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lundi 31 août 2015

Glace aux 3 pêches


Je vous en parlais dans un article précédent, j'ai découvert une bonne quantité de fruits et légumes - et de manières de les accommoder - en arrivant en Italie. Si l'épisode du "fico d'India" a été rapidement résolu (il n'y en a certes pas en Limousin mais il existe un nom français pour les désigner) la recette d'aujourd'hui contient un ingrédient dont j'ignore toujours le nom en français : la percoca.

Il s'agit d'une pêche puisque comme beaucoup d'autres (notamment la pêche blanche et la nectarine qui l'accompagnent dans cette recette) elle fait partie de l'espèce Prunus persica. Pour vous donner une idée de ce à quoi elle ressemble (en dehors de sa photo), je pourrais vous la décrire comme étant à mi-chemin entre la nectarine jaune (pour la couleur de la chair et la saveur) et les petites pêches que l'on trouve sur les arbres qui a la différence de celle qui arrivent au supermarché on encore leur petit duvet. La texture de  la chair serait également plus proche d'une pêche. 
Toujours est-il que ce fruit est très répandu dans le partie sud de l'Italie - la percoca macérée dans le vin rouge est un classique - et que si l'un d'entre vous reconnaît un fruit familier... Je veux bien connaître son nom :-)

Pour ce qui est de la préparation en elle même, j'ai découvert grâce à Florence du blog Un Flo de bonnes choses qu'il n'était en réalité pas nécessaire de chauffer le lait (ou la crème) pour obtenir une bonne glace. Solution paresseuse qui en théorie m'a tout de suite convaincue ;-)
La chose positive c'est que le passage à la pratique c'est avéré un véritable succès !

Concernant les fruits, rassurez-vous si vous ne trouvez pas de percoca, vous pouvez tranquillement la remplacer par n'importe quel autre type de pêche... Je l'ai utilisée aussi pour le plaisir de vous parler de ce fruit que j'aime :-)

Beau début de semaine et pour ceux qui sont concernés, bonne rentrée !


mercredi 26 août 2015

Sarde a beccafico { Sardines farcies comme en Sicile }

Qui aime les sardines lève la main ! Ce plat est fait pour vous ;-) 

Aujourd'hui nous sommes encore est toujours en Italie, encore et toujours dans une île, mais pas la même île que d'habitude puisque je vous emmène en Sicile. Je vous propose une recette délicieuse qui d'une certaine manière m'a fait apprécier les sardines autrement que grillées (j'ai une sainte horreur de celles en boîte... mauvais souvenirs de cantine). 

Le nom un peu étrange - pour moi aussi parce qu'en Sardaigne on nomme le plus souvent les sarde "sardine" peut être pour éviter la confusion avec le nom des habitantes de l'île - du plat qui reprend le nom d'un petit oiseau (le beccafico c'est la fauvette) a plusieurs étymologies possible. La plus probable vient de la volonté de la faire ressembler aux plats servis à la noblesse sicilienne - les seuls à pouvoir chasser le gibier sur leurs terres - les queues des sardines disposées vers le haut les faisant ressembler à celle des petits oiseaux (dont on conservait très certainement le plumage pour la décoration des plat, bien kitsch mais très en vogue pendant des siècles partout en Europe). 

Il existe comme souvent beaucoup de variantes de la recette. Qui toaste la chapelure, qui ne la toaste pas. Qui met des anchois, qui n'en met pas. La liste est longue mais la version que je vous propose ici se rapproche de celle de Catane. La principale différence avec la version palermitaine - que vous trouverez sur le blog de ma copine Sophie puisque c'est dans cette région qu'elle réside - c'est la présence de pecorino dans la farce. Très honnêtement c'est ce qui me la fait préférer à l'autre version tout aussi bonne dans l'absolu. Autre petite variante mais en raison de la période de l'année, je n'ai pas mis d'orange comme dans la recette que j'avais - les oranges ne sont pas mûres en ce moment - mais j'ai remplacé par du citron dont certains sont déjà bien avancés sur les arbres :-)


vendredi 21 août 2015

Confiture de Figues au Citron (avec peu de sucre)


Si il y a un fruit d'été que j'aime par dessus tout, c'est bien la figue (même si j'ai bien peur de faire ce type d'affirmation pour beaucoup d'autres fruits). Chez moi il est très difficile d'en trouver qui soient bien mûres et sucrées à souhait - sur les arbres j'entends - mais en Sardaigne, les figuiers sont chargés de belles figues ! 

À cause de l'été très sec que nous avons eu, les fruits sont mûrs particulièrement tôt mais sont surtout extrêmement sucrés. Au point de faire éclater la fine peau qui les entoure... 

Du coup pour utiliser la quantité astronomique de fruits, nous avons fait des confitures. Nous en profiterons bien peu (retour oblige) mais elles feront sans aucun doute plaisir aux voisins et amis :-) 

La figue faisant partie des fruits très sucrés - je n'ai aucune idée des proportions mais la caramélisation à la cuisson est un bon indicateur - j'ai choisi de faire une confiture avec peu de  sucre. Pour avoir un gélifiant naturel, j'ai ajouté une toute petite pomme mais j'ai surtout légèrement parfumé la confiture avec du citron. 

Petite précision supplémentaire : comme elle contient peu de sucre, elle se conserve moins longtemps que la confiture standard et il ne faudra pas oublier de la conserver au frigo une fois ouverte.

mardi 18 août 2015

Carpaccio de veau, amandes concassées et huile d'olive parfumée à la mélisse

Pour cette Battle food, nous voici à nouveau en Italie. C'est cette fois Hélène du superbe blog Rock the Bretzel qui est à l'origine du thème d'aujourd'hui : le carpaccio
Plat assez récent - même si la cuisine piémontaise connait traditionnellement quelque chose de similaire - le carpaccio est né dans les années 60 à Venise. Guiseppe Cipriani, le propriétaire du Harry's Bar (à qui l'on doit également le délicieux cocktail Bellini) pour les besoins d'une cliente prépare un plat de viande crue. Inspiré par l'exposition sur le peintre Vittore Carpaccio, il lui donne son nom... le carpaccio est né :-) 

Après avoir longtemps cherché ce que j'allais pouvoir "carpaccioter", je me suis rendue à l'évidence : pour moi le carpaccio c'est un produit carné...

Donc comme j'adore le carpaccio de boeuf, j'ai décidé de reprendre ce classique et de le détourner un peu. Première entorse, l'utilisation du veau à la saveur beaucoup plus douce. Pour la touche un peu fantaisiste, j'ai ajouté du croquant avec les amandes concassées - s'il y a bien une chose que je reproche à ce plat en temps normal, c'est son unité de texture - ainsi qu'un peu de parfum avec la mélisse. Cette plante que l'on utilise principalement dans les infusions (ça c'est mon côté mamie) se marie en réalité très bien avec différentes combinaisons salées, un peu à l'instar de la menthe

Ici j'ai fait une macération rapide dans l'huile d'olive mais vous trouverez en note à la fin de l'article les indications pour réaliser une véritable huile à la mélisse. 

Fraiche et pleine de saveurs, j'espère que cette proposition vous plaira :-)


jeudi 13 août 2015

Taboulé de boulghour, concombre, tomate et nectarine


Cela fait un peu semaine de la pêche mais ce fruit est présent dans la recette d'aujourd'hui sous une forme différente puisque c'est une nectarine :-)

Cette fois, l'idée est d'unir le plus possible deux traditions du taboulé et une petite touche sucrée salée. Si Le plus connu en France et sans aucun doute le plus consommé reste le taboulé à base de grains de semoule de blé dur (proche de salades que l'on trouve au Maghreb), ma préférence sur beaucoup de points va à celui venu du Proche-Orient et que l'on nomme par simplification taboulé libanais

La partie "céréale" y est représentée par le boulghour. Mais il reste très peu présent en proportion puisque l'ingrédient principal est le persil. De la menthe, un peu de tomate, huile d'olive et jus de citron, c'est un plat délicieux et où la seule difficulté est de couper suffisamment fin les feuilles. Autre difficulté chez moi... Je suis la seule à aimer suffisamment le persil au point de le manger en salade :-) 

Pour rétablir l'harmonie autour de la table, voici une version toute personnelle du taboulé. Le boulghour reste mais prend les proportions que l'on retrouve dans le taboulé oriental. Le persil se fait plutôt discret au milieu d'autres herbes aromatiques et la nectarine apporte un petit côté sucré salé très agréable. 

Un taboulé pas tout à fait dans les règles de l'art mais très rafraîchissant :-) 

mardi 11 août 2015

Smoothie Pêche Banane et Gingembre confit

L'été est peut-être par excellence la saison des fruits. Loin de moi l'idée de dénigrer pommes et autres poires qui vont bientôt être notre lot quotidien mais je dois avouer que les pêches, nectarines, figues et autre mûres me font plus saliver.

Si je ne considère pas que la banane soit un prérequis à la réalisation d'une salade de fruits – cf. mes élucubrations sur le sujet dans les jours passés – il en est bien autrement pour le smoothie, même si la recette deDelphine de Del's cooking twist m'a récemment convaincue du contraire. Pourtant je n'ai pas renoncé à l'usage de ce fruit même s'il trouve ici un compagnon bien de saison : la pêche. Il y a en Italie des variétés plus ou moins semblables à celles françaises mais il y a aussi ce qui pour moi était au début un ovni : la percoca... je laisse subsister le mystère, j'aurais l'occasion de vous en reparler.

Ici rien de difficile à se procurer puisque j'ai utilisé des pêches plates. Comme beaucoup de fruits et de légumes ici – en dehors des pastèques qui sont gigantesques – ceux que l'on trouve cultivés en Sardaigne sont proportionnellement plus petits que ceux que l'on trouve en France. Avantage non négligeable, ils sont aussi souvent beaucoup plus concentrés en goût. Je me fends de cette précision car la quantité de pêche est à vue d'oeil mais adaptée à la taille des fruits que je trouve généralement en France. En réalité les pêches étaient au nombre de 5 mais tellement petites qu'il en faut seulement 3 à mon avis.

Toujours est-il que pour ce type de recette, la quantité précise importe peu et c'est plutôt l'association des goûts que j'ai trouvée plaisante. Après avoir fait un usage immodéré de menthe dans les boissons, me voici revenue à ma période gingembre. C'est l'un des autres alliés d'une saveur fraîche dans une préparation sucrée. Pour y aller doucement, j'ai choisi du gingembre confit et je lui ai associé une petite quantité de confiture – maison mais pas réalisée par mes soins – de pêche. Bien plus liquide que celle que l'on trouve dans le commerce (la pêche ne contient pas de gélifiant naturel comme c'est le cas pour certains autres fruits), elle n'épaissit pas outre mesure la préparation. Mixez, versez, plantez une paille... vous entendez le bruit des vagues ?

Belle semaine à tou(te)s :-)


vendredi 7 août 2015

Tartelettes Figues rôties et Thé matcha

Voilà désormais quelques mois que nous nous retrouvons pour le foodista challenge.  Si la dernière édition de ce petit défi initié par Stéphanie nous a permis de nous rafraîchir avec des glacesMargaux de Verveine-citron nous a préparé un thème spécial four : la tarte aux fruits (bien que la tarte crue cela reste possible, j'en avais fait une avec des fraises et du chèvre).
Autre impératif : un rouleau à pâtisserie ainsi qu'une couleur, le vert

Quand j'ai vu la couleur, j'ai tout de suite pensé à utiliser un fruit vert. Mais en dehors du raisin... rien ne m'est venu à l'esprit. Et puis je me suis souvenue qu'en Italie, on trouvait souvent en début d'été des figues vertes à l'extérieur et pourtant mûres à l'intérieur (il y a une raison toute simple à cela, je vous en parlais ICI). Malheureusement avec les températures caniculaires de cette années, les seules figues que l'on trouve sont les violettes plus classiques - beaucoup plus sucrées aussi - donc l'idée du fruit vert est tombée à l'eau. 

Je ne renonce pas facilement donc j'ai conservé les figues et j'ai opté pour un allié de choix avec les fruits très sucrés : le thé matcha. J'aime beaucoup son parfum et sa douce amertume. 

La couleur est d'un vert très tendre (mais ça fonctionne aussi non ?) et le mariage de saveurs a beaucoup plu... J'espère qu'il sera aussi à votre goût :-) 


mardi 4 août 2015

Salade de fruits d'été {Cerises, Abricots, Nectarines et Amandes}

Avec toutes ces recettes comprenant une grande quantité de liquide, vous allez finir par croire que je me suis lancée dans les recettes spécial rage de dent ;-) 
Je vous rassure il n'en est rien mais je dois avouer que j'ai une particulière affection en été pour ce type de préparation. 

Aujourd'hui je vous propose un dessert léger et de saison, une simple salade de fruits avec une petite touche de croquant. À la maison il y a un mythe tenace selon lequel toute salade de fruits qui se respecte doit contenir de la banane... Voici la preuve du contraire avec seulement des cerises, des abricots et des nectarines :-)

Pour renforcer le côté frais de ce dessert j'ai utilisé la menthe, un classique dans ce cas. Un sirop léger et quelques amandes grossièrement coupées en font une idée délicieuse pour finir un repas sous la tonnelle. 

samedi 1 août 2015

Bonnes adresses gourmandes en Sardaigne { Cabras }

 


Comme l'année dernière, me voilà de retour avec les bonnes adresses en Sardaigne :-)

Encore une fois, nous sommes dans le sud-ouest de l'île mais dans un registre moins dispendieux - et moins restaurant - que mon lieu chouchou (rassurez-vous, je ne vais pas tous les jours dans les restaurants étoilés) voici donc une adresse proche de Cabras

Connue pour le poisson et principalement le mulet, fût un temps où la pointe du Sinis (la région en question) était un des lieux de la pêche au thon, mais la tonnara de Su Pallosu a aujourd'hui disparue. On y pêche pourtant toujours et dans certains endroit, les pêcheurs se sont organisés pour vous faire déguster le produit de la pêche. 

C'est le cas du lieu que je vous présente aujourd'hui et qui est un incontournable dans la région. Pour être un peu plus exacte, il s'agit d'un ittitourisme (comme l'agritourisme mais pour la pêche) : l'Ittiturismo Sa Pischera e' Mar e' Pontis.
Connu ici sous le simple nom de "la peschiera" (c'est vous dire si elle est fameuse), c'est une coopérative qui gère l'endroit et qui pêche les mulets ainsi que la quasi totalité des produits qui vous sont présentés. Si vous aimez les ambiances feutrées et la porcelaine de Limoges, ça n'est pas vraiment un endroit fait pour vous car ici c'est avant tout pour la qualité de la nourriture que l'on vient. Sinon ça vous fera peut être penser à une grande cantine. Ceux qui vous servent ne sont pas non plus des professionnels de la restauration - même si certains de ceux qui portent ce titre le méritent fort peu - mais ils sont extrêmement gentils et disponibles. Personnellement, je préfère y aller le midi - on y croise aussi les pépés du cru - mais le repas reste identique le soir.

Comme souvent en Sardaigne, vous aurez à table plus de nourriture que vous ne pouvez en manger. Mais si comme moi vous êtes une bonne fourchette doublée d'une grosse gourmande, vous irez jusqu'à la fin ;-)