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lundi 30 septembre 2013

Brioche façon Pain perdu à la Compotée de Quetsches

Cette semaine sera sous le signe des desserts... Mais contrairement à ce que j'ai fait ces derniers jours, pas nécessairement sous le signe de l'automne.

Je me contredis tout de suite avec le dessert minute que je vous propose puisque les quetsches font partie de ces fruits que j'adore et qui sont de saison :-)

Ici dans une version très gourmande car elles sont servies sur une "brioche perdue", la cousine du pain perdu... mais en meilleur (et en plus calorique aussi ^_^ ). 
Un petit truc rapide et facile pour un dessert sur le pouce ou un petit-déjeuner tardif :-)


Brioche façon pain perdu à la compotée de Quetsches (pour 2 personnes)
2 tranches épaisses de brioche (environ 3 cm d'épaisseur)
quetsches
1 CS de miel
100 g de lait
1 CS de sucre
1 œuf
1/2 cc de cannelle
1 CS d'eau

Dans un grand bol, battre l'œuf. Ajouter le lait, la cannelle et le sucre puis bien mélanger à nouveau. Réserver. 

Laver les quetsches puis les couper en deux et les dénoyauter. Dans une petite casserole, mettre les moitiés de quetsches, le miel et une CS d'eau à chauffer à feu doux pour au moins 5 minutes.
Lorsque les quetsches commence à colorer le jus en rose, les retirer du feu et les réserver. 

Découper deux tranches de brioches et les tremper rapidement dans le mélange à base d'oeuf.

Faire chauffer une poêle anti-adhèsive. Ajouter un peu de beurre et mettre les deux tranches de brioches à cuire à feu moyens, 2 minutes de chaque côté. 

Disposer les tranches de brioches encore chaudes sur le plat de service et les recouvrir de quetsches tièdes. Arroser l'ensemble avec le sirop formé par les fruits et servir immédiatement.



vendredi 27 septembre 2013

Tartelettes figues et mascarpone au miel de châtaigner... sans cuisson

Tartelettes sans cuisson... le retour ! Après les avoir faites un peu printanière puis très estivale... voici la tartelette du début de l'automne ;-)
Je ne sais pas vous, mais autour de chez moi, on commence seulement à voir les figues mûrir... C'est dire si le climat est propice à ce type de culture... Donc avec le retour du soleil, on découvre des petits fruits d'un beau violet foncé qui se cachent sous les grandes feuilles de figuiers :-)

Mais comme c'est un peu mon obsession en cette saison de transition, voici un dessert qui fait encore un aller-retour entre l'automne avec le miel de châtaignier que j'adore et l'été finissant avec de belles figues charnues.
Bonne tartelette à tous :-)


Tartelettes figues et mascarpone au miel de châtaigner (pour 4 personnes)
16 biscuits type Petits Brun
100 g beurre
6 grosses figues
3 CS de miel de châtaignier
1 CS d'eau

- Pour la crème de mascarpone :
125 g de mascarpone
1 petit œuf
1 CS de sucre

Préparer les fonds de tarte. Mettre les biscuits dans un sachet congélation, bien le refermer puis les écraser avec un rouleau à pâtisserie. Dans une casserole, faire fondre le beurre. Verser les biscuits écrasés dans un saladier puis y ajouter le beurre fondu. Bien mélanger afin d'obtenir une sorte de pâte humide et compacte. 

Dans des moules à tartelette tapissés de papier film, déposer la pâte obtenue en tassant bien. Les recouvrir de film alimentaire et les placer au réfrigérateur pendant au moins 1 heure, le temps que les tartelettes se solidifient. 

Laver les figues. En détailler 5 en petits quartiers et trancher la dernière en rondelles. Réserver. 

Préparer la crème de mascarpone. Séparer le blanc du jaune. Dans un saladier, battre le jaune avec le mascarpone et le sucre jusqu'à ce que le mélange devienne bien homogène. Dans un autre récipient, monter le blanc d’œuf en neige bien ferme (avec une petite pincée de sel). Ajouter délicatement l’œuf en neige à la préparation à base de mascarpone. Filmer et réserver au frais. 

Sortir les fonds de tartelettes du réfrigérateur et les démouler en faisant bien attention à ne pas les briser (si c'est le cas, faites fondre un tout petit peu de beurre, reformer la tartelette et ajouter le beurre fondu sur la "fissure" avant de la repasser quelques minutes au frigo). 

Sur les fonds de tartelettes, répartir la crème de mascarpone puis disposer les figues en commençant par une rondelle au centre puis les petits quartiers autour (l'idée est de faire un petit soleil, mais la disposition ne change pas le goût donc vous pouvez laisser libre cour à votre imagination). 

Au moment de servir, faire tiédir le miel de châtaignier avec la cuillère d'eau dans une petite casserole. En napper les tartelettes et servir. 



mercredi 25 septembre 2013

Polenta à la Tomate et Crème de Saint-Marcellin

Pour moi, polenta = automne ou hiver. C'est d'une manière générale un plat que j'aime beaucoup pour son côté crémeux et réconfortant. D'habitude, je ne le cuisine que durant ces périodes et avec des produits correspondants à ces saisons.

Mais comme le temps s'y prête (il fait un beau soleil) et la production de ma maraîchère aussi (il lui reste encore des tomates mûres avant le grand moment des tomates vertes) et bien la polenta s'habille aux couleurs de l'été !

Une petite sauce tomate qui se marie gentiment avec le Saint-Marcellin, le tout agrémenté de quelques feuilles de basilic... Oui, c'est la transition en pente douce vers l'automne pour dire à l'été qu'il reste le bienvenue et que l'on attend déjà le prochain avec impatience :-)


Polenta à la tomate et crème de Saint-Marcellin (pour 4 personnes)
350 g tomates bien mûres (à défaut, 300 g de tomates pelées de bonne qualité)
100 g de Saint-Marcellin
1 gousse d'ail
1 CS d'huile d'olive
Quelques feuilles de basilic
1 toute petite pincée de piment

250 g de polenta pré-cuite
125 cl d'eau
1 cc de sel
1 CS d'huile d'olive

Laver les tomates, les peler (vous pouvez les plonger quelques minutes dans l'eau bouillante après avoir former une croix au couteau sur la partie postérieure de la tomate pour faciliter l'opération). Les découper en petits dés et réserver.

Dans une poêle anti-adhésive, faire revenir doucement l'ail haché dans l'huile d'olive. Lorsque l'ail devient translucide, ajouter le piment, mélanger, puis ajouter les tomates coupées en dés. Saisir à feu assez élevé pendant 1 minutes puis baisser le feu et laisser cuire pendant 10 bonnes minutes, le temps que les tomates se délitent complètement. En toute fin de cuisson, ajouter le Saint-Marcellin coupé en petit morceaux et le laisser fondre dans la sauce tomate. 

Pendant ce temps, mettre l'eau à bouillir dans un grand faitout. Lorsqu'elle arrive à ébullition, ajouter le sel, mélanger puis verser la polenta en pluie tout en tournant afin qu'elle ne fasse pas de grumeaux. Continuer à cuire à feu très doux pendant environ 5 minutes. La polenta est prête lorsqu'elle se décolle des parois. Ajouter l'huile d'olive et mélanger à nouveau. 

Verser la polenta dans des assiettes creuses, former un puits et y verser la sauce tomate / Saint-Marcellin. Ajouter quelques feuilles de basilic et servir bien chaud.


lundi 23 septembre 2013

Conchiglie rigate aux Aubergines et Crème Pignons Gorgonzola

Les aubergines s'en vont... Elles mûrissent de moins en moins rapidement, elles sont moins gorgées de soleil ; ça sent la fin de cette période bénie où elles poussent à profusion. 
Alors pour me consoler, je les prépare une dernière fois (j'espère que ça n'est pas véritablement le cas ^_^ ) dans une recette qui se veut un peu plus automnale que les précédentes

En réalité, les produits n'ont rien qui les lient particulièrement à l'automne, mais le résultat me fait beaucoup pensé à cette saison. Peut-être le côté crémeux du gorgonzola qui annonce les petits plats réconfortants et les pignons de pin comme préambule aux noix et noisettes qui vont bientôt arriver. 

Heureusement que l'aubergine est là pour assurer une transition en douceur ;-)


Conchiglie rigate aux Aubergines et Crème pignons gorgonzola (pour 4 personnes)
250 g d'aubergine (une petite)
70 g de gorgonzola
2 CS de crème fleurette
2 CS de pignons de pin
2 CS d'huile d'olive
1 gousse d'ail
Un peu de parmesan fraîchement rapé (facultatif)
Une pincée de piment
Sel

Laver l'aubergine puis la découper en petits cubes. Dans une poêle anti-adhésive, faire revenir l'ail haché et le piment dans l'huile d'olive. Lorsque l'ail devient translucide, ajouter les aubergines et augmenter le feu. Les saisir puis les faire cuire à feu plus doux pendant une bonne dizaine de minutes. Il peut être nécessaire d'ajouter un peu d'huile lors de la cuisson, les aubergines en absorbant beaucoup (si vous souhaitez alléger un peu, utilisez de l'eau). 

Dans un faitout, faire bouillir une grande quantité d'eau. Lorsqu'elle arrive à ébullition, saler puis ajouter les conchiglie rigate. Les faire cuire le temps indiqué. 

Dans une petite poêle anti-adhésive, mettre les pignons de pin à toaster sur un feu élevé pendant 5 minutes. Les réserver. 

Pendant que les pâtes cuisent, et lorsque les aubergines sont presque prêtes, ajouter le gorgonzola en petit morceaux. Le laisser fondre à feu doux puis lier en ajoutant la crème puis les pignons de pain.

Lorsque les pâtes sont cuites, bien les égoutter puis les mélanger à la sauce. 

Juste avant de servir, râper un peu de parmesan sur les pâtes. 

dimanche 22 septembre 2013

Pancakes Pomme et Mûres à la Farine de Châtaigne

Vous l'avez peut-être déjà remarqué, le couple pommes / mûres est une association que j'aime bien. Mais en ce dimanche matin, et pour souhaiter la bienvenue à l'automne qui arrive avec un peu de soleil dans ses valises, j'ai fait des pancakes ! Des pancakes à la pomme, à la mûre et... à la farine de châtaigne (automne oblige). Quant au yaourt dans les pancakes, c'est une (mauvaise ?) habitude prise depuis longtemps :-)

L'assemblage des fruits avec le goût légèrement fumé de la farine de châtaigne donne un côté très végétal et automnal aux pancakes. Et puis la petite teinte rose qu'ils prennent leur donne un certain charme ;-)


Pancakes pomme et mûres à la farine de châtaigne (pour 2 personnes)
40 g de farine de châtaigne
20 g de farine de blé
1 cc rase de levure chimique
1 oeuf
1 pomme
1 grosse poignée de mûres + quelques unes pour la décoration
2 CS yaourt nature
3 CS d'eau
1 CS bombée de sucre
1 pincée de sel
Du sirop d'érable

Préparer la compote (même la veille). Laver les mûres et la pomme puis la peler. Couper la pomme en petits cubes et la mettre avec les mûres et l'eau dans une casserole. Faire cuire à couvert et à feu doux pendant 10 à 15 minutes. La compote doit être relativement liquide. Lorsque la compote est cuite, la passer au tamis afin de la rendre homogène et de retirer les petits grains des mûres. Laisser refroidir la compote puis la filmée et l'entreposer au réfrigérateur. 

Dans un saladier, mélanger les farines et la levure. Former un puis et y verser le jaune d'oeuf légèrement battu, le yaourt et la compote pomme mûre refroidie. Mélanger le tout de la 

Dans un autre récipient, monter les blancs en neige avec une petite pincée de sel pour faciliter l'opération. Les incorporer délicatement avec une spatule à l'autre mélange. 

Dans une poêle bien chaude, faire fondre un peu de beurre ou d'huile puis baisser le feu. Y verser une petite louche de pâte en formant des disques (l'épaisseur est vraiment en fonction des goûts). Cuire à feu moyen environ 3 minutes de chaque côté jusqu'à ce qu'ils gonflent et foncent un peu. 
Les déposer sur du papier absorbant. 

Faire légèrement chauffer le sirop d'érable avec une CS d'eau dans une casserole et en arroser les pancakes tièdes avant de servir.

vendredi 20 septembre 2013

Melanzane a Funghetti... "Ceci n'est pas un champignon"

Encore des aubergines ? Mmm, oui ! Après avoir fait des pâtes, des tartes, voici les aubergines... toutes seules. 

Je vous ai déjà parlé de certaines de mes déconvenues culinaires avec l'italien avec les piments et autres préparations au titre un peu obscur, et bien cette fois, c'est "Lost in Translation" version aubergine ;-)
En effet, la première fois que F. m'a proposé de préparer des "melanzane a funghetti", je me suis dit "chouette, des aubergines avec des champignons !" (en réalité, cela aurait pu être vrai si la recette avait eu pour nom "melanzane ai funghetti", ce qui n'aurait tout de même pas eu beaucoup de sens).
Je vous laisse donc imaginer ma tête lorsque j'ai vu que ces fameuses aubergines était des aubergines... aux aubergines. Heureusement que la préparation est parfumée et goûteuse, cela m'a permis de me remettre de cette désillusion :-)

Cette recette est un grand classique du sud de l'Italie (typique de la cuisine napolitaine) que l'on pourrait traduire par "aubergines comme des champignons" ou "à la manière des champignons". En effet, si on regarde des aubergine cuites en petit dés, la ressemblance avec certains champignons est frappante. Il y a différentes version, mais la principale variante est le fait de mettre ou non des tomates. 
Et attention les calories puisque ce plat est un plat qui vient en tant qu'accompagnement ! Ici, j'ai fait un peu plus light avec un peu d'eau à la place des quantités astronomiques d'huile... un des rares héritages culinaires que m'a transmis ma maman ^_^ 

Et comme j'aime bien jouer avec la nourriture (ça par contre, ça n'est pas bien), et bien j'ai vraiment fait des aubergines comme des champignons puisque j'ai utilisé un emporte pièce imitant cette forme pour découper mes aubergines. Alors certes, il reste plein de parties "non utilisées", mais on peut très bien faire la recette en version "normale" avec des aubergines coupées en petits cubes (rassurez-vous je ne renie pas toute mes convictions, j'ai fait des pâtes avec le reste de aubergines).

Une recette rapide et pleine de saveur pour un déjeuner de dernière minute :-)


Aubergines comme des champignons (pour 2 personnes)
250 g d'aubergines (une moyenne)
2 gousses d'ail
3 CS d'huile d'olive
De l'eau
Une vingtaine de feuilles de basilic
Une pincée de piment
Sel

Laver l'aubergine. Retirer le pédoncule puis la découper en forme de petit champignon (ou plus traditionnellement et plus simplement en petits cubes). Les saler légèrement pour leur faire perdre un peu de leur eau et les réserver. 

Dans une poêle anti-adhésive, mettre l'huile d'olive à chauffer doucement avec le piment et l'ail préalablement haché. Lorsque l'ail devient translucide, ajouter les aubergines et augmenter le feu. Faire sauter les aubergines pendant une dizaine de minutes. Il sera nécessaire d'ajouter un peu de liquide lors de la cuisson. Soit vous faites fi des calories et vous ajoutez de l'huile d'olive, soit vous être plus raisonnable et vous ajoutez un peu d'eau. 

Retirer le plat du feu, ajouter les feuilles de basilic grossièrement coupées, mélanger puis rectifier l'assaisonnement. 

Servir tiède ou même froid (le lendemain par exemple après avoir conservé les aubergines filmées au réfrigérateur). 


mercredi 18 septembre 2013

Mini Blueberry Pie

Pour oublier un peu le temps un peu gris, je vous propose un voyage last-minute sans quitter votre cuisine... départ pour les Etats-Unis et ses Blueberry Pie !
Plus qu'une tarte, c'est une tourte puisque la tarte sucrée est recouverte d'une abaisse. Je ne suis jamais partie aux Etats-Unis, mais j'ai eu l'occasion d'en goûter de très bonnes en Angleterre... sans demander la recette (erreur importante). 
Mais pour trouver la technique, je suis allée me promener chez la prêtresse du bon goût à l'américaine, Martha Stewart. La recette n'est pas l'original puisqu'en réalité, la blueberry pie contient de la fécule de maïs, principalement pour densifier l'écrasé de myrtille qui se trouve à l'intérieur et qui en cas contraire risque de couler un peu. 
Ici, j'ai opté pour de la poudre d'amande pour le goût, mais aussi parce qu'elle se présente dans ce cas comme une bonne alternative à la farine de maïs. La version mini, c'est un peu mon grand dada concernant les desserts, donc m'y tiens :-)


Mini Blueberry Pie (pour 4 personnes)
Pour la pâte brisée :
250 g de farine
150 g de beurre
100 g de sucre
1 œuf
1 petite pincée de sel

350 g de myrtilles
4 cs de sucre en poudre
4 cs de poudre d'amande
Le zeste d' 1/2 citron {un petit citron}
1 œuf

Préparer la pâte brisée. Dans un saladier, tamiser la farine, le sucre et le sel. Former un creux au centre puis ajouter le beurre encore froid coupé en dés. Travailler rapidement avec le bout des doigts pour obtenir la consistance sablée. Ajouter l’œuf légèrement battu et travailler jusqu'à ce que la préparation devienne homogène. Former une boule.

Emballer la boule de pâte dans du papier film et la laisser au réfrigérateur pendant au moins une heure. Seule la moitié de la pâte brisée sera utilisée, l'autre moitié peut être congelée emballée dans du papier film.

Laver les myrtilles à l'eau claire. Dans un saladier, écraser la moitié des myrtilles (conserver l'autre moitié entière à part) puis ajouter le sucre et la poudre d'amande et bien mélanger.

Sortir la pâte du réfrigérateur, la laisser quelques minutes à température ambiante puis abaisser la pâte et en recouvrir les moules. Piquer le fond avec une fourchette et verser de manière égale la préparation à base de myrtilles écrasées sur les fonds de tarte. Ajouter le reste des myrtilles entières puis ajouter la deuxième abaisse de pâte pour recouvrir l'ensemble. Avec un couteau pointu, former des décorations (cela permet surtout à la vapeur de sortir des petites tourtes).

Battre l’œuf et en badigeonner le dessus des tourtes. Entreposer une demi-heure au frigo.

Préchauffer le four à 200°. Enfourner les petites tourtes à cette température pour 20 minutes puis abaisser à 170° pour les 30 à 40 minutes restantes.

Sortir du four et laisser tiédir avant de démouler. Servir tiède ou froid (avec un peu de crème fraîche pour les plus gourmands).



mardi 17 septembre 2013

Tarte fine à l'Origan, aux Aubergines et à l'Ovinfort

Le sous-titre de cette recette aurait pu être "Mi manca Sassari"... Pourquoi cette crise de nostalgie me direz-vous ? Parce que c'est de là que viens la recette. Non pas qu'elle soit typique de la ville, mais elle est la reprise de celle réalisée là-bas par une personne qui m'est chère. Je l'avais déjà mentionnée indirectement puisque c'est elle la reine de sushis :-) 
Cette fois, pas de sushi, mais une recette sur le pouce lors de sa naissance. Un reste de pâte brisée à l'huile d'olive et au thym, un reste d'aubergines frites et un peu d'Ovinfort sarde (une variante du Roquefort français qui fait visiblement fureur aux Etats-Unis et au Canada). Pour un plat improvisé, j'ai trouvé ça vraiment excellent et je vous livre ici une idée de la recette puisque bien sûr, je n'en ai pas eu tous les secrets ;-) 


Tarte fine Origan, Aubergine et Ovinfort (pour 4 à 6 personnes)

Pour la pâte brisée à l'huile d'olive :
250 g de farine
40 g d'huile d'olive
40 g d'eau froide
1 oeuf
1 cc de sel
2 cc d'origan

Pour la garniture :
6 CS bombées de Caviar d'aubergine (la recette ICI)
200 g d'aubergine (une petite)
100 g d'Ovinfort {ou de Roquefort}
Une pincée de sel
Huile d'olive (pour frire les aubergines)

Préparer la pâte brisée (même la veille). Dans un saladier, mélanger la farine, le sel et l'origan. Ajouter l'huile d'olive et mélanger. Ajouter ensuite l’œuf légèrement battu et continuer à malaxer la pâte. Petit à petit, verser l'eau tout en continuant à mélanger jusqu'à l'obtention d'une pâte homogène (elle sera moins ferme qu'une pâte brisée classique). Former une boule et l'entreposer au réfrigérateur emballée dans du papier film pour au moins 2 heures.

Préparer le caviar d'aubergine comme indiqué ICI.

Laver l'autre aubergine. La découper en rondelles très fines et les déposer sur du papier absorbant. Mettre l'huile d'olive à chauffer dans une grande poêle (ou une friteuse) et une fois l'huile bien chaude, y plonger 5 à 6 rondelles d'aubergines à la fois. Les retourner régulièrement et les sortir une fois qu'elles sont légèrement dorées. Les déposer sur du papier absorbant et les presser délicatement pour en faire sortir le surplus d'huile. Saler. Procéder ainsi avec l'ensemble des rondelles d'aubergine.

Préchauffer le four à 180°. Sortir la pâte brisée du réfrigérateur et l’abaisser finement sur un plan de travail fariné. La déposer sur la plaque du four préalablement recouverte de papier cuisson puis la piquer avec une fourchette (pour éviter qu'elle gonfle lors de la cuisson à blanc).

Enfourner la base de la tarte pendant 15 minutes. La sortir du four et y étaler le caviar d'aubergine puis y déposer les rondelles d'aubergines frites ainsi que la moitié de l'Ovinfort émietté. Enfourner pour 10 autres minutes.

Sortir la tarte du four et la parsemer du reste de fromage émietté ainsi que de quelques pincées d'origan avant de servir.


NOTE :
Hors-saison, à la place des aubergines normales, vous pouvez utiliser des aubergines sous-huile. Dans ce cas, passez l'étape de la friture et bien éponger vos aubergines à l'huile avant de les disposer sur le fond de tarte.



samedi 14 septembre 2013

Tartines apéritives Céleri, Chèvre et Noix

C'est samedi et c'est pas ravioli, mais apéro ! Bon, je sais on a connu mieux comme maxime pour conduire sa vie, mais c'est une idée parmi d'autres... 

Le souci, c'est que ces derniers jour, la météo ne se prête plus aux longues soirée passées dans le jardin à grignoter, un verre de jus de raisin à la main... L'automne arrive à grand renfort de nuages gris et de gilets en laine. Donc histoire de faire la paix avec la météo, même les apéritifs prennent une couleur résolument automnale. On met des noix et du miel de châtaignier pour se souvenir que l'automne, c'est aussi une saison généreuse avec ceux qui n'ont pas de potager :-) 

Et on fait une préparation plus que rapide, pour retourner siroter sa tasse de tisane...


Tartines apéritives céleri, chèvre et noix (pour 6 pièces)
6 tranches de pain aux 6 céréales
30 g de céleri branche
30 g de noix + un peu pour la décoration
90 g de chèvre frais
1 cs de crème fleurette
1 cs de miel de châtaignier
Sel, poivre

Laver le céleri et le découper en petits dés.

Dans le bol du mixer, verser le céleri, les 30 g de noix, le chèvre frais et la crème fleurette. Mixer jusqu'à ce que la préparation devienne crémeuse et la plus homogène possible. Verser dans un bol et rectifier l'assaisonnement. 

Dans un petit bol, disposer les cerneaux de noix pour la décoration et les napper de miel de châtaignier (ou tout autre miel au goût amer et peu sucré).

Faire griller les tranches de pain. Déposer sur chaque tranche 1 grosse CS de la crème céleri et chèvre puis disposer un cerneau de noix au miel dessus.

Servir, pourquoi pas en entrée avec une salade assaisonnée à l'huile de noix. 


jeudi 12 septembre 2013

La Sapa d'Uva

La sapa - ou Sa Saba en sarde - ce n'est pas une confiture (il n'y a pas d'ajout de sucre) mais la cuisson y fait fortement penser. Sa conservation est celle de la confiture et parfois son usage aussi (c'est très bon sur une tartine ou dans un yaourt).

Avant que l'usage du sucre se diffuse, elle était utilisée en Sardaigne - avec le miel - pour faire des gâteaux. Aujourd'hui, on l'utilise dans des desserts comme les Tiricche ou la Torta di Sapa. Traditionnellement, elle est préparée avec le moût du raisin - la Sapa di mosto d'Uva - mais sauf à réaliser votre propre production vinicole, j'ignore si l'on peut en trouver. Mais comme le moût est lui aussi filtré (pour retirer la peau, les grains et les impuretés) il est possible de le réaliser avec des raisins entiers.
On trouve cette préparation ailleurs en Italie - avec des différences de consistances principalement - comme en Emilie-Romagne, mais aussi en Frioul, dans une brioche de Noël délicieuse, la Gubana. La recette ou plutôt les modalités de préparation (puisque l'ingrédient est unique : le raisin) sont tirés du livre "La cucina tradizionale dei Sardi", que j'ai essayé de rendre un peu plus précise.

La réalisation est très longue - plus de cinq heures - mais rassurez-vous, il est possible de faire quelques chose à côté... et le jeu en vaut la chandelle :-)


La Sapa de raisin (pour approximativement un pot d'une marque bien connue)
environ 3 kg de raisins de bonne qualité {blanc ou noir, peu importe}

Bien laver les raisins puis l'écraser grossièrement. Les passer au tamis afin d'éliminer les grains et la peau (si vous êtes super courageux, vous pouvez aussi les épépiner et les éplucher à la main...).

Dans un grand faitout, mettre le "jus" ainsi obtenu à cuire à petit bouillon pendant 6 à 7 heures (je sais, c'est très long...). Mélanger régulièrement afin que la préparation n'attache pas. La sapa est prête lorsqu'elle commence à brunir et à caraméliser. Lors de cette dernière phase, il faut remuer presque de manière continue pour éviter que la préparation attache. La couleur obtenue dépend très largement de la couleur du raisin utilisé, avec le raisin rouge, la préparation est presque noire. 

La verser dans les pots stérilisée et les retourner. Laisser refroidir.


NOTE :  En fonction de l'usage que vous souhaitez en faire, la préparation varie légèrement. En Sardaigne, la Sapa est souvent une sorte de sirop très dense et visqueux. Si vous désirez préparer des gâteaux, il faudra atteindre une consistance plus épaisse proche de celle d'une confiture. 


mardi 10 septembre 2013

Compote Mûres, Pommes et Réglisse

S'il y a une chose que je n'aime pas, c'est jeter les fruits un peu abimés (ni les légumes d'ailleurs). Donc quand je me suis retrouvée à la tête de 4 pommes un peu malmenées, je me suis dit que j'allai utiliser les parties consommables en faisant une compote. Mais la compote de pomme, c'est un peu triste et comme la nature a été généreuse en mûres cette année (en tout cas, en ce qui me concerne) et bien ma compote de pomme est devenue au dernier moment une compote pomme / mûre.

Et pourquoi la réglisse ? Pour changer un peu... J'aime bien son goût qui a accompagné mon enfance sous forme de bonbons, de bâtons et même de glace :-) J'en ai vraiment mis un soupçon, le goût étant assez prononcé, le risque était de couvrir la saveur des autres produits (et par une expérience malencontreuse, je vous assure que ça devient très... particulier ;-) 


Compote mûres, pommes et réglisse (pour 4 personnes)
4 pommes
3 grosses poignées de mûres
2 CS d'eau
1 CS de sucre
1 pincée de réglisse réduite en poudre

Bien laver les mûres. Laver et peler les pommes puis les couper en gros dés.

Dans un faitout, mettre les pommes, les mûres, le sucre et l'eau. Faire cuire à feu doux pendant 20 minutes. En fin de cuisson, ajouter la réglisse, bien mélanger et retirer du feu.

Mixer la préparation pour la rendre homogène. Si vous souhaitez retirer les petits grains des mûres, tamisez simplement la compote. Laisser refroidir et entreposer quelques minutes au réfrigérateur avant de servir. 

lundi 9 septembre 2013

Le n°15 de Yummy est en ligne... ça donne envie que les feuilles tombent !



Voici le retour du rendez-vous gourmand de chaque nouvelle saison... le dernier numéro du magazine Yummy bien sûr !  Cette fois, c'est un automne loin d'être morose qui vous attend... Prunes, poires, noisettes et courges sont là et mettent de la couleur et du goût dans nos assiettes ! Et je dois dire que la recette de Camembert rôti aux noisettes et tomates séchées me fait les yeux doux (si je peux m'exprimer ainsi). 

Vous retrouverez aussi ma petite participation dans la rubrique "Idées autour de la pommes" dans laquelle le magazine laisse la parole aux réseau sociaux et où pourrez notamment lire mon idée pour accommoder les pommes en version salée (beurre demi-sel et calvados de rigueur ;-) 

Vous pouvez le feuilleter en ligne ICI
et le télécharger ICI

Bonne lecture à tous !


dimanche 8 septembre 2013

# Bataille Food 5 #

#Logo by Jenna#
Après ces 4 premières éditions de la Bataille, j'ai eu le privilège d'être désignée par Gwen de Mon p'tit coin gourmand pour être l'organisatrice de la 5ème Bataille Food

Dans ce défi culinaire entre blogueurs et passionnés de cuisine créé par Jenna, il n'y a ni gagnant, ni perdant (et ça, j'aime bien). Chaque premier mercredi du mois, les participants réalisent un plat sur un thème imposé... et j'ai l'honneur d'en être à l'origine pour cette édition.

La clôture du défi et la publication de vos photos et recettes auront donc lieu le MERCREDI 2 OCTOBRE 2013 A 18h. Vous pouvez vous inscrire en commentaire sous ce post ou sur ma page Facebook jusqu'au lundi 30 septembre. 

Maintenant le thème...
Ça ne surprendra personne, le thème sera... Italien ! 

"Aux couleurs de l'Italie"


Sucré ou salé, il s'agit de réaliser un plat mais... avec les couleurs du drapeau italien (sortez vos courgette, tomates, crème fraîche, pistaches, fruits rouges et autres produits du genre). Donc à vous de réinterpréter un plat français, italien, espagnol, tunisien, chinois, martien... aux couleurs de l'Italie !


Pour ne pas attendre le jour J pour enregistrer vos photos, je m'emploie déjà à créer un tableau secret sur Pinterest, que je mettrai à jour régulièrement. 

Le mercredi 2, il faudra poster votre photo ET votre recette sur votre blog et/ou page Facebook, en mentionnant les noms des participantes (ne vous inquiétez pas, il y a la liste en dessous pour vos copy-cut) et en ajoutant les liens suivants : 

http://bistrodejennablog.over-blog.com/battle-food {la page d'origine expliquant les règles du jeu}




J'espère que ce défi vous inspirera ! J'ai déjà hâte de voir vos réalisations :-)

En route pour la #BatailleFood5 ! Je vous attends :-)

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Liste des participant(e)s à cette Bataille Food 5 : 



samedi 7 septembre 2013

Bruschetta Aubergine, Figues et Bleu d'Auvergne

Comment ça je suis obsédée par les aubergines ? Mmm... oui, un peu en effet. Mais j'ai des excuses valables car :
1. C'est un de mes légumes préférés
2. C'est la saison et elle va bientôt se terminer (ce qui est peut-être un peu moins valable pour les figues... ouf !)
Je vous rassure tout de même, je n'ai pas mis de caviar d'aubergine cette fois, pour la bonne et simple raison que la saveur aurait été trop forte pour les figues. Mais je l'ai tout de même réduite en purée (je sais, je suis incorrigible). 
Quant au Bleu d'Auvergne, vous avez certainement remarqué que c'est un produit que j'aime beaucoup et c'est vrai que c'est un de mes fromages à pâte persillée préféré ! Celui-ci est au lait cru (celui de Jean-Louis, producteur de fromages et accessoirement mon dealer de Cantal et de Salers).
Je trouve que le mariage des trois produits fonctionne assez bien et donne une petit côté d'été qui se prolonge à ce début Septembre :-)


Bruschetta Aubergines, Figues et Bleu d'Auvergne (pour 10 pièces)
10 petites tranches de pain aux graines de lin {ou d'un autre pain aux céréales}
4 grosses figues bien mûres
150 à 200 g d'aubergine {une petite}
30 g de Bleu d'Auvergne
Huile d'olive
Une petite pincée de piment
Sel

Laver les figues. Laver l'aubergine et la découper en deux. Les peler puis les découper en petits cubes. Dans un faitout, mettre l'huile d'olive puis l'aubergine et saler. La faire cuire à feu doux pendant une bonne vingtaine de minutes (jusqu'à ce qu'elle prenne presque la texture d'une compote pleine de gros morceaux. En fin de cuisson, ajouter la pincée de piment et bien mélanger. Retirer du feu et laisser refroidir.

Une fois l'aubergine tiède, la réduire en purée au mixer (si elle est un peu épaisse, délayer avec un peu d'huile d'olive). Réserver.

Faire griller les tranches de pain (peu si vous avez l'intention de servir les bruschette chaudes).

Sur chaque tranche de pain, déposer 2 cs de purée d'aubergine, 2 rondelles de figues et quelques miettes de Bleu d'Auvergne. Servir.


NOTE : si vous souhaitez servir le bruschette tiède, passez les 2 - 3 minutes sous le grill bien chaud du four. Dans ce cas, la saveur du fromage sera beaucoup plus présente.

jeudi 5 septembre 2013

Rotelle Caviar d'Aubergine et Chèvre

En pleine saison des aubergines, je ne résiste pas à l'envie de les préparer en caviar... Une préparation toute simple, mais pleine de saveurs. Le seul ennui, c'est que même si je peux être avoir une tendance à la monomanie sur un produit... le caviar d'aubergine sur du pain, au bout d'un moment ça devient laçant. 

Donc pour varier un peu les plaisirs, voici le caviar d'aubergine accommodé avec mon autre passion... les pâtes ! Ici ce sont des "rotelle", des petites pâtes qui tiennent leur nom de leur forme (comme souvent) celle d'une petite roue. En réalité, la recette s'adapte avec à peu près tous les styles de pâtes courtes, pourvu qu'elles aient des rainures ou des trous. Pourquoi ? Parce que comme ça, la sauce va aller se cacher dans les interstices et bien enrober les pâtes (blague à part, il y a des chercheurs de l'Université de Parme qui se sont penchés sur la question...). 

Niveau goût, l'aubergine (et en l'occurrence le caviar d'aubergine) voisine plutôt bien avec les fromages de toutes sortes. Les "laitages" italiens (mozzarella ou burrata à peine recouverte de caviar d'aubergine en tête), les fromages de chèvre (comme c'est le cas ici) ou même les fromages persillés type bleu d'Auvergne ou gorgonzola... 
A vous d'envisager des déclinaisons :-)


Pâtes caviar d'aubergine et chèvre (pour 2 personnes)
250 g de Rotelle
Caviar d'Aubergine (dont vous trouverez la recette ICI)
80 g de chèvre frais + deux cc bombées pour la décoration
Quelques feuilles de persil

Préparer le caviar d'aubergine comme indiqué ICI. Il est tout à fait possible de le préparer la veille, à condition de le conserver au réfrigérateur, recouvert de papier film au contact.

Faire bouillir un grand volume d'eau. Une fois arrivé à ébullition, saler l'eau puis jeter les pâtes et les faire cuire le temps indiqué en n'oubliant pas de tourner régulièrement. Pendant ce temps, dans une poêle anti-adhésive, mettre le caviar d'aubergine et le chèvre à chauffer à feu très doux. Les lier pour former une crème (si la consistance est trop épaisse, ajouter 1 à 2 CS d'eau de cuisson des pâtes). Rectifier l'assaisonnement et réserver.

Une fois cuites, égoutter les pâtes puis les ajouter à la crème d'aubergine et de chèvre. Bien mélanger, parsemer de quelques feuilles de persil frais et servir immédiatement.

mercredi 4 septembre 2013

Tartelettes aux Mirabelles et aux Raisins de Corinthe à la Sambuca

Jenna nous avais proposé la première édition... c'est déjà la 4ème Bataille Food ! Après l'apéritif proposé par Virginie de Little Bouillon, Mon p'tit coin gourmand propose comme thème les tartelettes !

Donc pour chercher l'inspiration, je ne suis pas allée très loin. Comme j'aime bien voyager... ma tartelette aussi voyage ;-)
Départ en voiture d'Isigny-sur-mer et première étape en Lorraine. Un avion plus tard, elle fait escale à Corinthe pour ensuite prendre un bateau qui la mènera en Italie. Un long périple qui lui permet d'avoir un goût très particulier. Les mirabelles et les raisins secs prennent un petit goût anisé qui en trompe plus d'un sur l'origine du parfum.

Quant à la recette, elle brille surtout par sa simplicité, mais c'est aussi comme ça que je les préfères :-)


Tartelettes Mirabelles et Raisins de Corinthe à la Sambuca (pour 4 personnes)
Une vingtaine de raisins de Corinthe
15 petites mirabelles
2 CS de Sambuca {ou tout autre alcool anisé}

Pour la pâte brisée :
250 g de farine
150 g de beurre doux d'Isigny
100 g de sucre
1 oeuf
1 pincée de sel

Préparer la pâte brisée. Dans un saladier, mélanger la farine, le sucre et le sel. Ajouter le beurre bien froid coupé en dés et travailler rapidement du bout des doigts afin d'obtenir la consistance sablée. Ajouter l'oeuf légèrement battu et travailler à nouveau jusqu'à ce que la préparation devienne homogène. Former une boule.

Entreposer la pâte en boule au réfrigérateur pendant au moins une heure. Comme seule la moitié de la pâte est utilisée, l'autre partie peut être congelée encore en boule, emballée dans du papier film.

Mettre les raisins dans un petit bol puis les recouvrir de Sambuca. Laisser macérer pour au moins une vingtaine de minutes, le temps que les raisins secs gonflent.

Laver les mirabelles puis les découper en deux pour les dénoyauter.

Préchauffer le four à 180°. Sortir la pâte brisée du réfrigérateur, la laisser dehors quelques minutes puis commencer à abaisser la pâte assez finement. La disposer dans les moules à tartelette. Piquer le fond de tarte avec une fourchette puis disposer les moitiés de mirabelles, la peau vers le haut. Dans les espaces vides, déposer des raisins secs à la Sambuca.

Enfourner pour 25 minutes. Laisser refroidir avant de servir. 


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#Logo by Jenna#

Et si vous voulez découvrir les autres recettes, voici les liens des différents blogs :



Autrement bio

mardi 3 septembre 2013

Saumon à l'Oseille // Retour vers la Cantine...

En ce jour de rentrée, j'ai essayé tant bien que mal de coller au thème ;-)

Aaah, le saumon à l'oseille de la cantine... Ou plutôt devrais-je dire "beurk" le saumon à l'oseille de la cantine (pour moi en tout cas). Il a hanté mes cauchemars gustatifs pendant des années, même après avoir arrêté le fréquenter la cantine. Puis un jour, en piquant dans le plat de mon voisin au restaurant - mauvaise habitude qui me poursuit, mais que contrairement à certains, j'accepte très bien en retour -  j'ai finalement découvert ce que pouvait être le saumon à l'oseille. Un plat très simple, aux goûts francs et avec un côté presque acidulé.

Dans mon souvenir d'enfant, le plat était surtout amer et je pense que c'est cet aspect qui me déplaisait principalement, au delà de mon refus systématique de manger du poisson. Et en regardant un peu ce qui se tramait dans les livres de cuisines, j'ai découvert que c'est la trop longue cuisson de l'oseille qui renforce ce côté amer à l'extrême. Donc en suivant les grands principes des frères de la Maison Troisgros qui sont à l'origine la recette, j'ai décidé de faire mon premier saumon à l'oseille. Et franchement, c'est bien meilleur qu'à la cantine ;-)

Bonne rentrée à tous :-)


Saumon à l'oseille (pour 4 personnes)
4 pavés de saumon
200 g d’oseille
1 petite échalote
1/2 verre de vin blanc
3 grosses CS de crème fraîche
30 g de beurre
1 CS d'huile d'olive
Une pincée de noix de muscade fraîchement râpée
Sel, poivre

Laver l'oseille à l'eau claire. L'équeuter et retirer la partie dure au centre de la feuille.

Dans une poêle, faire revenir à feu doux l'échalote émincée finement dans le beurre. Lorsqu'elle devient translucide, ajouter le vin blanc et laisser réduire pendant une petite dizaine de minute. Ajouter l'oseille découpée en lanières grossières ainsi que la crème fraîche puis laisser cuire doucement 5 à 7 minutes. Rectifier l’assaisonnement, râper un peu de noix de muscade sur la crème, mélanger et réserver.

Retirer les grosses arrêtes du saumon. Saler et poivrer les pavés et les mettre à cuire dans une poêle bien chaude avec un peu d'huile d'olive. Les faire cuire entre 10 et 15 minutes (en fonction de l'épaisseur) en les retournant à mi-cuisson.

Dans des assiettes, répartir la sauce à l'oseille puis poser par dessus les pavés de saumon. Servir immédiatement.

dimanche 1 septembre 2013

Crumble aux Prunes et aux Spéculoos

Petit à petit, la rentrée s'approche. L'automne n'est pas encore là, mais déjà prunes, mûres et raisins sont sur les étals des marchés. C'est donc l'occasion d'en profiter et de faire plein de desserts fruités ! Aujourd'hui, c'est un crumble de prunes que je vous propose.

La partie la plus compliquée à réaliser dans un crumble, c'est... le crumble. Cette petite croûte croustillante qui donne son nom au plat ("crumble" en anglais signifie s'écrouler, tomber en miettes, ce qui prend tout son sens au regard de la préparation puisque la farine et le beurre tombent sous forme de grosses miettes sur les fruits). Si le crumble n'est pas bien réalisé, le résultat est un peu pâteux et surtout pas très agréable. Mais comme on a aussi le droit d'être paresseuse maligne en cuisine, on peut très bien ajouter un ingrédient qui sera croustillant, peu importe la préparation ;-)
C'est le cas ici, puisque les spéculoos apportent un croustillant supplémentaire au crumble, ce qui le rend inratable :-)

Le gout de cannelle des spéculoos se marie très bien avec les prunes et donne un petit côté automnal (espérons-le anticipé) à la recette. 


Crumble aux Prunes et aux Spéculoos (pour 4 personnes)
500 g de prunes dénoyautées
12 spéculoos
15 g de beurre + 50 g de beurre bien froid
1 cs de vergeoise + 20 g
75 g de farine
1/2 cc de levure chimique

Laver les prunes et les dénoyauter. Les découper en quartiers et les mettre à compoter dans une poêle anti-adhésive avec les 15 g de beurre et la cs de vergeoise. Faire cuire pendant environ 15 minutes, le temps que les prunes deviennent plus moelleuses. Si les prunes sont très mûres, diminuer le temps de cuisson à 10 minutes. Si elles sont peu sucrées, ajouter une autre cuillère de vergeoise.Afin d'éviter que les prunes ne se dessèchent, il peut être nécessaire d'ajouter un peu d'eau lors de la cuisson.

Mettre les spéculoos dans une poche à congélation, bien la refermer puis écraser grossièrement les biscuits avec un rouleau à pâtisserie. Il est aussi possible de mixer les spéculoos, mais ils risquent de devenir une véritable poudre, beaucoup moins intéressante au niveau de la texture.

Dans un saladier, verser la farine, les 20 g de vergeoise, la levure chimique, la moitié des miettes de spéculoos et mélanger. Ajouter ensuite le beurre froid coupé en dés et frotter du bout des doigts afin d'obtenir cet effet de grosses miettes.

Préchauffer le four à 180°. Dans une tourtière, déposer 2 cs de miettes de spéculoos dans le fond, puis verser l'ensemble des prunes. Ajouter deux autres cuillères à soupe de miettes sur les prunes et parsemer généreusement de pâte à crumble. Répartir les restes de spéculoos sur le dessus et enfourner (sur la plaque chaude du four) pour une demi heure, jusqu'à ce que le dessus du crumble commence à brunir et que le jus des prunes remonte sur les bords de la tourtière.

Servir encore tiède (mais pas chaud) avec un peu de glace à la vanille pour les plus gourmands :-)