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jeudi 31 janvier 2013

Risotto au safran

Il fait moins froid, mais ça reste quand même (pour moi au moins) un temps à risotto, donc après en avoir fait un avec de la chicorée et du chèvre, on va se rapprocher un peu de la tradition.
En effet, ce risotto n'est en fait ni plus ni moins qu'un risotto alla milanese mais sans moelle. Il est donc devenu ici un risotto au safran.

Et comme j'aime bien cuisiner les produits locaux et de préférence issus de l'agriculture biologique, j'ai utilisé un safran qui m'avait été offert à Noël et que j'ai vraiment apprécié. C'est un petit producteur (une en réalité) installé en Corrèze, Saveurs et Safran. C'est d'ailleurs aujourd'hui en Limousin que l’on trouve une des plus grandes safranières de France (donc on reste dans le local).

Risotto au safran

Risotto au safran (pour 4 personnes ou 2 si c'est un plat unique)

- 300 g de riz Carnaroli
- 1 L environ de bouillon de viande
- 80 g de parmesan râpé
- 30 g de beurre
- 1 oignon moyen émincé
- 8 pistils de safran (tout dépend de l'intensité souhaitée)
- 1 verre de vin blanc sec
- Sel, poivre

Dans une poêle à fond épais, faire revenir l'oignon avec une noix de beurre jusqu'à ce qu'il colore. Ajouter le riz, mélanger et attendre qu'il devienne translucide. Verser le vin et laisser évaporer. Ajouter les pistils de safran puis verser le bouillon chaud, une louche après l'autre en attendant que la précédente soit absorbée.
Remuer régulièrement avec une cuillère en bois. Il faudra environ 17-18 minutes de cuisson. Le riz est cuit quand il crémeux mais encore ferme à coeur (il suffit de le goûter pour savoir et rectifier éventuellement l’assaisonnement).
Hors du feu incorporer le beurre puis le parmesan. Mélanger et servir bien chaud.

lundi 28 janvier 2013

Chocolat chaud et Crème chantilly à la noix de coco

Du chocolat chaud ! Un délice, surtout quand il fait froid dehors. S'il y a un pays où on sait faire le chocolat chaud, c'est l'Italie (sans chauvinisme aucun :-)
En réalité, la "Cioccolata calda" n'a rien à avoir avec notre chocolat chaud. En effet, le chocolat est très souvent recouvert d'une épaisse couche de chantilly (la "panna montata" en italien) et surtout, il n'est pas liquide ! La consistance est dense et plus proche d'une crème. Je dois avouer que c'est quelque chose que je ne mange désormais qu'au bar en Italie (ou à la maison quand je le prépare) et je dis bien "mange", puisque cela se déguste à la petite cuillère :-)
Ici, j'ai détourné un peu la tradition avec une crème chantilly parfumée à la noix de coco, mais toutes les variantes sont possibles : du caramel, du praliné,...

Bonne semaine chocolatée !

Chocolat chaud et chantilly à la noix de coco


Chocolat chaud et chantilly à la noix de coco (pour deux personnes)

250 ml de lait
50 g de chocolat noir de bonne qualité
15 g de cacao amer en poudre
10 g de fécule de maïs
10 g de sucre

Pour la crème chantilly à la noix de coco :
20 cl de crème fleurette très froide
2 CC de noix de coco en poudre
1 CS de sucre glace

Verser le lait dans une casserole et y ajouter la fécule de maïs et le cacao en poudre tamisés. Mélanger avec un fouet pour dissoudre les ingrédients dans le lait en faisant attention aux grumeaux. Ajouter également le sucre.
A part, casser les carrés de chocolat noir et les faire fondre au bain marie.

Quand le lait est proche de l'ébullition (sans pour autant bouillir), ajouter le chocolat fondu et bien mélanger au fouet jusqu'à ce que la préparation devienne dense.

Dans un bol préalablement entreposé au réfrigérateur, battre la crème fleurette bien froide en chantilly. Après quelques minutes (quand la crème commence à monter), ajouter le sucre glace sans cesser de battre puis la noix de coco.

Verser le chocolat dans une tasse et couvrir généreusement de chantilly et de quelques copeaux de chocolat.

jeudi 24 janvier 2013

Máklepény ou Gâteau au pavot hongrois

Nom de recette bizarre, le retour. Cette fois, bien plus loin que la Corrèze puisque c'est en Hongrie que je vous invite. Ma connaissance de cette cuisine était inexistante avant de devoir y faire un petit séjour. J'avais à l'esprit des plats de viande assaisonnés de paprika à outrance et... c'est tout. En réalité, j'ai découvert une cuisine riche d'influences, notamment autrichienne (logique au regard de l'histoire me direz-vous), ce qui en fait un royaume pour les amateurs de gâteaux. J'ai aussi découvert le "vrai" goût du paprika ! 
Donc ces Máklepény (il y a des orthographes différentes je pense) sont des petits gâteaux qui n'ont rien d'autrichien (pas de crème ni de chocolat :-), mais qui sentent bon l'Europe de l'Est avec le pavot comme ingrédient essentiel. 
En réalité, les graines de pavot ne sont normalement pas intégré directement dans la préparation, mais sous forme de "sucre de pavot". Ce sont les graines moulues (dans un moulin spécial normalement) avec du sucre, tout simplement pour éviter que le pavot, une fois moulu, colle au fond. Je n'ai pas tenté l'expérience (le seul moulin à ma disposition étant un vieux moulin à café Peugeot...) mais je pense qu'un petit tour au mixeur doit donner une consistance similaire. La recette que je vous présente ici est celle du livre Ma cuisine hongroiseà laquelle j'ai retiré un peu de lait, les raisins secs et ajouté du citron confit (pour la touche méditerranéenne ;-)

Gâteau au pavot et au citron confit


Gâteau au pavot et au citron confit (Pour 4 personnes)
130 g de graines de pavot
130 g de farine
160 g de sucre
150 g de lait
1 oeuf
2 CC de levure chimique
Du citron confit (environ 15 g)

Mélanger l'oeuf et la moitié du sucre dans un saladier jusqu'à ce que le mélange blanchisse. Ajouter la moitié du lait et mélanger à nouveau. Verser la farine, la levure chimique et le pavot puis incorporer afin d'obtenir un mélange relativement homogène. Ajouter le reste du lait et du sucre ainsi que le citron confit détaillé en petits dés et mélanger. Préchauffer le four à 180°.

Chemiser un plat rectangulaire (puisqu'il faudra former des petits cubes avec le gâteau) soit avec du beurre puis de la farine, soit avec du papier sulfurisé. Verser la préparation dans le moule et enfourner. Cuire le gâteau pendant 20 minutes à 180°, puis baisser le four à 150° pour 20 minutes supplémentaires. 

Sortir le gâteau du four et le laisser refroidir. Couper en carrés et saupoudrer de sucre glace avant de servir. 

mardi 22 janvier 2013

"Gâteau des cinq clémentines" d'après Araba felice in Cucina

Recettes de mes blogs préférés le retour ! Je vous en ai parlé dans le post sur le "Versatile Blogger Award", la cuisine d'Araba Felice fait toujours mon bonheur. Les recettes sont souvent étonnantes et toujours très bien expliquées (pour être certaine de ne pas la rater :-)
Donc cette fois, c'est la reprise presque à l'identique d'une recette d'Araba felice in cucina, la Torta delle due Arance (Gâteau des deux oranges) sauf qu'à la place des oranges, j'ai utilisé des clémentines corses (grosse modifications me direz-vous ^^). 
Un gâteau simplissime (votre ami le mixer s'occupe de tout mélanger) et au moelleux incomparable grâce à la pulpe des clémentines. Ici, elles sont corses, histoire de faire entrer un peu de soleil dans la maison :-)

Gâteau des cinq clémentines


Gâteau des cinq clémentines (pour un moule de 24 cm de diamètre)

5 grosses clémentines
2 oeufs entiers
190 ml d'huile de tournesol
300 g de sucre semoule
250 g de farine
1 sachet de levure chimique

Pour le glaçage :
environ 5 CS de sucre glace
jus de clémentine ou d'orange (ou de l'eau pour obtenir un glaçage neutre)

Retirer les suprêmes des clémentines (c'est à dire la partie pulpeuse). Pour cela, couper les clémentines aux deux extrémités et retirer ensuite la peau à l'aide d'un couteau. Retirer ensuite les différents quartiers en coupant le long des petites séparations blanches (j'ignore si c'est bien clair dit ainsi...). Éliminer les éventuels pépins. 

Mettre les suprêmes dans le robot avec les oeufs et l'huile. Mixer le tout afin d'obtenir une préparation homogène. Ajouter la farine, la levure chimique et le sucre puis mixer à nouveau. Enfourner pour environ 40-45 minutes (afin de vérifier la cuisson à coeur du gâteau, il suffit d'y planter un petit pique qui doit ressortir sec).

Sortir le gâteau du four et le laisser refroidir. Préparer le glaçage. Mélanger le sucre glace avec le jus de clémentine, cuillère après cuillère jusqu'à l'obtention d'une consistance bien sirupeuse. 

Recouvrir le gâteau de glaçage et servir. 

samedi 19 janvier 2013

Les Petits pains à la cannelle du dimanche matin

Les matins de week-end, on a en général envie d'un petit déjeuner un peu plus gourmand que d'habitude (en tout cas, moi c'est mon cas :-) 

Donc voici une petite idée pour demain matin. Ces petits pains sont quelque peu adaptés d'une recette anglaise que m'avais donné la maman de ma correspondante. Il s'agit des "Cinnamon buns", des petits pains à la cannelle en forme d'escargot (la preuve que tout n'est pas à jeter dans la cuisine anglo-saxonne ;-)

Au delà des modifications apportées à la recette de base, j'ai un peu changé la forme puisque j'ai serré les petits pains les uns avec les autres afin d'obtenir un grand pain à partager (puisque la petite forme des boules reste présente). Histoire de faire un petit-déjeuner dominical en famille.

Petits pains à la cannelle

Petits pains à la cannelle (pour 2 grands pains)
Pour les petits pains : 
400 g de farine + 60 g de fécule de maïs
1 CS de levure chimique
1 CC de sel
2 CS de sucre
250 g de crème épaisse (ou 200 g de crème et 50 de lait pour alléger)
7 CS de lait (ou de beurre fondu)
Canelle en poudre
Sucre

Pour le glaçage : 
20 g de sucre
2 CS d'eau

Mélanger ensemble la farine, la levure chimique, le sel et le sucre. Ajouter la crème en une seule fois et mélanger le tout afin d'obtenir une pâte homogène (il peut être nécessaire d'ajouter un peu de crème). Préparer un sirop en portant à ébullition le sucre dilué dans l'eau.

Mélanger la cannelle et le sucre dans un petit bol. Confectionner des petites boules de pâtes de la taille d'une petite balle (plus ou moins 50 g) et tremper chacune dans le lait (ou le beurre fondu) puis la rouler dans le sucre à la cannelle afin de bien les enrober. Disposer les boules dans le moule préalablement recouvert de papier sulfurisé et beurré. Elles doivent être en contact les unes avec les autres.

Préchauffer le four à 180°. Enfourner le plat pour 45 minutes (jusqu'à ce que ceux du centre soient bien cuits). 5 minutes avant la fin de la cuisson, badigeonner les petits pains avec le sirop et enfourner pour 5 minutes supplémentaires. 

Sortir du four est servir immédiatement, avec une petite touche de beurre à l'intérieur pour les plus gourmands :-)


Note : Il est tout à fait possible de congeler les petits pains à la cannelle afin de pouvoir les faire cuire au dernier moment (il se conservent ainsi pendant 1 à 2 semaines). Pour cela, il suffit de les couvrir de papier film puis de les cuire encore congelés en augmentant le temps de cuisson (au moins 1 heure, voir 1h15) et de couvrir les petits pains d'un papier aluminium au bout de 45 min (pour éviter qu'ils brûlent).

vendredi 18 janvier 2013

Versatile Blogger Award (kezako ?)

Si je dois bien admettre une chose, c'est que je suis un peu inculte en matière de blogosphère (si on nomme effectivement ça comme ça...) donc quand Stellalibera du blog La Conque d'Or m'a annoncé qu'elle avait tagué mon blog, je me suis interrogée. Mais en regardant le lien qu'elle m'avait envoyé, j'ai rapidement compris. 
Le but de ces "Versatile Blogger Award" est de faire connaitre à vos lecteurs d'autres blogs que vous avez récemment découverts ou que vous suivez régulièrement. Pour cela, il y a quelques petites règles à suivre :

Remercier le blogueur qui vous à tagué, 
Ecrire 7 choses à propos de vous,
Nommer 15 blogs qui vous avez récemment découverts ou que vous suivez régulièrement ou que tout simplement vous aimez,
Les prévenir (puisque ensuite, c'est à eux),
Afficher le logo et les règles du jeu.


Comme je suis un peu indisciplinée, je ne vais pas faire les choses dans l'ordre puisque l'étape 5 est déjà réalisée...

Mais avant toute chose, un grand merci à Stellalibera du blog La Conque d'Or pour ce tag ! C'est en réalité peut-être lui le premier blog que je vous inviterais à visiter, surtout si vous êtes curieux de la cuisine sicilienne (et il y a deux trois recettes du sud qui sont pas mal du tout...)

Voici donc les 7 choses à savoir sur moi :

1. Dans la vraie vie, ma carte d'identité ne porte pas la mention "Petite" épouse "Cuillère"... Mon vrai prénom c'est Gabrielle

2. Je suis TRES gourmande, autant pour le sucré que pour le salé

3. Je suis la reine de la débrouille en cuisine. Un peu comme Mac Gyver, je suis capable de vous faire un batteur à oeufs avec deux fourchettes et un élastique ou un repas pour 15 avec 2 boîtes de sardines

4. En voiture, je suis tellement nulle pour faire des créneaux que je préfère systématiquement aller me garer beaucoup plus loin que prévu...

5. J'ai un sens de l'orientation lamentable, ce qui me pose pas mal de problèmes... cf. n°4

6. J'adore les chats !

7. Une autre passion que la cuisine : voyager... et découvrir d'autre univers culinaires que le mien


Et enfin les 15 blogs que je vous invite à consulter (parce que je le fait aussi régulièrement) sont (dans le désordre le plus total mais avec un petit commentaire) :


Flo bidouille en cuisine : un blog avec plein de photos explicatives et une rubrique "dans le placard" parfaite pour les soirs de disette :-)

Spizzica In Salento : écrit en italien et en français, ce sont des recettes typiques de cette partie de l'Italie.

Un déjeuner de soleil : peut-être mon blog préféré, en tout cas celui qui ma fait découvrir les blogs culinaires en cherchant la recette originale des amaretti (à regarder ne serait-ce que pour les superbes photos...). 

Clea Cuisine : un autre blog super connu mais que j'adore pour ses recettes bio et la manière de cuisiner les légumes.

Juls' Kitchen : contrairement à ce que peu laisser supposer le nom, il s'agit de cuisine toscane. Le blog existe en anglais et en italien (un petit onglet discret permet de changer la langue :-)

Le Bistro de Jenna : je sais, ça n'est pas un blog (j'avais prévenu que j'étais peu disciplinée) mais cette page facebook partage énormément de recettes très sympa.

L'Italie dans ma cuisine : Ce sont les recettes de Polpettina (petite boulette en italien ^^) depuis les Pouilles.

Péchés Gourmands : fan de chocolat sous toutes ses formes, arrêtez-vous ici ! (à ne pas regarder si on est au régime ^^)

Cenerentola : un blog avec beaucoup de recettes sucrées... youpi !

Arabafelice in cucina : un blog seulement en italien, mais avec des recettes du tonnerre du style glace sans sorbetière ou gâteau au coca-cola ! 

Dandoliva : c'est un blog qui (malheureusement) n'a plus de nouvelles publications, mais pour avoir mangé certaines recettes préparées par Dandoliva elle-même, je ne peux que chaudement vous le recommander (si vous lisez l'italien).

Et une pincée de... : parce que j'adore ses recettes tout autant que sont initiative consistant à donner une seconde vie aux objets liés à la cuisine (et donc de ne pas tout jeter à la poubelle).

Lili's Kitchen : pour les recettes végétaliennes qui font du bien.
Et si c'était bon... : je crois que j'ai découvert ce blog en cherchant une recette à base d'ail des ours (mais ma mémoire me fait parfois défaut). Dans tout les cas, je vous le confirme... C'est bon ! :-)

Et... La Conque d'Or : que je dispense d'avance de cet exercice un peu long mais que je tenais absolument à nommer :-) !

jeudi 17 janvier 2013

Risotto radicchio et chèvre

Cette fois c'est certain, l'hiver est là, avec ses températures négatives et (si l'on est chanceux) son soleil timide. Donc histoire de se réconforter un peu, je vous propose un plat que j'aime particulièrement, le risotto. Le côté crémeux de la préparation - obtenu grâce à la "mantecatura", un joli mot qui évoque le fait de lier le risotto, le plus souvent avec du beurre et du parmesan - lui donne un esprit hivernal très séduisant ces jours-ci. 
L'autre intérêt du risotto, c'est qu'il permet de laisser libre cours à son imagination en alliant différentes saveurs, différentes textures et même pourquoi pas... tenter le risotto sucré !

Ici c'est une version colorée (mais salée rassurez-vous) avec de la chicorée de Trévise ("Radicchio" en italien), un légume que j'aime particulièrement pour son petit goût amer et sa teinte rose-violette. Pour le côté crémeux, je suis restée en France avec un Valençais Fermier, un fromage du Berry. 

Bon appétit !

Risotto Radicchio et Chèvre

Risotto Radicchio et Chèvre (pour 4 personnes ou 2 si c'est un plat unique)

- 300 g de riz Carnaroli
- 1 L environ de bouillon de viande
- 70 g de Chèvre (ici un Valençais Fermier)
- une petite chicorée de Trévise
- 15 g de beurre
- 1 oignon moyen émincé
- 1/2 verre de vin blanc sec

Dans une poêle à fond épais, faire revenir l'oignon avec une noix de beurre jusqu'à ce qu'il colore. 
Ajouter la trévise découpée en lanière et la faire suer pendant environ 5 minutes. 

Ajouter le riz, mélanger et attendre qu'il devienne translucide. Verser le vin et laisser évaporer. Verser ensuite le bouillon chaud, une louche après l'autre en attendant que la précédente soit absorbée. Remuer régulièrement avec une cuillère en bois. Il faudra un peu plus de 15 minutes pour que la cuisson soit terminée (la seule solution pour être certain, c'est de gouter :-). Le riz est cuit quand il crémeux mais encore ferme à coeur. Pour que la liaison se fasse correctement et que le risotto reste crémeux après la mantecatura, il faut qu'il reste un peu "humide".

Hors du feu procéder à la liaison (la fameuse "mantecatura") en incorporant le chèvre coupé en dés. Mélanger, rectifier l'assaisonnement. Servir bien chaud.

mardi 15 janvier 2013

Milhassou corrézien

Encore un titre d'apparence farfelue, mais cette fois on reste en France. 
Comme le dit la publicité, en Limousin on a des pommes, de la viande,... mais aussi des pommes de terre ! Dans cette région, cela reste historiquement l'aliment de base que l'on retrouve à l'origine de nombreux plats traditionnels (comme son petit frère le Farcidure, mais cela sera l'objet d'une autre recette).

En réalité, le Milhassou est une galette de pommes de terre râpées (c'est tout de suite beaucoup moins exotique...). J'ai lu qu'en Corrèze, on appelait ça du "mounassou", mais j'ai toujours entendu "milhassou" donc je répète bêtement.

On trouve plein de variantes avec des oeufs, de la fécule de pomme de terre, de la crème... mais les puristes (s'ils existent :-) vous le diront, le Milhassou c'est des pommes de terre, de l'ail, du persil et du lard !

Certes un peu lourd, il accompagne merveilleusement les viandes en sauce :-)

Milhassou corrézien


Milhassou corrézien (pour 4 personnes) :

700 g de pommes de terre (à chair un peu ferme mais légèrement farineuse, commes les Monalisa)
3 gousses d’ail
1 petit bouquet de persil
Quelques petites tranches fines de lard, gras (un peu moins de 10 g)
Sel, poivre.

Peler la gousse d’ail et l'émincer. Laver le persil et le ciseler grossièrement. Éplucher les pommes de terre et bien les laver. Les râper avec une râpe manuelle, c'est certes plus long, mais cela permet d'obtenir la bonne consistance. Bien égoutter les pommes de terres râpées (quitte à les essorer dans un tissus propre) afin qu'elles rendent le moins d'eau possible pendant la cuisson. Mélanger l'ail et le persil aux pommes de terres râpées, saler, poivrer

Faites fondre un peu de lard gras dans une poêle (la recette originale utilise un morceau de lard gras et le découpe en cubes, mais faire des tranches permet de moins en mettre). Y déposer les pommes de terres et presser avec une cuillère en bois afin de bien solidifier l'ensemble. Saisir à feu assez élevé sur une face puis retourner pour faire de même sur l'autre face.

Terminer la cuisson à la poêle  à feu doux ou au four (15 minutes à 160°). Servir chaud.

dimanche 13 janvier 2013

Bricks au camembert et au curry

Encore une petite hérésie culinaire (après avoir servi des crêpes spéciales "31 décembre"). Cette fois j'ai décidé de visiter la Normandie, l'Inde et le Maghreb (le tout sans avion) en mélangeant trois produits symboles de ces lieux.
La recette est simplissime... Encore une fois me direz-vous, mais je suis un peu paresseuse en ce moment. La seule étape un peu fastidieuse si l'on a pas l'habitude, c'est le pliage des feuilles de bricks, mais on attrape rapidement le coup de main, parole de fille pas très habile ;-)
Les bricks peuvent être servies à la fois comme une entrée (avec une petite salade verte) ou comme un petit apéritif. C'est vraiment idéal lorsque l'on dispose de peu de temps et que l'on se refuse à servir un bol de cacahuètes salées :-)

Bricks au camembert et au curry

Bricks au camembert et curry (Pour 10 bricks)
100 g de Camembert (de préférence au lait cru)
2 cc de curry en poudre
5 feuilles de brick
20 g de beurre ou 2 cs d'huile

Découper les feuilles de brick (rondes) de façon à réaliser deux demi-cercles. Plier un demi-cercle en deux dans le sens de la longueur afin d'obtenir une longue bande. Déposer une petite tranche de camembert (l'équivalent d'une cuillère à café bombée), saupoudrer de curry en poudre et plier l'angle de la feuille de brick en forme de triangle et cela jusqu'à arriver au bout de la lanière. Normalement, il y a un petit bout de feuille qui dépasse et il suffit de le replier dans la brick pour la fermer. 

Dans une poêle anti-adhésive chaude, disposer les bricks et les cuire à feu moyen pendant 10 à 12 minutes en les retournant régulièrement. Servir chaud ou à température ambiante. 

NOTES :
- Il est également possible de les faire cuire au four pendant 15 minutes à 180°.
- Pour un résultat plus gourmand, badigeonner les bricks d'un peu de beurre fondu.

vendredi 11 janvier 2013

Frittata di melanzane sott'olio

Encore une recette au nom étrange ? Pas tant que ça puisque "frittata", c'est le mot italien pour dire omelette (vous allez rapidement comprendre le titre italien de la recette). Et cette omelette est italienne à double titre puisque :

1. Elle contient des aubergines à l'huile, le "melanzane sott'olio", quelque chose de typique du sud de l'Italie. Normalement faites par ma belle-mère (italienne A.O.C.), c'est vraiment une des choses les plus délicieuses (et grasse...) que j'ai mangé. Cette fois, j'ai utilisé celle que j'ai préparé (pour la première fois) en rentrant d'Italie.

2. Elle est préparée (comme presque toutes les omelettes que je fais maintenant) au four. C'est autre un truc piqué à ma belle-mère qui fait une "Frittata di zucca" – traduisez omelette de courge (qui sont en fait des courgettes) – délicieuse et... cuite au four.
Il y a un côté très pratique : on mélange tout, on met au four et on attend, très bien pour les paresseuses comme moi :-) Mais au delà de ça, cela résous l'éternel problème de l'omelette qui colle à la poêle puisqu'il n'y a plus de poêle ! Que demande le peuple ?

Le résultat est excellent puisque l'omelette est vraiment moelleuse. Et la recette est déclinable à l'infini avec tout plein d'ingrédients différents (courgettes, brocoli, champignons, fromages,...).
Si on est vraiment gourmand (et qu'on ne fait pas trop attention à sa ligne;-) il est possible d'ajouter un peu de feta à la place du parmesan et de faire de cette omelette italienne une omelette grecque ;-)

Frittata di melanzane sott'olio

Frittata di melanzane sott'olio (pour 4 personnes)
- 6 oeufs
- 3 cs de parmesan
- 3 cs de lait
- 1 cs de crème
- 1 cc d'origan
- aubergines à l'huile
- sel et poivre

Déposer les aubergines à l'huile sur du papier absorbant pour éliminer un peu d'huile. Les tailler en fines lanières et les saler.
Dans un saladier, battre les œufs, le lait, le parmesan et l'origan, saler et poivrer.
Recouvrir un moule rond de papier cuisson (ou utiliser un moule en silicone). Y déposer les lanières d'aubergines. Recouvrir ensuite avec l'omelette.
Cuire au four à 200°C pour environ 20 minutes. L'omelette va gonfler à la cuisson mais retombera rapidement une fois sortie du four.

jeudi 10 janvier 2013

Tarte chou-fleur et curry... sans pâte

Gratin, salade, gratin, salade,... C'est effectivement un peu monotone. Mais c'est un peu ce que j'ai tendance à faire face à un chou-fleur. Donc pour changer un peu, je vais céder à l'une des passions de ma mère : la tarte sans pâte. C'est très simple à réaliser et surtout, ça a l'avantage de rester peu calorique si on fait le parallèle avec une préparation à base de pâte feuilletée.

Tarte chou-fleur curry sans pâte


Tarte au choux-fleur et au curry (pour 4 personnes)
350 g de chou-fleur
150 g de ricotta
2 jaunes d’oeuf
3 CS de parmesan
Curry

Nettoyer le chou-fleur et le détailler en petits bouquets. Les plonger dans une casserole d’eau bouillante pendant environ 10 minutes, le temps qu'ils cuisent. Égoutter et répartir les répartir dans le fond d'un moule à tarte (préalablement beurré et fariné ou simplement recouvert de papier sulfurisé). Préchauffer le four à 180°C.
Mélanger la ricotta et les jaunes d’oeufs, saler et poivrer. Verser sur le chou-fleur et saupoudrer de curry en poudre puis de parmesan.
Enfourner pendant 30 minutes environ. Servir chaud avec une salade verte par exemple.

lundi 7 janvier 2013

Rouleaux de printemps pour débuter 2013...

Voilà, 2013 est enfin arrivé ! Et après les agapes des dernières semaines, il est parfois nécessaire d'alléger un peu la diète quotidienne. Donc une première recette qui sera dans cette lignée avec des rouleaux de printemps (certes un peu adapté, mais très légers). Comme le plus drôle dans les rouleaux de printemps, ça reste le "trempage" dans la sauce (toujours hasardeux si les rouleaux ne sont pas assez serrés), j'ai ajouté une petite recette, qui est elle un peu moins légère ;-)

Rouleaux de printemps au poulet rôti


Rouleaux de printemps au poulet rôti (pour 6 rouleaux)

Pour les rouleaux de printemps :
 6 feuilles de riz
1 petite carotte
6 feuilles de laitue
50 g de vermicelles de soja
125 g de germes de soja
1 petite escalope de poulet
6 crevettes décortiquées
quelques feuilles de menthe
1 CS d’huile d’olive
1 pincée de gingembre
sel, poivre

Pour la sauce :
1 CS de sauce de soja
1/2 cm de gingembre (à râper)
2 CS de jus de citron vert
2 CS de jus d’orange
1 CC de miel
2 CS d’huile de sésame

Peler la carotte et la détailler en bâtonnets très fins. Rincer les germes de soja puis bien les égoutter. Faire bouillir une casserole d'eau. Une fois arrivée à ébullition, mettre les vermicelles dans la casserole, couvrir et éteindre le feu. Laisser reposer 4 minutes en remuant de temps en temps. Les rincer à l'eau froide et bien les égoutter. Dans une poêle bien chaude, saisir le poulet de chaque côté afin qu'il soit cuit et légèrement grillé sur l'extérieur. Procéder de même avec les crevettes décortiquées (préalablement coupées en deux dans le sens de la longueur). Laisser refroidir le poulet et le détailler en lamelles.

Dans un petit bol, mélanger tous les ingrédients pour la sauce.

Remplir un plat à bords assez hauts d’eau tiède. Humidifier un torchon et l’étaler sur le plan de travail. Tremper chaque feuille de riz environ 20 secondes dans l’eau tiède (elle ne doit être totalement mole), puis la déposer sur le torchon (ou à défaut, sur une assiette légèrement humidifiée). Garnir la partie basse de la feuille d'abord de deux moitiés de crevettes et de menthe, puis de la feuille de laitue étalée, de poulet, de vermicelles et enfin de germes de soja, le tout dans le sens de la largeur de la feuille. Replier les deux extrémités (droite et gauche) vers le centre. Rouler ensuite le rouleau de bas en haut en prenant garde à bien serrer afin qu'il tienne par la suite. 

Préparer ainsi tous les rouleaux et servir immédiatement accompagnés de la sauce.