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dimanche 28 février 2016

Gâteau de Mousse au Chocolat et Cœur de Nuage


Aujourd'hui la Battle food fête sa 40ème édition ! Et c'est notre pilote préférée Sylvia d'Evin sur son nuage qui en est la marraine. Une marraine tout en chocolat et en légèreté avec son thème : 


Un nuage de chocolat

Quel beau programme n'est-ce pas ? 
C'est vrai que ce produit fait de manière presque générale l'unanimité et qu'il fait partie de mes chouchous. Mais comment interpréter ce joli thème donné par Sylvia...

Tout de suite, le "nuage de chocolat" m'a évoqué une mousse. C'est pour moi le chocolat en version légère - et très calorique - par excellence. Et pour avoir vu récemment que l'on pouvait parfaitement la faire cuire pour en faire des gâteaux, j'ai décidé de me lancer ^^

Le résultat est bluffant et est devenu pour moi une manière de recycler les restes éventuels de mousse au chocolat (mais est-ce vraiment possible ?). Bien évidemment, pour conserver une texture aérienne, il est impossible de faire un grand gâteau et tout aussi impossible de démouler les petits. J'ai donc opté pour des petits moules en papier pas trop vilain sur une table mais surtout à la composition lisible pour le commun des mortels... 

Toujours dans mon idée de nuage, j'ai ajouté à ces petits gâteaux un cœur de "nuage" c'est-à-dire de chocolat blanc ^^ Oui parce que dans un monde idéal, tous les nuages sont de gentils petits nuages blancs ! Jamais de gris, jamais de pluie :-) 


Si l'idée du cœur au chocolat blanc m'est venue rapidement, l'intégration d'un petit nuage a la photo a été un peu plus compliqué... J'ai cherché - presque partout - de la vaisselle, une guirlande, un élément de décor quelconque pouvant représenter un nuage ! Sans succès... Même pas une petite carte postale avec des nuages. 

Du coup, je me suis rabattue vers mes compétences manuelles - si on peut les appeler ainsi - et je me suis mise en tête de faire moi même mon nuage... comestible ;-) 
Il faut dire qu'en croisant cette épingle sur Pinterest (clic), j'ai eu une illumination. Je pensais que c'était un nuage (il s'agit en réalité comme son nom l'indique d'une grenouille) mais cela m'a permis d'envisager un nuage à partir de pâte d'amande). 

Il ne sert bien évidemment que de décoration, mais il permet aussi en réalité de masquer le petit creux présent en fin de cuisson à l'endroit où le chocolat blanc est caché ;-) 

samedi 27 février 2016

Foodista Challenge... Annonce de la nouvelle marraine !


Ça y est ! La seizième édition du Foodista challenge est terminée ! 

Je voulais tous (Damien, le masculin l'emporte encore ;-) et toutes vous remercier pour vos superbes réalisations. De délicieuses recettes pleines de fleurs, je pouvais difficilement rêver mieux :-) 

Le choix a vraiment été très difficile pour moi puisque les recettes étaient toutes plus appétissantes les unes que les autres. 

jeudi 25 février 2016

Apéritif fleuri en Provence {Pommes de Terre et Mojito à la Lavande}


C'était un jour que j'attendais avec impatience... voici le 16ème foodista challenge

J'avais déjà vécu cette sensation de curiosité et d'impatience lors de la Bataille food que j'avais eu le plaisir d'organiser il y a déjà longtemps. Avant donc d'entrer dans le vif du sujet, je tiens à tous vous remercier pour votre enthousiasme pour ce thème un peu farfelu du flower power :-) 

Comme souvent lorsqu'il m'a fallu faire un choix - ici du thème - je suis partie sur ma première idée de la cuisine des fleurs sans même m'interroger sur ce que j'allais proposer... Du coup cette édition m'a demandé (comme toutes les précédentes) pas mal de réflexion ^^

Mais comme souvent, l'idée que je vous propose aujourd'hui est née d'une association d'idée pas forcément très logique. En allant fêter un moment important pour un ami qui m'est cher, j'ai croisé un mimosa ! Ce n'est pas l'oranger sur le sol irlandais de la chanson mais presque puisque je pensais le climat Limousin adapté à tout sauf à voir s'épanouir un beau mimosa plein de petites fleurs (sous la pluie ce jour là ^^). 

Et pour moi mimosa = Provence. J'imagine que je ne suis pas la seule (du moins je l'espère), mais pour moi il symbolise à parité avec la lavande cette région baignée de soleil. Cuisiner le mimosa c'est un peu compliqué (je ne suis même pas certaine que cela soit comestible) mais cuisiner la lavande, c'est très facile :-) 
Voici comment l'idée de cet apéritif sous un soleil d'hiver était né ;-)

Pour les pommes de terre rôties, je pensais au départ faire un peu comme des patatas bravas espagnoles (avec une sauce sans tomates mais avec de la lavande) puis je suis restée sur une option plus simple mais aussi à la saveur plus délicate. Pour la cuisson, j'ai opté pour celle-ci qui est désormais devenue ma référence à la maison (essayez-là, elle est parfaite). 

Mais pas d'apéritif sans boisson et ici encore parfumée à la lavande. N'étant pas une experte en cocktail, je me suis penchée sur un de ceux que j'affectionne et qui se prête volontiers à des adaptations : le mojito (enfin ma version du mojito). 

Pas de mimosas sur ma photo (je n'allais tout de même pas piller l'arbre d'un inconnu) mais je me suis rabattue sur celles qui chez moi annonce les beaux jours : quelques petites jonquilles pas encore toutes écloses :-) 


mardi 23 février 2016

Tresse feuilletée hivernale { Camembert - Poitrine fumée - Noix }


La recette que je vous propose aujourd'hui est née d'une longue réflexion pour une recette qui n'aura pas lieu ^^

Je m'explique : depuis quelques temps déjà, j'ai pris pour habitude de participer aux défis Chut proposés par Karine du blog Chut je pâtisse. Il se trouve que pour la prochaine édition qui aura lieu le 5 mars, le thème est : Surprise ! 
Anne-Laure de Nietzsche, paillettes et sac à main nous a proposé de préparer une recette où l'ingrédient principal était caché avec par exemple un coulant, quelque chose de farci ou de fourré. Et je vais être honnête, j'ai eu un peu de mal à trouver une idée !

Dès le début et avant même de connaitre mon ingrédient secret, je me suis interrogée sur la manière dont j'allais pouvoir présenter la recette. Et très rapidement, j'ai pensé à un feuilleté, un peu à l'image de ceux à la viande que j'adorais étant enfant. En voyant ce très beau tressage de Sylvia, je me suis dit que c'était plutôt une bonne idée (même si ma réalisation est beaucoup plus simple). 

Pour un premier test, j'ai donc réalisé cette délicieuse tresse feuilletée très parfumée (camembert oblige) et très comfort food... comme c'est toujours le cas pour moi quand il y a du fromage fondu.

Un peu de poitrine séchée fumée pour une saveur plus franche (le camembert même bien fait garde une saveur assez délicate une fois fondu) et quelques noix pour le croquant, c'est un vrai jeu d'enfant ;-) 

Comme je n'ai pas voulu me perdre dans des explications écrites trop fastidieuses à lire, j'ai intégré à la recette quelques étapes de la réalisation en photo. J'espère qu'elles vous seront utiles.


vendredi 19 février 2016

Rôti de porc salé aux Herbes et Provence


Lorsque Isabelle du blog La cuisine d'ici et d'isca m'a proposé de participer à son défi autour des "recettes oubliées de nos grands-mères" je dois avouer que je n'ai tout de suite su quoi faire. En ce qui concerne mes grands-mères, seule l'une d'entre elles m'a transmis un savoir culinaire et beaucoup des recettes que j'aime étaient déjà sur le blog.  

Et puis je me suis dis qu'après tout des grands-mères il y en a beaucoup (et pas seulement les miennes). C'est vrai qu'il y a parfois dans nos vies des gens avec lesquels nous n'avons pas de liens familiaux au sens stricts mais auxquels nous sommes très liés. 

En matière de cuisine, il y a une femme qui a joué un rôle important (c'est rare puisque chez moi ce sont plutôt les hommes qui cuisinent). Elle a l’age de ma maman et c'est sa meilleure amie depuis l'adolescence. C'est peut-être parce qu'elle a elle même des petits-enfants que je la voie plus comme une mamie que comme la maman de quelqu'un. La recette que je vous propose aujourd'hui est la sienne, mot pour mot :-) 

Elle la fait depuis peu (elle aussi l'a apprise d'une grand-mère qui n'est pas la sienne ;-) mais je l'ai tout de suite adoptée. Il s'agit d'un petit rôti de porc salé comme on peut en préparer en Bretagne. Séché par l'action du sel, conservé également par l'alcool, c'est aujourd'hui plus un moyen de déguster un plat qui réveille les papilles que de réellement conserver la viande. Mais c'est une recette très ancienne qui originellement n'avait que ce but très louable. 

En y repensant, c'est dans le même esprit que le magret séché que je vous avais proposé il y a quelques années de cela. La viande change mais la technique ancestrale reste la même. 

mardi 16 février 2016

Zuppa di pane toscane aka Ribollita


S'il y a un plat que le temps suggère (impose ?) en ce moment, c'est bien la soupe

Celle que je vous propose aujourd'hui est plus que roborative et derrière son nom peu amène (soupe de pain ça ne fait pas forcément envie) se cache l'un des grands classique de la cuisine toscane

Cuisine campagnarde, pauvre et savoureuse, cette gastronomie a peu conquis le reste du monde, malgré la surfréquentation de ses villes superbes et de ses paysages époustouflants. Elle se compose majoritairement de produits de la ferme (des oeufs, des abats, de la charcuterie, du blé...) ou du jardin. Si vous voulez en avoir un bon aperçu, je ne peux que vous conseiller le livre de Giulia Scarpaleggia I love Toscana (en italien ou en anglais) sur la cuisine Toscane. 
Vous le savez aussi certainement, la Toscane est connue pour son pain. On le nomme pane toscano et il s'agit de grosses miches de campagne dont la particularité est de ne pas être salées ! Le but est parait-il de pouvoir goûter au mieux l'huile d'olive et les charcuterie mais je dois avouer que cela ne m'a jamais vraiment plu. 

Ce pain entre ici dans la composition d'une soupe, un peu comme élément de recyclage (on ne jette pas le pain en Toscane ou ailleurs ;-) Rassurez-vous, vous pouvez tout à fait remplacer ce pain très spécifique par un beau pain de campagne cuit au feu de bois

Pour le reste, plus qu'une recette, c'est vraiment une idée - et le partage d'un plat que j'aime beaucoup - que je vous propose. En effet, cette soupe se prépare un peu avec les légumes du jardin auxquels on ajoute des haricots et que l'on sert avec le pain rassis. Autant vous dire qu'il y a peut-être plus de recette que de cuisinières ^^

Les deux grands indispensables (en dehors du pain) sont les haricots blancs et les choux. Notamment le cavolo nero (une variante locale du chou kale qui est devenu très à la mode) et le chou frisé (la verza) que nous appelons aussi chou de Milan. Ensuite, carottes, tomates en conserve (fraîche en saison), pommes de terre, un peu de chou blanc (cavolo cappuccio), ... Laissez libre court à votre imagination.

Et si je vous parle aussi de ribolitta - l'un des plats les plus réputés de la cuisine toscane - c'est tout simplement parce que c'est la même chose... mais servi le lendemain et donc "re-bouilli" ;-) 


vendredi 12 février 2016

Fondant au Chocolat au cœur coulant de Fruits Rouges


Dernier jour de notre semaine autour des recettes amoureuses avec un dessert des plus classiques. Cette fois, rien de bien inventif (le fondant ou le coulant au chocolat n'a plus le charme de la nouveauté depuis des années) mais un délicieux dessert préparé avec l'un des ingrédients au mythe aphrodisiaque le plus tenace : le chocolat

Utilisé depuis des siècles par les Aztèques, le chocolat arrive en Europe par l'Espagne avec quantité de produits qui font désormais notre quotidien. En France c'est l'épouse de Louis XIII, Anne d'Autriche - qui comme son nom ne l'indique pas est espagnole - qui introduira la boisson chocolatée, très éloignée de ce que nous connaissons. Depuis cette époque, le chocolat c'est un peu la préparation miracle sensée guérir de presque toutes les maladies courantes et fortifier l'organisme... dans tous les sens du terme. 
Un petit prospectus "publicitaire" de la fin du XVIIIème siècle vante d'ailleurs les mérites d'un chocolat aphrodisiaque. Son inventeur, Le sieur Le Pelletier, vous assure que ses tablettes seront en mesure de vous guérir de toutes les maladies vénériennes ! Si aujourd'hui on attend plus une telle panacée de notre chocolat, il garde bien sa réputation d'ingrédient des amoureux... peut être parce qu'il favorise la sécrétion d'endorphines.

Ici point d'effet aphrodisiaque, point de maladie à soigner, juste un dessert plein d'amour et de gourmandise ! Le cœur de fruits rouges, est là principalement pour l'association parfaite que ces fruits forment avec le chocolat. Mais le rouge est aussi la couleur phare de l'amour et est resté pendant des siècles en Europe occidentale la couleur du mariage.

Bien évidemment, ce sont tous des fruits surgelés, mais vous pouvez tout à fait utiliser des fruits frais lorsque l'été sera revenu ;-) 


jeudi 11 février 2016

Pâtes à la crème douce de Pois Chiches et Roquette


Pour le plat de notre semaine des amoureux, j'ai encore une fois choisi de rendre visite à des ingrédients réputés aphrodisiaques. A l'image du céleri de l'apéritif, mes deux invités du jours ont perdu leur réputation au fil des siècles : les pois chiches et la roquetteJe ne sais pas si vous leur connaissiez ces vertus mais personnellement c'est en travaillant autour de ce projet que je l'ai découvert ! 

La réputation de la roquette remonte loin dans l'histoire puisque déjà au Ier siècle, l'auteur latin Lucius Moderatus Columella dans son traité sur l'agriculture De re rustica reconnait la puissance de la roquette. Le philosophe et médecin persan Avicenne et d'autres à sa suite confirmeront que la roquette serait d'efficacité immédiate... A tel point qu'au Moyen Âge, l'Eglise interdit sa cultivation dans les cloîtres (deux précautions valent mieux qu'une).
Mais c'est peut-être son goût piquant et son odeur puissante qui lui ont valu cette réputation.

mardi 9 février 2016

Cocktail sans alcool { Céleri - Litchi - Gingembre - Citron }


Voyages gourmands... le retour ! Cela faisait quelques temps que mes copines blogueuses et  moi même ne vous avions pas proposé de partir pour une contrée éloignée de nos habitudes culinaires françaises. L'Asie, la gastronomie des Balkans, le Portugal, la cuisine créole, et la Scandinavie représentent les différentes contrées où nous avons jusque-là fait escale :-) 

Cette fois, 14 février oblige, nous allons cuisiner avec comme boussole "l'amour et épices" :-) 

Alors oui, le 14 février est le 45ème jour de notre calendrier, mais c'est surtout pour beaucoup, la saint Valentin, la fête des amoureux. D'après la petite histoire, c'est à cause d'une croyance selon laquelle les oiseaux s’accouplaient à cette date qu'on la retient comme si importante... Moyennement glamour je vous l'accorde. Mais comme j'aime bien m'amuser en cuisine, je vais vous proposer tout au long de la semaine un voyage dans l'espace mais surtout dans le temps à la recherche des différentes aphrodisiaques que nous offre l'histoire ! (attention, aucune garantie sur l'efficacité ^^)

Il existe en la matière une quantité importante de traités de médecine et cela depuis l'Antiquité. L'ingrédient "magique" du jour que l'on trouve dans ce cocktail sans alcool, c'est le céleri. Plus réputé à l'Antiquité pour les propriétés anti-douleurs que l'on attribuait à ses graines, il va rapidement devenir au Moyen-Age un aphrodisiaque notoire. Avec le cresson et l'eau de menthe additionnée de vinaigre (bof), il est recommandé par certains médecins maghrébins du Xème siècle. Plus proche de nous, Madame de Pompadour en était parait-il une grande consommatrice. La légende veut qu'elle ait eu pour habitude de se faire préparer un chocolat en contenant (plus probablement sous forme de graines) avant de rendre visite à Louis XV... Il se trouve en effet que la maîtresse royale était peu portée sur les choses de l'amour. Un sacré handicap lorsque votre position ne tient qu'à votre place dans le cœur du roi !  

jeudi 4 février 2016

Foodista Challenge 16... Annonce du thème

Je vous en parlais sur la page Facebook... je suis la nouvelle marraine du Foodista challenge ! Vous vous en doutez au regard du thème, lorsque Déborah du délicieux blog Maman pâtisse m'a passé le flambeau, j'ai été plus qu'heureuse et surtout très touchée par son petit mot :-) 

Donc me voilà officiellement en charge de la seizième édition (et oui le défi est déjà un ado). 

Le Foodista Challenge, c'est quoi?

Il s'agit d'un défi culinaire qui permet aux blogueur/ses et également à ceux qui ne le sont pas de partager leur passion pour la cuisine autour d’un thème commun agrémenté de deux règles du jeu imposées par la marraine. Créé par Stéphanie de Cuisine moi un mouton, les marraines successives (toujours pas de parrain à se jour) se transmettent les clés du défi chaque mois. La Foodista a un but essentiel : s’amuser ensemble ! Cela nous permettra également de découvrir de nouveaux blogs, de s’inspirer, d’échanger et surtout de rire un bon coup avec ces petites règles du jeu imposées !

Les deux règles du jeu sont à choisir parmi la liste suivante :
– Un ingrédient imposé : différent pour ceux qui choisiront de faire du salé ou du sucré
– Une couleur qui devra être présente dans votre recette 
– Une lettre : il faudra inclure dans la recette un ingrédient commençant par cette lettre
– Un pays qui inspirera les recettes du thème
– Un accessoire qui devra se trouver sur vos photos

La recette originale devra être postée (ou envoyée par mail pour ceux n'ayant pas de blog) le jour J.



Petites règles à respecter pour la publication de votre recette :
– N’oubliez pas d’inscrire la liste de tous les participants
– Expliquez brièvement ce qu’est le Foodista challenge
– Citer le thème de cette édition
– Intégrer le logo
– Citer sa créatrice, Stéphanie de Cuisine moi un mouton


Liste des Foodista challenge précédents

n°1 Steph de Cuisine moi un mouton : Cupcakes & muffins 
n°2 Lucie de Goulucieusement :  Goûter d’automne 
n°3 Aude de Contes et Délices :  Le Brunch 
n°4 Julia de Les Cookines :  Les recettes cosy de Scandinavie 
n°5 Anaïs de Lemon and Sardine :   Un zeste de Méditerranée
n°6 Nath de Pourquoi je grossis :  Petits délices… pour grands gourmands
n°7 Gordana des Recettes à gogo :  Préparons nos picnics de printemps 
n°8: Audrey de Cooking n co : Saveurs d’Asie
Foodista Challenge spécial : Le printemps 
n°9 Adeline de Cook’N Blog : Et si on se rafraîchissait avec des glaces ?
n°10 Margaux de Verveine citron : La tarte aux fruits
n°11 Gwen  de Tisser Pâtisser: La Vanille en veux-tu en voilà
n°12 Cyrielle de Cyrielle Gourmandise : Autour d’un Tea Time
n°13 : Maeva de Cook a life ! by Maeva : Et si on en rajoutait une couche ? 
n°14 : Valérie de I love cakes : La magie de Noël
n°15 : Déborah de Maman pâtisse : La dolce vita


mercredi 3 février 2016

Bianchini comme en Sardaigne


Je l'avais évoqué dans la recette précédente, aujourd'hui vous aurez 2 recettes pour le prix d'une ;-) 

Après avoir vu la proposition d'Hélène de Rock the Bretzel (oui c'est aussi la journée des Hélène ^^) pour cette nouvelle édition de la Bataille food, j'ai tout de suite eu une idée ! Le thème qu'elle a choisi est le suivant : 

Il fallait bien évidemment des meringues mais il fallait aussi un ingrédient de saison. Parmi les suggestions se trouvait assez logiquement le citron. Et pour moi, meringue + citron = bianchini

On les nommes bianchinus ou biancheddus, ils ressemble à des meringues mais la consistance et la saveur sont différentes : voici les bianchini sardi :-)  

Si le goût est différent, c'est principalement en raison du zeste de citron qui parfume la meringue. La consistance, c'est le cœur d'amande toastées qui se cache à l'intérieur. Et comme l'avait prévu Hélène... je suis en passe de devenir moi aussi une meringue addict ^^

Alors je vous l'accorde, niveau originalité des ingrédients on a fait mieux. Mais la cuisine sarde est un peu ainsi : peu de choses et beaucoup de saveurs. D'ailleurs l'utilisation d'amandes avec des blancs d’œufs, des citrons et du sucre : c'est la même base que pour les amaretti sardi ! Comme quoi avec des produits identiques, on peut faire des recettes bien différentes. 
Ces bianchini qui comme leur nom l'indique en italien sont blanc (les miens sont un peu bronzés...) sont - à l'instar de presque tous les desserts venus de Sardaigne - tout secs en dehors de leur centre qui reste toujours un peu fondant autour des amandes. 

Comme vous pouvez le voir sur les photos, je suis loin d'être une championne de meringue... mais je ne pouvais pas rater une bataille ;-) 


Riz au lait à la vanille pour Papa... et pour Hélène


S'il y a un ingrédient que j'utilise peu dans ma cuisine, c'est la vanille. Pas que je n'aime pas ça - au contraire - mais je fais peu de préparation nécessitant son utilisation. D'ailleurs je crois que grande partie des recettes qui en contiennent sont liées à des défis. Il se trouve que l'ingrédient du mois pour les Recettes autour d'un ingrédient se trouve justement être la vanille. Mais il se trouve aussi qu'Hélène de Keskonmangemaman est la marraine de cette nouvelle édition du jeu lancé par Samar du blog Mes inspirations culinaires et Soulef du blog Amour de cuisine. 

Si j'ai eu l'idée de proposer cette recette - qui je vous l'accorde n'a rien d'innovant en elle-même - c'est parce qu'avec Hélène nous partageons désormais plus que de simples commentaires sur nos blogs respectifs. J'ai donc cherché quelque chose qui pourrait un peu parler de son blog (ou du moins y faire implicitement référence). 
Pour avoir rencontré ceux pour qui elle cuisine tous les jours et qu'elle nomme affectueusement ses raptors, je me suis dit que cela serait une belle idée de reprendre à mon compte ce "qu'est qu'on mange maman". 

Pourtant je n'ai pas d'enfant et chez moi, c'était plutôt mon papa qui savais cuisiner. Il m'a appris beaucoup de choses (notamment la pâte à chou) et j'ai le souvenir qu'il était déjà très friand de riz et de semoule au lait lorsque j'étais petite. 

Mon riz au lait (à la différence de beaucoup d'autres) est très peu sucré. Je l'aime ainsi - comme c'est le cas pour beaucoup de ces desserts assez rustiques - et surtout c'est meilleur pour la santé de mon papa ^^