était de raccourcir le temps de cuisson de mes feuilles farcies. En effet, les feuilles de betterave étant beaucoup plus fines et délicates, une cuisson très longue comme pour les vrais dolmadakia les délite presque totalement. Cela m'a portée à couper les pommes de terre dont on tapisse le fond du faitout beaucoup plus finement, toujours dans le même esprit.
Certes avec cette recette un grec n'y retrouverait pas sa dolmadakia mais après tout c'est une adaptation aux contraintes climatiques ;-)