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mardi 29 octobre 2013

Guimauves à la Rose pour Octobre Rose


Vous le savez certainement, le mois d'octobre est un mois de mobilisation pour la lutte contre le cancer. Depuis quelques années déjà, un certain nombre de blogueuses culinaires se mobilisent elles aussi en réalisant une recette "rose".
Pour ma première participation, j'ai décidé de faire simple aussi bien au niveau du thème que de la recette :-)

Pour octobre rose, je me suis rendue à l'évidence et vous propose une recette à la rose :-) Comme je suis par ailleurs un peu dans une période guimauve et bien j'ai continué ! Pour que la couleur corresponde à la saveur et au thème, j'ai fait une chose que je fais rarement et j'ai ajouté un peu de colorant alimentaire. A la finale, le goût de rose est là. D'eau de rose en réalité... 

C'est un produit que j'aime beaucoup pour son parfum et sa simplicité. Mon premier contact avec lui a été au travers de la cuisine du Maghreb et de ses fameux loukoums à la rose. Je l'ai découvert bien plus tard, leur origine est à chercher plus à l'est. Enfant, j'adorais ça et ce goût est resté lié pour des raisons toutes personnelles à la Tunisie :-)
Malheureusement, je n'ai jamais demandé à celle qui me préparait des loukoums la recette... Et ça n'est pas mon seul regret en matière d'apprentissage culinaire. Cependant, en testant toutes les guimauves possibles et imaginable (en réalité, deux...) et bien je dois avouer que la guimauve à la rose, c'est très bon. La texture aérienne de cette petite douceur et le parfum subtil de la rose en font quelque chose de très doux :-)


Guimauves à la Rose (pour une douzaine de guimauves)
70g de blanc d’oeuf à température ambiante (environ 2)
250g de sucre
100g d’eau
10g de gélatine
20g de sucre glace
20g de fécule de maïs
2 CS d'eau de rose
2 gouttes de colorant alimentaire rouge (plus si vous souhaitez une couleur plus soutenue)
De l’huile d’arachide ou de tournesol (une huile neutre au goût)

Graisser avec l'huile un petit moule (carré ou rectangulaire) en plastique rigide.

Dans un saladier, mélanger la fécule de maïs et le sucre glace puis saupoudrer le moule de cette préparation. Retirer l'excédent en le retournant et en le tapotant légèrement. 

Dans un petit bol rempli d'eau froide, mettre la gélatine à tremper.

Dans une petite casserole, verser la presque totalité du sucre avec l'eau de rose. Faire chauffer à feu doux. Lorsque la température atteint 120°, retirer la casserole du feu et ajouter la gélatine bien égouttée et mélanger. 

Simultanément, battre les blancs en neige avec une petite pincée de sel et lorsqu'ils commencent à être bien fermes, ajouter le reste du sucre. Ajouter le sirop contenant la gélatine doucement (afin ne pas faire retomber les blancs) tout en continuant à battre. Lorsque le mélange est bien lisse et brillant, il est prêt.

Verser la préparation dans le moule et la laisser au réfrigérateur couverte de papier film pendant au moins deux heures.

Sortir la guimauve du réfrigérateur puis avec un couteau bien huilé, découper des petits carrés. Elles se conservent presque une semaine dans une boîte hermétique. 

lundi 28 octobre 2013

Risotto à la Grenade et au Chèvre frais

Comme chaque lundi depuis quelques temps, je vous propose un risotto. Celui-ci est un peu différents des grands classique puisqu'il contient un fruit de saison : la grenade.

L'idée de départ était de faire un risotto rose (vous comprendrez mieux pourquoi au fil de cette semaine) qui aurait cette couleur grâce à la fameuse grenade. Après tout, la version violette avait bien fonctionné :-)
Mais malheureusement, au niveau couleur, c'est plutôt un échec... le jus de grenade a rendu mon riz brun mais pas rose comme je l'espérais (ce qui est le cas de la fraise par contre ^_^ ) Heureusement, le goût est au rendez-vous. Le sucre du jus des grenades donne un parfum très fruité à un risotto qui n'est pourtant pas sucré. Le chèvre (en plus de la texture) donne un peu de relief à ce risotto tout simple au demeurant.

C'est un risotto presque rose ;-)


Risotto à la Grenade et au Chèvre frais (pour 4 personnes)
300 g de riz Carnaroli
1 L environ de bouillon de légumes
3 grosses grenades bien mûres
70 g de Chèvre frais
20 g de beurre + une noix pour le début de la cuisson
20 g de parmesan
1 petite échalote émincée
Dans une poêle à fond épais, faire revenir l'échalote avec une noix de beurre jusqu'à ce qu'elle colore. 
A l'aide d'une centrifugeuse, prélever le jus de 2 grenades et demi (la dernière moitié sera utilisée pour ses grains entiers).
Dans la poêle, ajouter le riz, mélanger et attendre qu'il devienne translucide. Verser le jus de grnade et laisser évaporer. Verser ensuite le bouillon chaud, une louche après l'autre en attendant que la précédente soit absorbée. Remuer régulièrement avec une cuillère en bois. Il faudra un peu poins de 15 minutes pour que la cuisson soit terminée (la seule solution pour être certain, c'est de gouter :-). Le riz est cuit quand il crémeux mais encore ferme à cœur. Pour que la liaison se fasse correctement et que le risotto reste crémeux après la mantecatura, il faut qu'il reste un peu "humide".
Hors du feu procéder à la liaison en incorporant le chèvre coupé en dés puis le beurre et enfin le parmesan. Mélanger, rectifier l'assaisonnement. Servir bien chaud
.

samedi 26 octobre 2013

Petites Galettes épicées de pommes de terre et petits pois

C'est un peu le hasard, mais la pomme de terre se place sous le signe de la culture anglo-saxonne cette fois encore. Le plat que je vous propose aujourd'hui n'est absolument pas anglais mais il est - presque - la reproduction d'un plat que j'avais dégusté à Londres. Vous le verrez à la composition, ces galettes sont plus d'inspiration indienne que d'inspiration anglaise. La recette est un peu à l'image de ce qu'est la cuisine d'outre-manche aujourd'hui : riche des mélanges et des cultures qui la composent. 

Comme je ne connaissais pas la recette exacte, je suis partie sur une base de galette de pomme de terre classique, voir même de gnocchi : un peu de farine et beaucoup de pommes de terre écrasées. 
Mon seul regret... Les galettes étaient servies avec une petite sauce délicieuse dont je n'ai pas compris la composition. Je vous propose donc une autre idée : une sauce au fromage blanc, citron et coriandre. Une petite touche de fraîcheur avec ces galettes qui piquent un peu ;-)


Galettes épicées de pommes de terre et petits pois (pour environ 15 petites galettes)
500 g de pommes de terre
100 g de petits pois surgelés (en cette saison, sinon des petits pois frais)
1/2 oignon rouge
1/2 cc de piment en poudre
1 cc de garam masala
1 cc rase de paprika en poudre
2 cm de gingembre frais râpé
2 cs de coriandre hachée
4 CS de farine de sarasin
6 CS de chapelure
De l'huile de friture neutre au goût

Pour la sauce :
Fromage blanc ou faisselle
Quelques gouttes de jus de citron
1 bouquet de coriandre hachée

Laver les pommes de terre et les éplucher. Dans une casserole, porter à ébullition une grande quantité d'eau. Une fois qu'elle bout, saler et y plonger les pommes de terre coupée en gros dés. Les laisser cuire puis les égoutter et les réduire en purée. 

Dans le même temps, faire cuire les petits pois surgelés dans une casserole d'eau salée puis les égoutter. Si vous voulez - et c'est ce que je fais souvent - vous pouvez tout à fait faire cuire les petits pois et les pommes de terre ensemble, il suffira ensuite de les séparer.

Dans un saladier, mélanger la farine et l'ensemble des poudres ainsi que le gingembre et l'oignon rouge haché et la coriandre. Ajouter les pommes de terre réduites en purée et les petits pois puis bien mélanger à la main jusqu'à ce que se forme une pâte relativement homogène. Former des petites boules de la taille d'une petite pomme et les écraser légèrement en leur centre (elles doivent être relativement épaisses). 

Mettre l'huile à chauffer dans une poêle et passer toutes les petites galettes dans la chapelure. Les faire cuire 5 par 5 dans le bain de friture en les retournant de temps en temps. Les égoutter et les déposer sur du papier absorbant. 

Pendant ce temps, préparer la sauce d'accompagnement en mélangeant bien le fromage blanc avec la coriandre hachée, quelques gouttes de citron et quelques tour de moulin à poivre. 


NOTE :
Pour une version sans gluten, il suffit de modifier la chapelure. Personnellement, j'écrase très finement des tartines grillées sans gluten pour obtenir une chapelure maison. 

jeudi 24 octobre 2013

Gâteau Chocolat Pomme de Terre comme en Irlande {Chocolate potato cake}

De mes quelques mois passés dans le Nord de l'Angleterre j'ai gardé plusieurs choses : un accent assez terrible, une défiance à l'égard de la gastronomie anglaise et un amour pour ses gâteaux
Celui dont je vais vous parler aujourd'hui n'est pas anglais mais irlandais. C'est pourtant bien en Angleterre que je l'ai découvert. 

Lors d'un pique-nique (mise en situation, nous sommes en avril, il fait 15° et tout le monde est en T-shirt...) mon œil est très rapidement attiré par les desserts. Humm un gâteau au chocolat ! Je demande confirmation (on ne sait jamais) et quelle ne fut pas ma surprise de m'entendre répondre que c'était un "Chocolate potato cake". Un quoi !?! Oui, oui, un gâteau au chocolat et à la patate ! 
Après m'être fait précisé que c'était une recette irlandaise assez classique, je goûte pleine de doute et découvre (à ma grande surprise) que c'est délicieux. Le côté humide de la pomme de terre écrasée en purée qui entre dans la composition ainsi que son goût assez neutre font des miracles :-)

Le résultat est un vrai gâteau au chocolat très moelleux et à texture "humide" très appréciable. De quoi faire un dessert-surprise maîtrisé à vos hôtes et faire rire les plus petits ;-)


Gâteau chocolat pomme de terre (pour 8 personnes)
200 g de farine
75 g de sucre
50 g de beurre doux mou
50 g de cacao amer en poudre + un peu pour chemiser les moules
60 g de lait
4 œufs
60 g de pommes de terre
1 sachet de levure chimique
1/2 gousse de vanille
1 petite pincée de sel

Pour le glaçage au chocolat
100 g de crème fraîche
100 g de chocolat de couverture
1 cc bombée de beurre

Un peu de sucre glace pour la décoration (facultatif)

Dans une grande casserole d'eau bouillante, faire bien cuire les pommes de terre lavées, épluchées et découpées en petits dés. Les égoutter et les réduire en purée. Réserver. 

Préchauffer le four à 180°. Chemiser le (les) moule(s). Commencer par beurrer puis ajouter le cacao amer en poudre pour chemiser (cela éviter les grosses traces blanches de farine sur les gâteaux au chocolat). 

Dans une petite casserole, faire chauffer à feu doux le lait dans lequel la demi gousse de vanille aura été plongée, ouverte en deux dans le sens de la longueur. Une fois que le lait est bien chaud (il ne doit pas bouillir) éteindre le feu et laisser infuser la gousse de vanille pendant 10 à 15 minute. La retirer et réserver le lait. 

Dans un saladier, mélanger toutes les poudres tamisées (farine, cacao amer, levure chimique) et le sel. 

Dans un autre récipient, battre énergiquement le beurre et le sucre jusqu'à ce que le mélange devienne lisse et homogène. Ajouter un à un les œufs en battant entre chaque incorporation. 

Ajouter ensuite petit à petit les poudres (ne surtout pas tout verser à la fois, des morceaux compactes se formeraient. Alterner les poudres, le lait vanillé et la purée de pomme de terre. La texture doit être beaucoup plus dense que dans un gâteau au chocolat classique. 

Verser la préparation dans le ou les moules et enfourner pour 30 minutes. Le gâteau est prêt lorsque la pointe d'un couteau plongée en son cœur en ressort sèche. 

Pendant ce temps, préparer le glaçage au chocolat. Dans une casserole, mettre à chauffer doucement la crème fraîche avec le chocolat. Bien mélanger et lorsque le chocolat est fondu, retirer la casserole du feu, ajouter le beurre et mélanger à nouveau. 

Sortir le gâteau du four et le laisser refroidir avant de le démouler. Une fois le gâteau démoulé, le recouvrir du glaçage au chocolat et l'entreposer une dizaine de minutes au réfrigérateur. 

Juste avant de servir, saupoudrer d'un peu de sucre glace. 

NOTE : Pour servir ce gâteau en dessert individuel, il vous suffit de verser la préparation dans des moules à muffins et de réduire de 10 petites minutes le temps de cuisson. 

lundi 21 octobre 2013

Purple Risotto {Choux rouge, Gaillac et Gorgonzola}

Aujourd'hui, Petite Cuillère et d'humeur poétique et vous proposer un risotto tout violet. 
Pourtant, pas de "Purple Rain" (pour le bien de tous et la santé mentale des miens, j'ai renoncé à me lancer dans la chanson...) mais un Purple Risotto. Comment prend-il cette jolie couleur ? Par la présence du vin rouge (ici un Gaillac) qui donne au riz une belle teinte lilas, mais aussi grâce au choux rouge qui comme son nom ne l'indique pas teinte les aliments (et vos mains par la même occasion) d'un beau violet sombre tirant sur le bleu. 
Lié avec du gorgonzola et rehaussé d'un peu de thym, ce risotto est tout ce que j'aime : crémeux, parfumé et réconfortant. Bon lundi à tous :-)


Purple risotto (pour 4 personnes)
250g de riz Carnaroli
40 cl de Gaillac rouge
1 à 1,5 l de bouillon de volaille
400 g de chou rouge
1 oignon rouge
2 branches de thym
100 g de gorgonzola
30g de parmesan
30g de beurre
2 CS d’huile d’olive

Préparer le bouillon et le maintenir au chaud tout le long de la préparation. 

Nettoyer le chou rouge et le découper en fines lamelles. Dans une poêle anti-adhésive, faire chauffer à feu doux l'huile d'olive et l'oignon rouge haché. Lorsque l'oignon commence à cuire, ajouter le chou rouge et les branches de thym. Laisser cuire une vingtaine de minute à feu moyen en mélangeant régulièrement et en ajoutant l'équivalent d'une louche de bouillon. 

Lorsque le chou est devenu tendre, retirer les branches de romarin et ajouter le riz. Le laisser devenir translucide en le mélangeant régulièrement. Mouiller ensuite le riz et le choux avec le vin rouge en veillant à bien le répartir (pour obtenir dès le départ une coloration uniforme). Laisser le vin s'évaporer puis ajouter une louche de bouillon et mélanger jusqu'à absolution du liquide. Procéder ainsi jusqu'à ce que le riz soit cuit (il doit être crémeux mais encore un peu ferme).

Retirer le risotto du feu et mélanger le gorgonzola coupé en dés, le parmesan râpé puis le beurre au risotto. Bien mélanger puis servir.



vendredi 18 octobre 2013

Amourettes, Giraud, Andouillettes et Petits ventres... Bienvenue à la Frairie des petits ventres !

Et là, vous allez penser au regard du titre que je viens de me reconvertir dans la Tripe... et ça n'est pas totalement faux ^_^
S'il y a peu de chance que les non limousins connaissent les Petits ventres et le Giraud, Andouillettes et Amourettes doivent certainement vous dire quelque chose. Oui, ce sont bien des produits tripiers.


Mais alors qu'est-ce que c'est que cette Frairie ? 
La Frairie des petits ventres est une vieille fête gastronomique qui a lieu à Limoges le troisième vendredi de chaque mois d'octobre. Remontant au Moyen-Age (il s'agissait alors pour les bouchers de fêter la reprise de la préparation et de la vente des abats), elle a été remise au goût du jour à l’initiative de l’association Renaissance du Vieux Limoges afin de faire revivre le quartier de la Boucherie (un des plus jolis de la ville) dominé jusqu'à la révolution par la puissante corporation des bouchers. Le quartier garde de nombreuses traces de ce passé, parmi lesquels la très jolie chapelle Saint Aurélien où il ne faut pas manquer un petit Jésus mangeant un rognon !)

La viande, les tripes et les abats sont rois ce jour là. En réalité, il y a tellement de choses que vous trouverez de toute façon une spécialité à déguster même si vous êtes végétarien. La fête reste cependant la principale occasion de découvrir ou redécouvrir d’anciens plats traditionnels de triperies et charcuteries un peu oubliés tels que les fameux petits ventres.


Sous ce joli nom de petits ventres, se cachent en réalité des estomacs d'agneaux farcis avec des pieds d'agneaux (en bas à gauche de la photo). Ils se mangent le plus souvent pochés puis refroidis accompagnés d'une vinaigrette bien relevée.
Le Giraud - dont l'orthographe diffère - est un cousin du boudin puisqu'il s'agit de sang (d'agneau traditionnellement, mais vous n'en trouverez plus que de porc) mis dans une baudruche de bœuf et cuit dans un bouillon. Une légende tenace veux que cela soit le petit déjeuner des gens qui travaillent aux Halles toutes proches mais je parie plutôt pour les croissants encore chauds ;-)
Les amourettes (entre deux tranches de pain sur la photo du haut) sont plus connues sous le terme d'animelle ou de rognons blancs. Pour être très clair, ce sont des testicules d'agneau... Je vous imagine déjà faisant la grimace, mais en réalité c'est délicieux. Très fin au niveau du goût elles sont en Limousin presque toujours cuisinées avec de l'ail et du persil.

Vous trouverez aussi quelques légumes égarés au milieu des étals :-) Des pommes de terre principalement puisqu'elles ont été pendant longtemps la base de l'alimentation pauvre dans la région. Elles permettent la réalisation d'une spécialité : le pâté de pomme de terre (en haut à gauche sur la photo). Réalisé avec une pâte briochée, il est traditionnellement composé d'une farce de pommes de terre complétée parfois d'un peu de viande.
Cette année, velouté aux cèpes et quiches aux cèpes étaient présentes (il y en a plein en ce moment) mais l'an dernier, j'ai le souvenir d'une très bonne soupe aux lentilles et aux châtaignes... pour faire plus léger mais roboratif.


Pour les becs sucrés dont je fais partie, il y a une grande quantité de desserts comme les galétous (des galettes de blé noir sucrées mais qui peuvent aussi être consommées salées), les gâteaux à la farine de châtaigne (l'emblème de la région) avec un peu de chocolat pour les gourmands. Vous trouverez aussi des clafoutis et autres flognardes. Si vous ne connaissez pas la flognarde, c'est tout simplement un clafoutis avec d'autres fruits que les cerises ;-) Ce qui fait toujours hurler les limousins quand ils entendent parler de clafoutis aux pommes puisque... ça n'existe pas ^_^ Préparés en cette saison, les flognardes sont très souvent aux pommes ou aux poires.
La longue tarte aux pruneaux, c'est en réalité une spécialité que l'on déguste typiquement ici pour Carnaval. Mais ça ne fait pas de mal en automne non plus.


Evènement aux dimensions restreintes - il se déroule dans la rue de la Boucherie, sur la minuscule place Saint Aurélien et depuis quelques années sur la place du Poids public - la Frairie des Petits ventres permet de découvrir des produits régionaux (je ne vous ai pas parlé d'une grande quantité de choses qui s'y trouvent) et la culture gastronomique limousine. Pour beaucoup, la Frairie reste avant tout un moment de partage et de convivialité autour d'une bonne bouffe. 

Petit conseil personnel : allez-y à midi, c'est beaucoup plus tranquille que le soir où remonter la rue de la Boucherie vous plonge dans une expérience digne de celle d'un saumon remontant une rivière ;-)

jeudi 17 octobre 2013

Macarons de Montmorillon

Bien avant la mode des macarons parisiens - ceux aux deux petites coques assemblées avec de la ganache ou une crème - la France connaissait déjà une autre sorte de macaron. Beaucoup plus simples à réaliser et à l'aspect plus rustique que leurs cousins, ils existaient - et existent encore - dans différentes régions de France. Ceux que je vous propose aujourd'hui sont les macarons de Montmorillon. 
Petite ville du Poitou, Montmorillon est principalement connue pour ses macarons et la maison Rannou-Métivier qui fabrique des gâteaux - dont les fameux macarons. Si vous êtes passés par le centre-ville de Montmorillon ou de Poitiers, vous n'avez pu manquer leur boutique toute rose. 

La recette est assez simple. Je la tient d'une des voisines de ma grand-mère, la même qui m'a enseigné à faire le Broyé. Je dois avouer que c'est un petit gâteau que j'adore pour son côté tout moelleux et son parfum d'amande qui me fait penser aux jours de soleil :-)

En réalité, cette préparation est très proche de celle des amaretti italiens : des amandes, du sucre et du blanc d’œuf. Le lien avec l'Italie est d'autant plus évident si l'on prête l'oreille à l'histoire qui veut que Catherine de Médicis ai importé cette douceur de sa Toscane natale (parmi de nombreuses autre préparations). 


Macarons de Montmorillon (pour une vingtaine de macarons)
140 g de poudre d'amande de bonne qualité
110 g de sucre de canne
2 blancs d'oeufs
10 gouttes d'extrait d'amande amère
1 petite pincée de sel

Dans un saladier, battre le blanc d’œuf à la fourchette jusqu'à ce qu'il devienne légèrement mousseux. Ajouter le sel et mélanger. 

Ajouter 1 CS de poudre d'amande et 1 CS de sucre de canne et mélanger à la fourchette. Procéder ainsi jusqu'à épuisement des ingrédients. Arrivé à la moitié, verser l'amande amère puis battre à nouveau. Vers la fin, la consistance de la pâte doit être suffisamment dense pour se tenir, mais pas trop afin de garder le côté "léger" du macaron. Il est possible de tester la consistance en déposant une cuillère de préparation sur une assiette. Si elle s'étale, elle est trop liquide. Dans ce cas, il faut continuer à ajouter un peu de poudre d'amande et de sucre dans les même proportions. Si la consistance est trop dense, il faudra ajouter du blanc d’œuf battu.

Préchauffer le four à 180°. Recouvrir la plaque du four de papier cuisson. Pour former les macarons, deux solutions. La plus simple, remplir une poche à douille et former des petits macarons d'environ 5 cm de diamètre et d'une hauteur d'au moins 2 cm (ils doivent être moelleux au centre donc suffisamment hauts). Autre solution si vous n'avez pas de poche à douille sous la main (et c'est le cas pour les macarons de la photo) : prendre deux petites cuillères et former des quenelles comme illustré sur cette vidéo.

Mettez dans une poche munie d’une douille cannelée (8 à 10 cm de diamètre) et dressez des rosettes sur une plaque recouverte de papier sulfurisé. Laissez reposer deux heures minimum à température ambiante pour qu’une croûte se forme.  Faîtes cuire dans un four préchauffé à 180°C pendant 3 min, puis abaissez à 160°C pour 15 min, jusqu’à ce que les bords des macarons commencent à dorer. Décollez après refroidissement.

Conseil : Déterminez les proportions des autres ingrédients en fonction du poids des blancs d’œufs.

lundi 14 octobre 2013

Risotto Girolles, Crevettes et Noisettes torréfiées

Chez moi le lundi soir, c'est risotto... De quoi faire une nouvelle maxime : "c'est lundi, c'est risotti !"
Donc en dehors des grands classiques que je fait de manière régulière, je cherche parfois à diversifier un peu et à changer du risotto au safran ou du poire / bleu d'Auvergne que j'adore.

Cette fois, c'est un risotto assez particulier, à la fois terre / mer et automnal. Des girolles et des noisettes pour l'automne et le côté terre ; des crevettes pour le côté mer. 
Les trois saveurs se marient à merveille, sans que l'une ne prenne le dessus sur l'autre. D'ailleurs, la saveur de la girolle est à mon sens un peu voisine de celle de la noisette. 

Contrairement à mes habitudes et à la tradition, la mantecatura (le fait de lier le risotto) ne se fait qu'avec le beurre... Le parmesan n'apporte rien de supplémentaire au niveau texture et son goût risque de dominer le plat.


Risotto Girolles, Crevettes et Noisettes torréfiées (pour 4 personnes)
350 g de riz de type Carnaroli
300 g de girolles
100 g de crevettes
Une vingtaine de noisettes
1 litre à 1,5 litre de bouillon végétal
10 g + 50 g de beurre
1 cs d'huile d'olive
1 petite gousse d'ail
1 petit oignon

Préchauffer le four à 150°. Disposer les noisettes sans leur coque sur la plaque du four recouverte de papier cuisson. Les torréfier pendant 10 minutes en les mélangeant de temps en temps. Retirer les noisettes du four puis les frotter les unes avec les autres dans un torchon propre (pour faire partir la petite peau marron). Les hacher grossièrement. Réserver. 

Préparer le bouillon végétal, de préférence avec des restes de légumes, mais sinon un cube fera tout à fait l'affaire. Le maintenir au chaud tout le temps de la préparation. 

Bien nettoyer les girolles sans les laisser trop longtemps sous l'eau (elles perdraient leur goût et deviendraient toutes molles) et les découper si elles sont grosses. 

Dans une poêle anti-adhésive, faire revenir à feu doux l'ail non haché dans l'huile d'olive. Lorsque l'ail commence à cuire, le retirer et mettre les girolles. Augmenter le feu pour les saisir puis après 5 petites minutes, baisser le feu, saler et faire cuire 2 à 3 minutes. Lorsque les girolles sont cuites, les retirer du feu et les réserver. 

Dans une autre poêle, saisir les crevettes crues nettoyées. Si les crevettes sont déjà cuites, les décortiquer et les couper en deux. Une fois les crevettes cuites, retirer la tête et la carapace puis les couper en deux et les réserver.  

Dans la poêle ayant servie à la cuisson des girolles (inutile de la lavée, le "jus" formé par les champignons parfumera le riz dès le départ), mettre le beurre à fondre puis l'oignon haché à cuire à feu doux. Lorsqu'il est devenu translucide, ajouter le riz en une seule fois et le mélanger jusqu'à ce qu'il devienne lui aussi transparent. 
A ce stade, on ajoute normalement un peu de vin blanc, mais pas dans cette recette où l'acidité risquerait de masquer quelque peu le goût des girolles. 

Mouiller le riz avec une louche de bouillon. Bien mélanger et continuer ainsi jusqu'à épuisement du bouillon (il faudra entre 10 à 13 minutes à peu près). 

Lorsque le risotto arrive en fin de cuisson (pour le savoir, une seule solution, il faut goûter : le riz doit être crémeux mais ferme sous la dent), ajouter les girolles, la moitié des noisettes hachées et bien mélanger. Ajouter ensuite les crevettes et mélanger à nouveau. 

Lorsque le risotto est cuit, le retirer du feu et y mélanger les 50 g de beurre mou coupé en cubes. Servir bien chaud avec le reste des noisettes torréfiées. 


NOTE : Si vous ne voulez pas utiliser votre four pour seulement une vingtaine de noisettes, vous pouvez en torréfier plus. Le reste des noisettes pourra alors très bien être conservé (une fois les noisettes refroidies) dans un bocal en verre fermé hermétiquement et cela pendant plusieurs semaines. 

samedi 12 octobre 2013

Concours pour fêter la première année de "Petite Cuillère et Charentaises"

Je vous l'avais annoncé, pour fêter cette première année passée en votre compagnie et vous remercier, j'ai décidé de vous offrir... des livres de cuisine (comme c'est original me direz-vous) !

Ce petit cadeau est choisi par mes soins parmi des livres que j'aime :

- "Cuisinez 100% alternatif !" d'Alessandra Moro Buronzo
- "Petits plats" dans la collection Recettes de Grands-Mères de Rustica Editions 


Ils sont un peu à l'image de ce que j'apprécie en cuisine : un peu de tradition et beaucoup d'inventivité :-)

Pour participer, c'est tout simple, il vous suffit de laisser un message sous le post en m'indiquant votre recette préférée parmi celles de cette année passée et pourquoi. N'oubliez pas de m'indiquer quel livre vous souhaiteriez gagner. 

Pour vous faciliter la tâche, vous pouvez jeter un coup d'oeil :
- à la liste des recettes par ingrédients (clic)
- à la catégorie Ma petite Italie (clic)
- à la catégorie Made in France (clic)
- à la catégorie Recettes sardes (clic)
- à la catégorie Recettes du monde (clic)
- et bien sûr dans la liste des libellés sur la colonne de droite

Vous avez jusqu'au dimanche 10 novembre à midi (12h). Tirage au sort l’après-midi (par les mains innocentes de... moi-même) et résultat le lundi !


J'ai hâte de vous lire :-). Encore merci et très bon weekend !


jeudi 10 octobre 2013

Petite Cuillère et Charentaises a 1 an !


Depuis un beau matin d'octobre, voici un an déjà que je partage avec vous sur ce blog un petit coin de ma cuisine. 

En un an, j'ai publié 133 articles, raté quelques recettes (la tarte au concombre, c'est pas bon...) et fait de ma cuisine un champ de bataille de manière régulière... Mais surtout, en un an, j'ai rencontré - virtuellement - des dizaines de personnes auxquelles je me suis attachées et avec lesquelles j'ai toujours beaucoup de plaisir à communiquer. Nous avons échangé, partagé, vos avez enrichi ma culture culinaire ou m'avez fait sourire...  

Sans vous et surtout sans vos commentaires, votre enthousiasme et votre curiosité, ce blog n'existerait pas. Que vous soyez arrivés ici volontairement ou par le plus grand des hasard, merci de passer me voir, parfois, souvent ou tous les jours, et de faire de ce blog quelque chose de vivant.

J'ai encore plein d'idées (je ne renonce pas à la tarte au concombre), plus ou moins sages et plus ou moins inventives mais que j'espère pouvoir partager avec vous dans les mois à venir. 

Et comme la fête n'est jamais complète sans quelques surprises, je vous donne rendez-vous très rapidement !


mercredi 9 octobre 2013

Cake au chocolat de Mamie

On a tous quelque part un cahier de cuisine laissé par Mamie. En réalité, c'est le sien avec des belles taches d'huile, des petits papiers volants, des recettes écrites au stylo bille et devenues indéchiffrables... Moi j'ai gardé celui à spirale avec une belle couverture en carton orange :-)
Il y a dedans des grands classique que j'affectionne particulièrement. Ce cake au chocolat en fait partie. Je ne sais pas où ma grand-mère avait trouvé la recette de base, mais les annotations au crayon à papier laissent deviner qu'elle l'a fait évoluer avec le temps. Notamment un ajout que j'aime particulièrement... les pépites de chocolat !


Cake au chocolat (pour 6 personnes)
125 g de chocolat
125 g de beurre mou
100 g de sucre
4 œufs
75 g de fécule de maïs
50 g de farine
50 g de pépites de chocolat
1 sachet de levure chimique
Quelques gouttes d'extrait d'amandes amères

Dans un petit saladier, casser le chocolat et le mettre à fondre au bain-marie. Une fois le chocolat devenu liquide, ajouter le sucre et le beurre mou puis bien mélanger jusqu'à ce que la préparation devienne homogène. 

Ajouter les oeufs un par un en mélangeant à chaque fois. Verser quelques gouttes d'extrait d'amandes amères et remuer à nouveau.

Dans un autre saladier, tamiser la farine avec la farine de maïs et la levure. Ajouter petit à petit le mélange de farine au chocolat en mélangeant bien. Au dernier moment, ajouter les pépites de chocolat. 

Préchauffer le four à 160°. Beurrer et fariner le moule à cake et y verser la pâte. Si vous voulez éviter les traces blanches sur le cake, vous pouvez remplacer la farine par du cacao amer ;-) 
Enfourner pour une quarantaine de minutes. Le cake est prêt lorsque la lame de couteau que l'on plante dedans ressort sèche. 

Sortir du four et laisser reposer quelques minutes avant de démouler.


lundi 7 octobre 2013

Guimauves à la Liqueur de Génépi

Dans une petite épicerie fine pas loin de chez moi, il y a toujours une table pleine de grands pots en verre remplis de petites douceurs... Autant vous dire que je détourne les yeux pour ne pas céder à chaque fois à la tentation ! Mais comme je ne suis jamais raisonnable très longtemps, j'ai acheté il y a quelques temps 4 guimauves (c'est déjà un pas vers la sagesse...). Trois au citron et une à une saveur très particulière, le Génépi. 
Comme c'était un alcool que je ne connaissais que de nom et que je n'avais jamais goûté, pour pouvoir faire le parallèle (et avec l'idée de faire mes propres guimauves par la suite), j'en ai acheté une grande petite bouteille. Je dois avouer que j'ai trouvé ça très bon (la guimauve bien sûr). 
La Liqueur de Génépi a un arôme très particulier mais comme toutes les liqueurs, elle est assez forte. C'est loin d'être le cas avec les guimauves où le goût est bien plus atténué et subtil mais très "vert" (c'est le seul mot qui ressemble un peu à ce que j'ai ressenti).

Je suis presque tentée de vous dire qu'elle sont à consommer avec modération ;-)


Guimauves à la liqueur de génépi (pour une douzaine de guimauves)
70 g de blanc d’oeuf à température ambiante (environ 2)
250 g de sucre
100 g d’eau
25 g de sucre glace
25 g de fécule de maïs
2 feuilles de gélatine
1 CS de liqueur de Génépi
De l’huile neutre (type huile d’arachide ou de tournesol)

Graisser avec l'huile un petit moule (carré ou rectangulaire) en plastique rigide.

Dans un saladier, mélanger la fécule de maïs et le sucre glace puis saupoudrer le moule de cette préparation (pour le chemiser). Retirer l'excédent en le retournant et en le tapotant légèrement. 

Dans un petit bol rempli d'eau froide, mettre la gélatine à tremper.

Dans une petite casserole, mettre la presque totalité du sucre (en garder 20 à 30 g) avec la liqueur de Génépi. Faire chauffer à feu doux. Lorsque la température atteint 120°, retirer la casserole du feu et ajouter la gélatine bien égouttée et bien mélanger. 

Simultanément, battre les blancs en neige avec une petite pincée de sel et lorsqu'ils commencent à être bien fermes, ajouter le reste du sucre. Ajouter le sirop contenant la gélatine tout doucement (pour ne pas faire retomber les blancs) en continuant à battre. Lorsque le mélange est bien lisse et brillant, il est prêt.

Verser la préparation dans le moule et la laisser au réfrigérateur couverte de papier film pendant au moins deux heures.

Sortir la guimauve du réfrigérateur et avec un couteau bien huilé, découper des petits carrés. Si vous avez un chalumeau ou un feu de bois, vous pouvez faire légèrement brûler vos guimauves ;-)


NOTE : Les guimauves se conservent bien 5 jours après la préparation, dans une boite hermétiquement fermée.

Si vous souhaitez que vos guimauves aient la couleur du Génépi, ajoutez quelques gouttes de colorant vert.


Bataille Food 6... Organisée par Pourquoi je grossis

# Logo by Jenna #

La Bataille Food 5 est terminée et il est temps pour moi de passer le flambeau...

Avant tout, un grand MERCI à tous et à toutes pour vos participations ! Ce fut une très belle édition et je suis heureuse que le thème vous ai autant inspiré. 

De belles recettes, de belles photos et une bonne ambiance autour des couleurs de l'Italie.

# Tableau by Jenna #

Je viens de nommer la prochaine organisatrice de la future Bataille Food 6 qui sera Nathalie du blog Pourquoi je grossis, au charmant sous-titre "... ceci est une réponse ...". Un beau blog aux recettes que j'aime beaucoup et aux photos qui mettent l'eau à la bouche.... 

Elle doit donc maintenant méditer sur le nouveau thème pour la sixième édition de Bataille Food. J’ai hâte de voir ce qu’elle va nous préparer ;-)

Je peux déjà vous dire que cette 6 ème édition aura lieu le mercredi 6 novembre, comme à chaque fois le premier mercredi de chaque mois. 

Donc si vous le défi vous tente, rendez-vous sur le blog Pourquoi je grossis pour l'annonce du thème. 

{personnellement, avec mon côté tête brûlée, je m'inscris avant même de le connaitre ^_^ }

mercredi 2 octobre 2013

Cannoli aux couleurs de l'Italie

Bataille Food n°5... Organisée par Petite Cuillère et Charentaises ! Je dois avouer que cela m'a fait très plaisir quand Gwen de Mon p'tit coin gourmand m'a proposé de prendre le relai de cette grande aventure lancée par Jenna et son petit Bistro :-)

Le thème ? Les couleurs de l'Italie ou plutôt du drapeau italien... Ou comment faire une recette vert blanc rouge ! Le plat choisi importe peu, mais au regard du thème, j'ai décidé de réinterpréter un grand classique de la cuisine sicilienne... les cannoli !

Je n'ai jamais eu le plaisir d'aller dans cette île bénie des dieux de la pâtisserie (et de la cuisine en général), mais la cuisine sicilienne a un côté extrêmement raffiné et gourmand qui m'attire.

Comme il fallait utiliser (notamment) des ingrédients verts, des rouges et des blancs, j'ai décidé de prendre un certain nombre de libertés par rapport à la recette traditionnelle ^_^
Les coques des cannoli sont tout ce qu'il y a de plus classique, mais les compléments à la garniture le sont un peu moins : ricotta, comme dans les classiques ; pistaches pour le côté vert et comme petit clin d'oeil à la Sicile et fraises déshydratées, parce que c'est une des choses que je grignote non-stop en ce moment et qu'elles sont d'un joli rouge :-)

Les couleurs y sont et le goût aussi ;-) les pistaches apporte un côté gourmand et les petites fraises déshydratées donnent un léger côté acidulé loin d'être désagréable dans un dessert aussi pesant (ne nous cachons pas la vérité).
Dernier petit truc : pour éviter que les cannoli cloquent à la cuisson (qui se fait normalement dans le saindoux), il est possible d'ajouter un peu de vinaigre blanc dans la friture à la fin de la cuisson (Merci Sophie du blog La conque d'or pour le tuyau sur la cuisson des cannoli (que je n'ai essayé qu'après avoir fait la photo comme vous pouvez le voir ;-)


Cannoli (pour 12 pièces)
Pour la pâte :
250 g de farine
40 g de saindoux
25 g de sucre glace
30 g de marsala (voir un tout petit peu plus)
30 g de vinaigre de vin blanc
1 cs rase de cacao amer
1 pincée de cannelle
1 oeuf (52 g)

Pour la farce :
400 g de ricotta de bonne qualité
150 g de sucre
50 g de pistaches en poudre
100 g de fraises séchées hachées

Faire égoutter la ricotta afin qu'elle soit la moins aqueuse possible.

Dans un saladier, mettre farine, le sucre, le sel et toutes les autres poudres tamisées (cannelle et cacao). Faire un puits, ajouter l'oeuf et le saindoux puis commencer à mélanger. Lorsque la pâte commence à se former, verser petit à petit le Marsala et le vinaigre blanc tout en continuant à malaxer la pâte. Elle doit être homogène et surtout bien consistante (un peu plus dure que le pain) ; c'est pour cette raison que la quantité de Marsala peut varier.

Former une boule, la mettre dans du papier film et la laisser au réfrigérateur pour au moins une heure.

Préparer la farce. Dans un saladier, mettre la ricotta bien égouttée et l'écraser grossièrement. Ajouter le sucre puis bien mélanger. Afin de rendre la préparation plus crémeuse, la passer dans un tamis épais à l'aide d'une maryse. Couvrir le saladier avec du film plastique et l'entreposer au réfrigérateur pendant au moins une heure.

Sortir la pâte du réfrigérateur et l'étendre très finement (pas plus de deux millimètres). Il est possible de le faire au rouleau à pâtisserie (si vous être très musclée) ou bien au laminoir.

Découper des petits cercles (entre 10 et 12 cm de diamètre) et les étirer un peu sur les bords pour former un ovale. Enrouler la pâte autour d'un tube à cannoli. Afin que les bords adhérent bien l'un à l'autre, passer un peu de blanc d'oeuf sur le bord à coller.

Faire chauffer l'huile aux alentours de 180°. Plonger délicatement les cannoli (pas plus de deux à la fois) dans le récipient. Les faire frire pendant

Déposer les cannoli sur du papier absorbant et les laisser refroidir. Une fois qu'ils sont froids, retirer délicatement le tube de l'intérieur.

Pour les farcir, attendre le dernier moment (sinon, la pâte croquante s'humidifie et devient un peu molle).

Hacher assez finement les fraises déshydratées. Sortir la ricotta du réfrigérateur et y ajouter la moitié des fraises puis mélanger. Remplir une poche à douille de la farce et remplir chaque cannolo puis lisser les extrémités. Sur l'un des côtés, parsemer de pistaches émondées et écrasées puis de petits bouts de fraises déshydratées sur l'autre côté.

Servir immédiatement.


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Et si vous voulez découvrir les autres recettes, voici les liens des différents blogs :