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lundi 30 décembre 2013

Kir Royal à la mode Sarde {Mirto et Champagne}... Et une très bonne Année !

Je dois l'admettre, j'adore le Champagne. Mais pour changer un peu des habitudes, je vous le propose dans une version "cocktail". Pour ce Réveillon, mon cocktail est - comme beaucoup de mes recettes - à la croisée entre différentes traditions culinaires. Et afin de faire un petit clin d’œil à cette Sardaigne que j'aime tant, voici un kir royal un peu Sarde ^_^
Un peu sarde car à la place de l'habituelle crème de cassis, j'ai utilisé du Mirto, une liqueur typique de la Sardaigne (et de la Corse). Produite avec les petites baies d'un violet sombre - presque noir - du petit arbuste du même nom, la liqueur de myrte a un goût très particulier, à la fois très vert et sucré. Habituellement consommé en digestif et servi glacé, il est plus rarement mélangé à d'autres produits. Mais c'est le cas cette fois pour un Réveillon qui pétille :-)

Je vous souhaite une très belle fin d'année, un joyeux 31 et à très bientôt !


Kir royal à la liqueur de myrte (pour 4 personnes)
800 ml de Champagne
200 ml de liqueur de myrte
50 ml d'eau
50 g de sucre

Préparer le sirop. Dans une petite casserole, faire chauffer l'eau et le sucre. Laisser cuire une dizaine de minutes. Retirer la casserole du feu et laisser refroidir le sirop.

Au moment de servir, Répartir le sirop dans les verres. Verser délicatement la liqueur de myrte puis compléter avec le champagne. Mélanger délicatement et servir.


NOTE :
Pour se rapprocher le plus possible de la saveur d'un kir, j'ai ajouté un peu de sirop de sucre afin d'adoucir la liqueur de myrte mais le kir est excellent avec la liqueur seulement (il est juste un peu moins doux :-)

lundi 23 décembre 2013

Panettone grillé et Glace à la Vanille un peu magique... Joyeuses Fêtes et un très bon Noël !

Noël, c'est la période des desserts et des bûches tous plus beaux les uns que les autres. Ce sont des choses que j'aime faire et surtout déguster ^^ Cependant, de par leur caractère parfois compliqué et la longueur de la préparation, on a pas toujours le temps ou l'envie de s'y mettre. 
La volonté de ma petite maman de s'impliquer dans le menu de Noël m'a fait pensé à cette recette toute simple. Je vous l'ai déjà dit, elle n'aime normalement pas cuisiner et le fait - de son propre aveu - relativement mal. Mais comme la cuisine, c'est aussi le partage et que l'on peut faire plaisir à ses proches sans être un grand chef, nous avons réfléchi toutes les deux à un menu que nous serions en mesure de réaliser ensemble... 

Le seul panettone ayant "survécu" du colis gentiment envoyé par mon Père Noël italien m'a mis sur la piste. C'est un dessert de Noël classique, aux origines lombardes mais désormais diffusé partout chez nos cousins transalpins. 
Pour lui donner un côté encore plus gourmand (et moins light du coup), il sera grillé puis servi avec une glace à la vanille un peu particulière. Cette glace est la seule chose "faite maison" ici. La recette, je l'ai trouvée chez Arabafelice in cucina, un blog que j'adore pour ses recettes toujours surprenantes. La recette d'origine est de Martha Steward, mais j'ai suivi la version italienne ^^ En quoi la glace est particulière ? C'est une "vraie" glace mais sans sorbetière ! Comment est-ce possible ? La présence de l'alcool évite la formation de cristaux (ce qui se passe normalement si vous mettez un liquide ou de la crème au congélateur). La grosse différence - au niveau du résultat final - avec une glace classique, c'est que celle-ci ne sera jamais très dure, il est donc inutile de la sortir du congélateur à l'avance pour former les boules, faites-le vraiment au dernier moment. Un dessert tout simple où vous pouvez même sauter l'étape de la glace pour investir dans une bonne glace artisanale. 

Mais rassurez-vous Je ne renonce pas à faire une bûche pour le déjeuner du 25... les traditions ont la vie dure ;-) Et avec cette recette toute simple, je vous souhaite de très belles fêtes, joyeuses, chaleureuses et gourmandes !


Panettone grillé avec une glace vanille (pour 4 personnes)
4 grosses tranches de panettone de bonne qualité
Une boîte de lait concentré sucré
500 ml de crème fleurette bien froide
2 CS de Bourbon (si vous en avez, vous pouvez utiliser du Vov, une liqueur italienne à base d’œuf)
2 cc d'extrait de vanille
1/2 gousse de vanille (plus que facultatif, c'est principalement pour la présence des grains ;-)

Dans un récipient, mélanger le lait concentré, l'extrait de vanille et le Bourbon.

Dans un saladier froid, battre la crème jusqu'à ce qu'elle devienne une chantilly bien épaisse. Ajouter ensuite le mélange à base de lait concentré en mélangeant très délicatement avec une maryse.

Verser le mélange dans un récipient pouvant supporter le froid et le laisser au congélateur pendant au moins 8 heures.

Faire griller doucement les tranches de panettone et disposer immédiatement une boule de glace sur chacune puis servir.


NOTE :
Si vous souhaitez changer le goût de la glace, il est possible de le faire en changeant l'alcool : du Rhum accompagné de quelques raisins secs hachés, une liqueur de café avec un peu de poudre de café, de la liqueur de noisette (du Piémont) avec un peu de praliné, du limoncello avec des dés de citron confit... libre à vous :-)

jeudi 19 décembre 2013

Tagliatelle aux Cèpes et Magret de Canard séché

Le plat que je vous présente aujourd'hui est un plat qui me tient à cœur car c'est l'invention de F. Quasiment un chant d'amour au Sud-Ouest qui l'a retiré sauvagement - en réalité c'est plutôt mon fait - de sa belle Sardaigne natale. 
Ce plat est devenu notre plat symbole de ce Noël que l'on fait ensemble dans les jours qui précédent la véritable fête (lors de laquelle nous sommes séparés par de nombreux kilomètre et surtout par la Méditerranée). 

C'est un plat qui fait une très belle symbiose (oui, oui, je sors les grands mots) entre l'Italie et ce que le Sud-Ouest offre de meilleur : les cèpes et le canard ^_^ (bon, la truffe aussi si vous êtes plus riches ;-)

Le canard est ici sous forme de magret séché (que j'avais préparé quelques semaines avant) et pour les cèpes, mon côté fourmi était entré en action lors de la saison puisque j'avais congelé ceux que l'on nous avait généreusement procurés (l'homme de ma vie trouve toujours des âmes charitables prêtes à lui donner des caisses de cèpes... allez savoir pourquoi). Bien sûr les deux peuvent être sans difficulté remplacés par des produits du commerce. Le parmesan quant à lui est là à la fois pour "lier" un peu plus les pâtes avec les différents produits et pour apporter son goût si particulier. Je vous l'accorde, c'est aussi pour remettre les tagliatelle un peu dans leur contexte (après tout, les deux sont des grands classiques du centre de l'Italie ;-)


Tagliatelle aux Cèpes et Magret de Canard séché (pour 4 personnes)
250 g de tagliatelle fraîches
200 g de cèpes (comme nous sommes hors saison, surgelés)
80 g de magret de canard séché (une recette ICI)
2 CS de vin blanc sec
2 branches de persil
30 g de parmesan fraîchement râpé (facultatif) + pour servir
2 petites gousses d'ail haché
Sel, poivre

Faire chauffer un grand volume d'eau. 

S'ils ne l'ont pas été préalablement à la congélation ou à la mise sous vide, découper les cèpes. En saison, prendre des cèpes frais, les brosser (au maximum, les passer rapidement sous un jet d'eau bien froide) et les couper. Découper le magret de canard en tranches fines, puis détailler chaque tranches en trois (voir quatre) petits morceaux plus étroits. 

Dans une poêle anti-adhésive, saisir l'espace de quelques secondes (peut-être une vingtaine, pas plus) les tranches de magrets de canard. Les retirer et les réserver. Dans la même poêle, faire chauffer doucement l'huile d'olive et l'ail haché. Lorsque l'ail devient translucide, ajouter les cèpes et augmenter le feu. Les cuire ainsi pendant  minutes puis baisser le feu, ajouter le vin blanc et laisser cuire à feu doux sept minutes. Si vous utiliser du parmesan, l'ajouter en fin de cuisson, bien mélanger puis éteindre le feu. 

Pendant ce temps (plutôt vers la fin de la cuisson des cèpes), lorsque l'eau des pâtes est arrivée à ébullition, saler puis jeter les tagliatelle dans l'eau et les faire cuire environ deux à trois minutes (pas plus si elles sont fraîches). Égoutter-les puis ajoutez-les aux cèpes. Ajouter les morceaux de magret, mélanger et parsemer de persil et d'un peu de parmesan. Servir. 

lundi 16 décembre 2013

Quelques Idées de Recette pour les Fêtes

Noël approche à grands pas et si vous aussi en cette période vous avez la tête accaparée par les repas de fêtes, voici quelques idées avec une rapide sélections de quelques recettes "festives" publiées cette année sur le blog. L'idée n'est - malheureusement - pas de vous proposer un menu clé en main mais de trouvez quelques idées supplémentaires à glisser dans votre menu. 

Pour accéder à la recette, il vous suffit de cliquez sur le titre en dessous des photos. 

Rassurez-vous, d'autres recettes à venir illustreront encore cette thématique festive.

Bonne dégustation et surtout excellentes fêtes de fin d'année :-)

APÉRITIF



ENTRÉES



PLATS




ACCOMPAGNEMENTS 



DESSERTS



MIGNARDISES ET PETITES DOUCEURS




vendredi 13 décembre 2013

Châtaignes au Beurre de Sauge

Vous vous en êtes peut-être rendu compte, la semaine est un peu placée sous le signe des accompagnements. C'est vrai qu'en dehors des légumes (j'ai toujours du mal à envisager le riz et les pâtes comme des "à côté") il y a toujours beaucoup de possibilités et de variantes possibles. 

Celle que je vous propose aujourd'hui est un peu un croisement entre l'Italie et le Limousin. Je m'explique... Le Limousin a une production ancestrale : la châtaigne ! Très consommée, elle fait l'objet de différentes recettes mais est parfois utilisée bouillie puis servie tout simplement avec une viande. C'est aussi souvent le goûter des enfants (en tout cas, c'était le cas à mon époque ^_^ ) qui la mangent bouillie en appuyant avec les dents sur la coque. Je vous l'accorde, pas de quoi faire frétiller les papilles... 
L'apport "italien" à la recette, c'est le beurre de sauge. Rien de très exceptionnel, c'est un beurre dans lequel on fait revenir quelques feuilles de sauge et que j'ai souvent vu utilisé comme sauce pour les gnocchi de pommes de terre. Quelque chose de très simple mais de très parfumé. 
L'alliance des deux - châtaignes blanchies + beurre de sauge - donne un plat beaucoup plus intéressant gustativement mais qui reste franc au niveau des saveurs. De quoi l'utiliser aussi pour faire une bonne farce ;-)


Châtaignes au Beurre de Sauge (pour 4 personnes)
500 g de châtaignes
40 g de beurre demi-sel de bonne qualité
Une dizaine de feuilles de sauge (à défaut, 2 cc de sauge hachée)

Blanchir les châtaignes. Bien les rincer à l'eau claire. Pratiquer une incision sur le côté des châtaignes puis les mettre dans une casserole d'eau froide. Porter l'eau à ébullition et laisser cuire environ 5 minutes (tout dépend de la taille des châtaignes). Les égoutter puis les éplucher. Il faut retirer la coque mais aussi la petite peau marron qui n'est pas agréable à manger. Plonger les châtaignes dans une casserole d'eau bouillante légèrement salée pour encore 20 minutes supplémentaires. Les égoutter et les réserver. 

Dans une poêle, faire fondre le beurre à feu très doux. Lorsqu'il commence à colorer, ajouter la sauce et la faire revenir 2 petites minutes. Ajouter les châtaignes et les laisser cuire 2 à 3 minutes. Rectifier l’assaisonnement et servir. 

mercredi 11 décembre 2013

Petites Fleurs au Miel de Châtaignier, à la Cannelle et au Gingembre

Ces petits gâteaux n'ont de petites fleurs que la forme mais je trouvais le nom plus mignon... En période de Noël, il faut bien faire preuve d'un peu de poésie :-)

Encore une fois, je me suis laissée inspirer par des ingrédients que j'ai toujours chez moi : de la cannelle, du gingembre (en poudre cette fois) et du miel de châtaignier. Marquée par la nature locale ou véritable prédisposition aux saveurs amères, j'adore ce miel au goût prononcé et si particulier. Pour en avoir discuté avec l'apiculteur chez lequel je l'achète, c'est un miel qui "sucre" peu le goût des préparations (comme c'est aussi le cas du miel d'eucalyptus que j'ai eu l'occasion de manger en Sardaigne), ce qui implique parfois de devoir ajouter du sucre en plus du miel afin d'obtenir quelque chose d'un peu plus édulcoré au niveau gustatif.

C'est ce que j'ai fait ici et le résultat est très agréable avec des petits gâteaux bien épicés (le miel de châtaignier y est en fait pour beaucoup) sans être pour autant trop sucrés. Parfaits avec un petit thé :-)


Petites Fleurs au Miel de Châtaignier, à la Cannelle et au Gingembre (pour une trentaine de biscuits)
180 g de farine
60 g de beurre mou
50 g de vergeoise
3 grosses CS de miel de châtaignier de bonne qualité
2 cc rases de cannelle en poudre
1 cc rase de gingembre en poudre
1/2 cc de bicarbonate

Dans un grand récipient, mélanger la farine, le bicarbonate, la cannelle et le gingembre en poudre.

Dans un saladier, travailler le beurre bien mou (sans pour autant être fondu) avec le sucre. Lorsque le mélange commence à être bien amalgamé, ajouter le miel de châtaignier. Bien mélanger jusqu'à l'obtention d'une préparation homogène (elle est très poisseuse mais c'est normal). 
Verser ensuite la moitié de la farine et commencer à travailler à la main. Ajouter ensuite le reste de la farine petit à petit puis former une boule quand la préparation est homogène. Filmer et réserver au moins 30 minutes au réfrigérateur.

Préchauffer le four à 180°. Fariner le plan de travail et abaisser la pâte au rouleau à pâtisserie. Former les petits gâteaux et les déposer sur la plaque du four recouverte de papier cuisson. Enfourner pour 10 minutes. Les petites fleurs sont prêtes lorsqu'elles commencent à colorer. Les sortir du four et les laisser refroidir quelques instants. 

lundi 9 décembre 2013

Champignons de Paris sautés au Citron et au Thym

Les champignons de Paris. Ils ont été pendant longtemps les seuls champignons que j'ai mangé... De quoi apprendre à les accommoder de diverses façons ;-)

Cette recette est toute simple et permet de donner un peu de peps à des champignons tous simples. Je la fais depuis longtemps, mais des améliorations sont arrivées au fil du temps comme par exemple l'ajout de parmesan. Il n'a rien d'obligatoire - il n'y en a d'ailleurs pas sur la photo- mais cela donne un côté gourmand au plat. Je trouve que c'est un fromage qui se marie à merveille avec les champignons ainsi qu'avec beaucoup de légumes. Et puis c'est un peu la petite touche italienne qui manquait au plat ;-)

Idéal avec des viandes blanches, ils peuvent aussi se manger tout seuls.


Champignons de Paris au Citron et au Thym (pour 4 personnes)
800 g de champignons de Paris
70 g de parmesan fraîchement râpé (facultatif)
1 citron biologique
2 branches de thym
2 CS d'huile d'olive
1 pincée de piment
Sel

Nettoyer les champignons de Paris. Les frotter avec un torchon propre et s'ils sont vraiment trop sales, les passer très rapidement sous un jet d'eau froide assez fort afin d'éviter qu'ils se détrempent. Découper les champignons en fines lamelles et les réserver. 

Récupérer le zeste du citron ainsi que le jus. 

Dans une poêle anti-adhésive, faire chauffer l'huile. Y ajouter la pincée de piment puis les champignons. Ajouter la moitié des zestes et bien mélanger. Laisser cuire à feu vif pendant  environ 3 minutes puis en abaissant le feu pour 5 autres minutes. En fin de cuisson, ajouter le thym, le reste des zestes de citron, le jus de citron (l'équivalent d'une CS) et - de manière facultative - le parmesan râpé. Bien mélanger et servir chaud. 


NOTE : 
Si vous voulez accentuer le côté "acide", vous pouvez servir les champignons avec le reste du jus de citron.  

samedi 7 décembre 2013

Idées cadeaux : Quelques Livres de Cuisine à déposer sous le Sapin de Noël

Noël approche et par conséquent c'est le moment de penser aux cadeaux. Histoire de donner quelques idées au Père Noël et d'éviter le fameux "Oh, une serpillère! C'est formidable Thérèse..." voici deux trois indices (je vous conseille donc de laisser le moteur de recherche ouvert sur cette page... on ne sait jamais ;-)
Voici une sélection de 10 livres que j'aime particulièrement ou qui m'ont plu et qui feront plaisir à tous les cuisiniers amateurs (il n'y a pas message subliminal dans ce post ;-) 


Pour les "techniciens culinaires"...


Vous voulez savoir comment saler et poivrer dans les règles de l'art ? Vous vous posez des questions sur THE pot-au-feu ? Les tomates confites restent une terra incognita pour vous ? C'est le livre qu'il vous faut !





Je suis certaine que Chef Simon serait plutôt du genre à passer le Père Noël à la rôtissoire, mais ça n'empêche pas d'apprécier les grands classiques et les techniques décrites dans le livre ^_^



Pour les "becs sucrés"... 

Ispahan, Pierre Hermé (29,90 €)



Un nom qui évoque le voyage et l'exotisme... C'est aussi le nom du macaron mythique de Pierre Hermé : rose, litchi et framboise. Une association déclinée ici en 40 recettes qui font rêver.


Pâtisseries au fil du jour, Laurent Jeannin (39 €)


Du simple (ananas rôti) ou du compliqué (saint-honoré)... peu importe, Laurent Jeannin, chef pâtissier du Bristol livre un ouvrage plein de recettes gourmandes... Pour les pâtissiers avertis :-)



Pour les végétariens...

A tous ceux qui pensaient que légumes + cuisine de l'est = ennui mortel, Daria Sobowiec fait un pied de nez ;-) Des recettes aussi variées que délicieuses (pour en avoir testé deux) on va de l'entrée au dessert sans jamais se lasser.



Pour les fans de mangas...

Un homme d'affaire japonais grand amateur de gastronomie... A chaque lieu un repas, à chaque repas, un lieu. Au total, dix-huit parcours. Un beau livre aussi pour qui aime simplement la gastronomie japonaise :-)



Pour ceux qui ne peuvent pas manger de gluten... 



... ou qui tout comme moi adorent la polenta ;-) Un beau livre plein de recettes originales pour la décliner, de l’apéritif au dessert (des gaufres notamment) en passant par les classiques.



Pour les addicts à la poutargue (comme moi)...



Bon ok, l'édition date de 2011 mais comme je vous bassine régulièrement avec ce produit que j'adore, je ne pouvais pas ne pas mentionner ce petit ouvrage des éditions de l’Épure. 10 manière savoureuses de déguster ce "caviar de la méditerranée" longtemps considéré comme un plat pauvre...



Pour un papa...

Après livre "La cuisine de Maman"; voici son complément... Mais cette fois, pour tous les papas cuisinier, le sens est tout autre. 



Pour les amoureux du terroir...

L'Auvergne sous l'angle de la gastronomie et des produits du terroir... Un beau livre qui vous prouve qu'en Auvergne, il n'y a pas que le fromage.



Pour celui qui n'aime pas la cuisine...

Les grands hommes de ce monde ce sont exprimés sur la gastronomie (en bien ou en mal d'ailleurs). Ce petit ouvrage regroupe leurs maximes... Une petite histoire indirecte de la cuisine pour ceux qui n'aime pas la faire :-)



... et le livre que j'ai commandé à mon Père Noël :-)



Il date de l'an dernier mais pour l'avoir eu entre les mains, c'est LE livre qui hante mes nuits ;-) Les plaisirs de la cuisine toscane seront bientôt à moi ! :-)


Bon Noël à tous :-)


mercredi 4 décembre 2013

Tartines apéritives Chèvre, Crevette et Gingembre

Bataille Food 7... à vos tartines ! Nath du blog Pourquoi je grossis nous avait envoyé dans les choux ^_^
Cette fois, le thème proposé par Anne du blog Miam Addict, c'est "Une Tartine de Gourmandises" autant vous dire que c'est une idée qui m'inspire ;-)

Ma première pensée est tout de suite allée à une tartine que j'affectionnais particulièrement étant enfant : la tartine au sel et au poivre ! Oui, oui, vous avez bien lu... Du pain, du beurre, du sel et du poivre... No comment sur l'élaboration et les qualités gustatives indéniables de ce plat ^_^
Pour faire un peu plus inventif et surtout un peu plus sympathique au nouveau des goûts voici la tartine que je vous propose aujourd'hui : chèvre, crevette et gingembre. C'est un mariage très agréable et assez frais grâce au chèvre et au gingembre qui a en plus le mérite de relever le tout. 


Tartines apéritives Chèvre, Crevette et Gingembre (pour 6 tartines)
6 petites tranches de baguette
100 g de chèvre frais
6 crevettes
2 cm de gingembre frais
1 CS d'huile d'olive

Couper les tranches de baguette. Les toaster légèrement au four ou au grille pain. 

Dans une poêle adhésive, faire chauffer l'huile d'olive. Lorsque l'huile est bien chaude, mettre les crevettes à cuire 2 à 3 minutes en remuant régulièrement. Lorsque les crevettes sont cuites, les retirer de la poêle et les laisser tiédir avant de les décortiquer.

Dresser les tartines apéritives. Étaler généreusement le chèvre frais sur le pain toasté, disposer une crevette encore tiède sur chaque tartine puis râper un peu de gingembre frais sur le dessus. Servir immédiatement. 


NOTE : 
Si vous avez peur que le gingembre frais soit trop fort, vous pouvez l'ajouter aux crevettes lorsqu'elles cuisent dans la poêle et le retirer ensuite avant de dresser les tartines.


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#Logo by Jenna#

Et si vous voulez découvrir les autres recettes, voici les liens des différents blogs :

La Chipie en cuisine
Bistro de Jenna
Bavardages gourmands
Pourquoi je grossis
A table les poupinous
Des recettes à Gogo
Mon p’tit coin gourmand
Aux délices de Vany
Saveurs et Lectures
La ligne gourmande
A table les garçons
Objectif : zéro miettes !
Marine en cuisine
Cuisine Voozenoo
Encore une lichette
Amandine Cooking
Del’s cooking twist
Chemin de gourmandise
Et Charlotte découvrit la cuisine
Dans la cuisine de Flore
A Tavola
Tortore
What’s cooking ?
Mon p’tit carnet de recettes
Bowl and Spoon
A good cooking day
Lully en cuisine
Elodie Gourmandiz
Les Délices de Coco
Justine Cordey
Alison Puyravaud
Amélie Plazinii
Elodie Chevalier
Joe Loi

mardi 3 décembre 2013

Magret de Canard séché sous Sel {au Thym et à l'Armagnac}

Préparatifs de Noël... top départ ! C'est un peu la raison pour laquelle je vous propose une recette avec une photo du avant (et pas du après ;-)

Grand classique des fêtes (et pas que ^_^) lorsque l'on est dans le sud-ouest : le canard. Sous forme de foie gras, de confit, de magret ou entier, c'est un produit que j'aime beaucoup. Par habitude, le 25 décembre à midi il y a toujours du canard sur la table. Et souvent... du magret séché. Servi comme entrée ou dans des plats plus élaborés, c'est quelque chose que j'ai pendant longtemps acheté directement par paresse. Et un jour je me suis dit que plutôt d'acheter le produit fini à prix d'or, j'allais tenter de le faire moi même. 

La recette n'est pas une création (en même temps, il n'y a pas cinquante manières de la réaliser) mais c'est un ami spécialiste du canard qui me l'a donnée. Tous les ans avec sa femme, ils achètent plusieurs canards gras et préparent le temps d'un week-end foies gras, confits et autres produits du même style, dont le fameux magret séché. Un vrai marathon de la gourmandise ;-)

Et pour avoir donné un coup de main, j'ai aussi eu la recette ! Rien de bien compliqué en réalité mais un temps d'attente assez long (presque 3 semaines, ce qui signifie qu'il faut commencer maintenant) et surtout une qualité du produit de base qui est essentielle, que cela soit pour le canard ou pour l'alcool. 

Le résultat est délicieux, notamment dans une recette de pâtes que je vous donnerai par la suite ;-)


Magret de Canard séché sous Sel à l'Armagnac et au Thym
1 gros magret de canard
du gros sel (suffisamment pour recouvrir la totalité du magret)
4 branches de thym + 3 CS de thym
1 verre à liqueur d'Armagnac

Dans un plat pouvant être fermé hermétiquement (et étant en mesure de contenir largement le magret) disposer une couche épaisse de gros sel. Déposer deux branches de thym.

Dans un petit plat, verser l'armagnac et masser la viande avec l'alcool pour qu'elle puisse s'en imprégner. 

Déposer le magret sur le sel et les branches de thym, recouvrir de deux branches de thym puis de sel. Refermer le récipient et entreposer le magret dans un endroit frais (ou au frigo) pendant 24 h (un peu moins si le magret est fin).

Sortir le magret du sel, en retirer un maximum à la main puis frotter doucement le magret avec un torchon propre. Retirer l’excédent de sel et éponger l'humidité en frottant doucement avec du papier absorbant (ne pas rincer la viande à l'eau). Ajouter à nouveau du thym en essayent de faire adhérer le mieux possible les herbes à la chair puis entreposer le magret enroulé dans un torchon propre au réfrigérateur pendant une bonne vingtaine de jours. 


dimanche 1 décembre 2013

Chocolat chaud aux Epices

L'arrivée de la période de l'Avent crée chez moi des envies irrésistibles de choses sucrées et épicées. Compote, pain d’épices, tout y passe. Donc pour poursuivre dans la lancée (et comme je suis très boisson aussi) voici un chocolat chaud bien réconfortant.
Un chocolat chaud qui voisine avec les épices du pain d'épices, ça donne quelque chose de très parfumé et de profondément régressif.  

Parfait pour un après-midi bien froid passé à réaliser son sapin de Noël :-)


Chocolat chaud aux épices (pour 4 personnes)
500 ml de lait
2 CS de cacao en poudre amer
5 cc de sucre type Vergeoise
1 cc de cannelle en poudre
1/2 cc de noix de muscade râpée 
1/2 gousse de vanille 
1 pincée de gingembre en poudre
Les graines de 4 gousses de cardamome

Pour la crème chantilly :
20 cl de crème fleurette très froide
1 CS de sucre glace


Préparer l'ensemble des épices.

Préparer la chantilly. Dans un bol préalablement entreposé au réfrigérateur, battre la crème fleurette bien froide en chantilly. Après quelques minutes (quand la crème commence à monter), ajouter le sucre glace sans cesser de battre. Réserver quelques minutes filmé au réfrigérateur.

Dans une grande casserole, faire chauffer à petit feu le lait (il doit frémir mais ne pas arriver à ébullition). Verser toutes les épices dedans. Éteindre le feu et laisser infuser à couvert pendant environ 15 minutes. Filtrer et remettre le lait dans la casserole. 

Remettre la casserole sur le feu et ajouter le cacao et le sucre en remuant bien avec un fouet. Cuire 2 à 3 minutes et servir immédiatement dans des tasses en couvrant généreusement de chantilly. 

vendredi 29 novembre 2013

Infusion fait maison aux Saveurs de Noël

On a tous des souvenirs culinaires en lien avec la période de Noël. Pas nécessairement la fête elle-même, mais toute cette période qui la précède et où l'on mange des petits-gâteaux préparés à l'occasion avec une bonne tasse de thé ou de chocolat et où la maison embaume le dimanche de ces odeurs si particulières. 
Pour moi (mais je pense que je ne suis pas la seule) la période de l'Avent ce sont surtout des souvenirs olfactifs : odeur du pain d'épices, du chocolat chaud, des infusions... et plus tard du vin chaud ^_^

Grande amatrice de thé et tisanes sous toutes leurs formes, je dois avouer que le froid + l'idée de préparer Noël démultiplie ma consommation. Les gens autour de moi connaissent en général cette passion et il n'est pas rare que j'en retrouve dans les cadeaux faits par mes différents pères Noël ;-)

C'est de là que vient la "recette" d'infusion que je vous propose aujourd'hui. C'est une tentative de reproduction de celle qu'une amie italienne expatriée au Luxembourg m'avais offert à Noël dernier et que j'avais véritablement adoré ! Composée en grande partie de pommes, de fleurs d'hibiscus et d'amandes (j'y ai ajouté de la poire), elle a une saveur délicate qui me renvoie directement aux Noëls de mon enfance. 
Cette fois, j'en ai fait un petit cadeau pour mes proches (histoire de les inciter eux aussi à la débauche de tisane ;-)


Infusion aux Saveurs de Noël (pour un petit sachet)
1/4 de la pomme séchée
1/4 de la poire séchée 
1/4 d'amandes effilées
1/4 de fleurs d'hibiscus séchées et de pétales de roses séchées

Couper les pomme séchée et les poires séchées en petits cubes (vous pouvez aussi les acheter déjà coupés). Découper les fleurs en petits bouts.


Mélanger à part égale les pommes séchées, les poires séchées, les amandes effilées et les pétales de fleurs séchées.

Mettre en sachet ou dans une boîte hermétique et utiliser l'équivalent d'une CS d'infusion par tasse.

mardi 26 novembre 2013

Pain d'Epices au Miel

J'adore le pain d'épices ! Que dire après cette déclaration d'amour en règle ? Peut-être que j'aime tous les pain d'épices. Aussi bien les traditionnels que ceux introduisant des variantes dans la recette de base ou des ingrédients comme les figues, les fruits secs ou même des fleurs. 
Si ces préparations restent tout de même des pains d'épices, ils n'ont rien à voir avec le pain d'épices des origines (qui en réalité n'est même certainement pas celui que je vous propose aujourd'hui puisque comme son nom l'indique, le pain d'épices est avant tout... un pain). La présence d'autres ingrédients en modifie le goût, la texture et surtout la conservation. C'est en effet ce dernier point qui change la donne. Le pain d'épices se conserve en théorie très longuement par rapport à beaucoup d'autres gâteaux. C'est l'absence de beurre mais surtout d’œufs qui le lui permet.

Si le pain d'épices est bien marqué géographiquement, les gâteaux à base de miel et surtout d'épices ne sont pas l'apanage de l'est de la France et d'une partie de l'Allemagne. Pour ne parler que de ce que je connais, l'Italie est riche des ces gâteaux ou biscuits pleins d'épices. La symbolique de richesse et de fête étant très présente dans ces préparations. D'ailleurs, au regard du coût des épices notamment au Moyen-Age et bien au-delà, il est certain que seuls des événements particuliers pouvaient justifier une telle dépense :-)


Pain d'épices au Miel
250 g de farine {en théorie, de seigle mais vous pouvez mélanger différents type de farine, cela fera varier la consistance}
250 g de miel de bonne qualité
170 ml de lait {la quantité peu légèrement varier en fonction de la consistance}
1 gousse de cardamone
1 cc de bicarbonate
3 cc de cannelle en poudre
1 cc rase de gingembre en poudre
1 cc de noix de muscade râpée
1 cc d'anis en poudre
1/2 cc de girofle en poudre (ou 1 clou de girofle à faire infuser dans le lait chaud)
1/2 cc de sel

Dans un grand saladier, tamiser puis mélanger la farine, toutes les épices (sauf la cardamome et le clou de girofle s'il est entier) ainsi que le bicarbonate. Ajouter le sel et mélanger. 

Préchauffer le four à 150°. Beurre le moule à cake puis le garder au frais (inutile si le moule a un revêtement antiadhésif ou s'il est en silicone). 

Dans une casserole, faire chauffer le lait à feu doux (il ne doit pas bouillir). Lorsqu'il frémit, ajouter le miel et le mélanger jusqu'à ce qu'il soit totalement dissout. Laisser tiédir le lait. 

Ajouter doucement le lait dans le saladier tout en mélangeant bien jusqu'à l'obtention d'une pâte homogène. 

Verser la pâte dans le moule et l'enfourner pour environ 1 heure (le pain d'épice est cuit quand un cure-dent planté à cœur ressort sec). Laisser refroidir puis démouler. 


NOTE : 
Si vous utilisez des mélanges d'épices pour pain d'épices tout prêt, conformez-vous aux indications sur l'emballage. Vous pouvez aussi préparer de plus grandes quantités d'épices et réaliser ainsi votre mélange vous même. Je vous conseille celui de Pascale Weeks du blog C'est moi qui l'ai fait pour l'avoir testé.

dimanche 24 novembre 2013

Porc Cul Noir et Purée de Choux-Fleur à la Tome

C'est un peu ma marotte du moment : cuisiner des produits du Limousin. Cette fois, un peu au hasard d'une rencontre, je me suis attaquée au Cul noir limousin
Non, je n'ai pas perdu toute retenue dans mon langage... C'est tout simplement le nom d'une race de porc du sud de la Haute-Vienne qui après avoir été proche de la disparition est en train de revenir doucement sur le devant de la scène (même les grands chefs comme Pierre Troisgros vantent ses qualités gustatives).

Petit retour sur ce cochon dans lequel tout est vraiment bon. Il a été délaissé pendant des années pour ce qui fait toute sa renommée à l'heure actuelle : c'est un petit porc qui fait beaucoup de gras (donc pas très rentable pour les industriels). Élevé en plein air, il se nourrit notamment de châtaignes (autre symbole de la région) ce qui participe grandement à son goût. 
La production étant limitée, il est souvent difficile de trouver la viande à l'état brut (vous trouverez beaucoup plus facilement du jambon ou des pâtés) et son prix - même directement chez le producteur - reste très élevé. Mais je vous assure que le jeu en vaut la chandelle et que ça n'a rien à voir avec la viande de porc que l'on trouve habituellement. 

Ici, la viande est accompagnée d'une purée assez simple mais savoureuse : des choux-fleurs et de la tome (presque un aligot ;-)

Bon dimanche à tous :-)


Porc Cul Noir et Purée de Choux-Fleur à la Tome (pour 2 personnes)
2 belles côtes de porc Cul-noir limousin
1 CS d'huile d'olive
Poivre
Sel

Pour la purée de choux-fleur :
400 g de choux fleur (environ la moitié d'un gros)
1 grosse pomme de terre (environ 120 g)
100 g de tome fraîche
20 g de beurre

Préparer la purée. Laver la pomme de terre, l'éplucher et la découper en gros cubes. Laver le choux-fleur et le détailler en petits bouquets.

Faire bouillir une grande quantité d'eau. Lorsqu'elle arrive à ébullition, saler et y plonger la pomme de terre et le choux-fleur. Laisser cuire une bonne quinzaine de minutes, jusqu'à ce que les légumes deviennent tendres. Égoutter les légumes, les réduire en purée et ajouter la tome coupée en dés en mélangeant bien afin qu'elle fonde. Remettre la casserole contenant la purée sur le feu et ajouter le beurre tout en mélangeant jusqu'à ce que la purée devienne homogène. Tenir au chaud. 

Préparer les côtes de porc. Les sortir du réfrigérateur quelques minutes avant de les cuire. Saler et poivrer la viande de chaque côté.

Faire chauffer à feu vif une poêle anti-adhésive. Mettre un peu d'huile d'olive dans le fond et saisir les côtes de porc 5 minutes d'un côté puis 5 minutes de l'autre. Baisser le feu et couvrir la poêle d'un couvercle afin que la viande reste la plus tendre possible.

Servir les côtes de porc avec la purée et le jus de viande. 


vendredi 22 novembre 2013

Compote façon Vin Chaud au Beaujolais nouveau

Vous n'avez pas pu passer à côté... Le beaujolais nouveau est de sortie ! 
Comme à la maison nous ne sommes pas de gros consommateurs de vin (à part dans la cuisine) je me retrouve toujours avec des bouteilles ouvertes et non terminées. Et c'est bien le cas aujourd'hui puisque comme tous les ans, j'ai vu mon petit papa arriver avec une bouteille à la main "juste pour voir le goût qu'il a cette année". 

Pas assez pour faire des poires au vin, donc à plus forte raison, pas assez pour faire mijoter une viande. Petit tour dans la cuisine et résultat : beaucoup de pommes et de poires (et oui, c'est la saison). Et bien on va tenter de faire une compote ;-)

J'adore la compote mais je suis la seule à en manger normalement... et pourtant cette fois, on a bien accepter de goûter avec moi ^_^


Compote façon vin chaud (Pour 4 personnes)
6 pommes
4 poires
120 ml de Beaujolais nouveau {ou d'un autre vin rouge}
2 bâtons de cannelle
3 grains de poivre
1 étoile de badiane
1 clou de girofle {ça c'est parce que je ne suis pas une grande amatrice, mais si vous aimez le goût, mettez-en 2}
Quelques brins d'orange confite pour la décoration (facultatif)


Dans une petite casserole, mettre le vin à chauffer doucement sans qu'il arrive à ébullition. Ajouter toutes les épices et laisser cuire 5 minutes.

Laver et éplucher les pommes et les poires puis les couper en petits dés. Les ajouter au vin et laisser cuire encore 15 minutes

Lorsque la compote est cuite, retirer les épices. Passer la compote afin de supprimer les derniers morceaux de fruits. Servir tiède ou froid avec un peu d'orange confite.


NOTE : A la différence du vin chaud, le sucre est ici apporté par les fruits. Si ils n'étaient pas suffisamment sucrés il est possible d'ajouter 1 CS de sucre.

mardi 19 novembre 2013

Piratage de Big Fernand : Je vous présente le Martial {Le hamburger limousin}

Après avoir fait des buns pendant tout un après-midi avec mes camarades de WIIMK, j'ai bien sûr fait des burgers !

Et voici une partie du résultat : le burger limousin !
Petite explication du pourquoi du comment. La recette du buns, c'est celle du livre L'atelier du hamburger de Big Fernand. On ne présente plus ce phénomène, chantre du "hamburgé" avec que des bonnes choses dedans. Donc j'ai décidé de rester dans la lignée et de faire mon hamburger avec que du bon et... du local :-) Ça n'est pas une recette à kilomètre zéro, mais une recette à moins de 150 km (même pour la farine et la levure le seul écart, c'est le beurre qui vient du Cantal, mais ça n'est pas très loin ;-)

Ma région d'adoption - dont j'aime beaucoup la cuisine simple - c'est le Limousin. Donc mon hamburger et réalisé avec des produits qui en sont issus. Il y a bien un "vrai" hamburger limousin (ou tout du moins labellisé comme tel) qui était celui proposé lors du dernier salon de l'agriculture par les éleveurs et les producteurs de la région. Donc j'ai fait quelque chose de différent (aussi parce que je ne suis pas fan des pommes avec la viande).

Ici, que des choses que j'aime : de la viande de bœuf, de la Cornet de Bordeaux (du Limousin... et oui ^_^), de la moutarde violette de Brive (dont je vous reparlerai rapidement) et du Pomerol. Le Pomerol est un fromage à pâte pressée non cuite originaire du Limousin. Il est assez proche du Cantal  (même géographiquement en ce qui concerne sa production) aussi bien d’aspect que de goût, ce qui explique que vous pouvez parfaitement le substituer (la production et la vente du Pomerol restant limitées). 

Bon, ok, normalement chez Big Fernand, les hamburgers ont un "prénom" dont la première lettre rappelle celle de la viande qui les composent mais ici, le mien s'appelle Martial simplement parce que c'est un prénom encore très usité dans la région... et puis on a qu'à dire qu'il est principalement composé de "Miande" ^_^

Encore un grand merci à tous ceux qui ont participé à ce Hangout spécial buns (une bonne partie des conseils présent dans ce billet viennent d'eux :-)


Hamburger limousin
Pour 10 buns :
600 g de farine T65 bio française + 50 g pour le fleurage
6 g de sel (1cc)
14 g de sucre semoule (1 CS)
180 g de lait écrémé
150 g d’eau tiède ou chaude selon la température du lait
1 œuf moyen
30 g de beurre doux à température ambiante
25 g de levure fraîche (ou 10 g de levure sèche)
Graines de sésame ou de pavot

Pour la garniture (pour chaque burger) :
150 g de viande de boeuf limousin hachée
80 g de Cantal peu affiné ou de Pomerol
1 feuille de salade (ici de la Cornet de Bordeaux)
2 grosses CS de moutarde violette de Brive

Préparer les buns. Dans un saladier, mélanger la farine, le sucre et le sel. Dans un bol mettre l'eau et le lait tiède et ajouter la levure émiettée. La laisser ainsi pendant une bonne dizaine de minutes. Former un puits dans la farine et y verser le mélange eau / lait / levure, le beurre coupé en petits dés et l’œuf.
A l'aide du manche d'une cuillère en bois, commencer à amalgamer les ingrédients. Une fois qu'une pâte est obtenue, la travailler à la main afin d'obtenir une pâte souple et homogène. Bien pétrir, former une boule et la laisser pousser dans une ambiance chaude pendant 1h30 à couvert.

Retirer la pâte du saladier et la diviser en 10 petits pâtons d'environ 100 g chacun. Former des boules bien lisses (pour éviter que les buns s'ouvrent à la cuisson). Garder les pâtons en attente sous un torchon tout au long de la préparation pour éviter qu'ils sèchent.
Dans une petite assiette, verser les graines de sésame. Dans une autre, disposer 2-3 feuilles de papier absorbant bien humidifiées. Prendre chaque bun, le retourner et l'écraser légèrement sur le papier absorbant puis ensuite sur les graines de sésame. Déposer les buns sur la plaque du four recouverte de papier sulfurisé. Recouvrir d'un torchon propre et laisser pousser 1h.

Préchauffer le four à 220° avec dans le bas soit une deuxième lèche frite, soit une plaque en fonte. Faire bouillir un verre d'eau dans une petite casserole.  Lorsque le four est bien chaud, enfourner les buns puis verser rapidement l'eau bouillante sur la plaque en fonte afin de créer de la vapeur. Refermer immédiatement la porte du four et abaisser la température à 200°. Laisser cuire les buns entre 15 à 20 minutes. Lorsqu'ils sont bien dorés, ils sont prêts. Les sortir du four, les déposer sur une grille et les laisser refroidir avant de les ouvrir et de les utiliser.

Préparer la garniture. Avec la viande de bœuf hachée, former des steaks assez épais sans trop tasser la viande. Dans une poêle (ou encore mieux, au grill) saisir la viande et la porter à la cuisson désirée.
En fin de cuisson, déposer le fromage détaillé en fines tranches sur la viande afin qu'il fonde. Vous pouvez également le faire fondre à la machine à raclette, seul dans la poêle ou même en dernier recours au four à micro-ondes.

Pendant ce temps, passer les buns quelques minutes sous le grill du four. Sortir les buns puis tartiner généreusement la partie de dessous de moutarde violette. Déposer ensuite la feuille de salade, la viande et enfin le fromage fondu. Remettre le petit chapeau et servir immédiatement.

NOTES :
La quantité de buns étant importante, vous pouvez tout à fait les congeler après les avoir fait cuire. Emballez-les un par un dans du papier film avant de les placer au congélateur. Pour les utiliser, ils suffit de les mettre à décongeler la veille dans le réfrigérateur.



vendredi 15 novembre 2013

Polenta aux Trois fromages et au Thym

La polenta est un plat que j'adore. Simple, un peu rustique et se prêtant à de nombreuses variantes, c'est le plat hivernal par excellence : il est bien chaud et tient au corps ^_^

Et comme depuis hier, il fait particulièrement froid, la polenta est la bienvenue. Cette fois (encore une fois devrais-je dire) la recette est simplissime et super rapide... Histoire de se réchauffer le plus vite possible ;-)


Polenta aux Trois fromages et au Thym (pour 4 personnes)
250 g de farine de maïs pour polenta (pour moi, précuite)
140 cl d'eau
150 g de bleu d'Auvergne
100 g de chèvre frais
70 g de parmesan fraîchement râpé
Une branche de thym
1 cc bombée de sel

Dans une grande casserole, porter l'eau à ébullition puis saler (une petite cuillère bombée). Baisser le feu, verser la polenta en pluie (sinon cela risque de faire des grumeaux) et tourner très rapidement pendant deux minutes environ.

Lorsque la polenta est cuite, y ajouter les fromages coupés en dés ou râpés et mélanger vigoureusement. Parsemer d'un peu de thym et servir immédiatement.

lundi 11 novembre 2013

Civet de Lapin

En ce jour férié, je vous propose une recette familiale. Elle l'est pour deux raisons : d'une part, c'est une recette que l'on partage souvent en famille (au regard des quantités, ça n'est pas une recette pour deux comme je les fais souvent) mais c'est aussi une recette de famille puisqu'elle me vient de mon oncle :-)

D'une manière générale, toutes les recettes de gibier ou de volatiles en tous genre me viennent de lui. Grand amateur de cuisine, il m'a enseigné plein de choses et m'a appris à aimer des produits que je n'aurais jamais pensé goûter. Il existe d'ailleurs grâce à lui chez les enfants de ma famille le mythe d'un "poulet marron" qui une fois arrivé à l'âge adulte s'avère être en fait du canard ^_^

La recette n'est pas celle d'un civet traditionnel (il n'y a pas les carottes que l'on y trouve habituellement) mais c'est la version que j'aime le plus. 


Civet de Lapin (pour 6 personnes)
1 gros lapin (avec tous ses abats, foie, cœur et rognons)
300 g de champignons de Paris
200 g de lardons fumés
80 g beurre
5 petits oignons (ou 2 gros) hachés
2 gousses d’ail
1 branche de thym frais
1 feuille de laurier
1 bouquet de persil
1 litre de vin rouge (pour moi, un vin de Bourgogne)
1 verre à liqueur de Cognac
Sel, poivre

Préparer la garniture. Éplucher puis hacher les oignons. Laver rapidement les champignons puis les découper en tranches et réserver. Laver le persil . 

Hacher les abats du lapin. Les mettre dans un petit récipient, saler, poivrer et couvrir avec le Cognac. Réserver au frais, filmé. 

Découper le lapin en gros morceaux, saler et poivrer.

Dans une grande cocotte en fonte, mettre à bouillir le litre de vin rouge puis flamber. Maintenir sur feu doux.

Dans une poêle, mettre le beurre à fondre avec un petit filet d'huile d'olive. Ajouter les morceaux de lapin et laisser dorer une bonne quinzaine de minutes en remuant bien afin que les morceaux colorent sans attacher. Retirer les morceaux et les mettre dans la cocotte contenant le vin et laisser cuire à couvert à petit bouillon.

Dans la même poêle, mettre les oignons hachés et les faire colorer. Les ajouter au lapin dans la cocotte. Procéder de la même manière pour les lardons fumés.

Faire revenir les champignons rapidement dans la poêle et les réserver.

Avec le laurier, le thym et le persil, former un bouquet garni et l'ajouter dans la cocotte en fonte. Mettre également les gousses d'ail.

Le lapin doit bien cuire environ 3 heures à feu très doux. 20 minutes avant la fin de la cuisson, ajouter les champignons ainsi que les abats égouttés. 

Servir bien chaud avec de pommes de terre vapeur, de la polenta ou de la semoule (personnellement, j'ai une grosse préférence pour la semoule recouverte de sauce ^_^).


NOTES : 

Si le "jus" dans lequel le lapin cuit est trop réduit, ajouter un peu de bouillon de volaille ou de bouillon végétal.

En théorie, le sang du lapin est lui aussi utilisé pour lier la sauce avec un trait de vinaigre (c'est ce qui donne le côté très foncé) mais si vous ne l'avez pas conservé ou si votre lapin vient du commerce, il est tout à fait possible de s'en passer. 

dimanche 10 novembre 2013

Résultat du Concours pour la première année de Petite Cuillère et Charentaises

Bonjour à tous ! Me voici prête à vous annoncer les noms des gagnants du petit concours que j'ai organisé pour fêter la première année d'existence du blog. 

Avant tout, un immense merci pour vos participations vos petits mots et votre gentillesse. J'ai réellement apprécié de vous lire et cela m'a permis de me rendre compte des recettes que vous préférez :-)

Comme promis, voici le moment tant attendu...

"Petits plats de grands-mères" est  remporté par Tite Poups
"Cuisinez 100% alternatif" est remporté par Laurine

Merci de m'envoyer votre adresse postale par mail (petitecuillere@voila.fr) afin que je puisse expédier votre petit cadeau :-)


samedi 9 novembre 2013

Spaghetti alla Bottarga

Vous le savez peut-être, la bottarga, c'est ma grande passion (pour parodier Omar Sharif). J'en mettrais partout ou presque : pâtes, fromage, tout y passe

Mais je ne vous ai jamais présenté le grand classique en Sardaigne : la pasta alla bottarga (les pâtes à la poutargue). C'est un plat qui brille avant tout par sa simplicité. Je vais schématiser un peu, mais c'est des pâtes et de la bottarga (de mulet). Donc rien de bien compliqué et surtout un plat prêt en un tour de main. 

En Italie pour ce genre de préparation, on utilise en général de la bottarga déjà râpée, mais rien n'empêche de réaliser la recette avec de la bottarga entière. Dans ce cas, il faut réduire la quantité (on en retire un tiers minimum) car la bottarga encore sous sa forme de poche est beaucoup plus forte en goût et cela de manière assez évidente si elle est très sèche.  

Une petite rapide, pratique et goûteuse pour un w-end spécial paresse ;-)


Spaghetti alla bottarga (pour 4 personnes)
400 g de spaghetti
60 g de bottarga di muggine {ou de poutargue}
2 gousses d'ail hâchées
5 CS d'huile d'olive de bonne qualité

Dans un faitout, porter à ébullition une grande quantité d'eau. Ajouter le sel et faire cuire les spaghetti en remuant régulièrement.

Lorsque les pâtes arrivent en fin de cuisson, faire revenir tout doucement l'ail dans l'huile d'olive dans une poêle. Lorsque l'ail devient translucide, arrêter la cuisson. 

Égoutter les pâtes une fois qu'elles sont cuites et les verser dans la poêle contenant l'huile, bien mélanger et saupoudrer généreusement de bottarga râpé ou en poudre. Bien mélanger à nouveau et servir immédiatement.


NOTE : Si vous craignez que le goût de l'ail soit trop prononcé, vous pouvez le mettre entier dans l'huile d'olive et le retirer une fois cuit.