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vendredi 29 novembre 2013

Infusion fait maison aux Saveurs de Noël

On a tous des souvenirs culinaires en lien avec la période de Noël. Pas nécessairement la fête elle-même, mais toute cette période qui la précède et où l'on mange des petits-gâteaux préparés à l'occasion avec une bonne tasse de thé ou de chocolat et où la maison embaume le dimanche de ces odeurs si particulières. 
Pour moi (mais je pense que je ne suis pas la seule) la période de l'Avent ce sont surtout des souvenirs olfactifs : odeur du pain d'épices, du chocolat chaud, des infusions... et plus tard du vin chaud ^_^

Grande amatrice de thé et tisanes sous toutes leurs formes, je dois avouer que le froid + l'idée de préparer Noël démultiplie ma consommation. Les gens autour de moi connaissent en général cette passion et il n'est pas rare que j'en retrouve dans les cadeaux faits par mes différents pères Noël ;-)

C'est de là que vient la "recette" d'infusion que je vous propose aujourd'hui. C'est une tentative de reproduction de celle qu'une amie italienne expatriée au Luxembourg m'avais offert à Noël dernier et que j'avais véritablement adoré ! Composée en grande partie de pommes, de fleurs d'hibiscus et d'amandes (j'y ai ajouté de la poire), elle a une saveur délicate qui me renvoie directement aux Noëls de mon enfance. 
Cette fois, j'en ai fait un petit cadeau pour mes proches (histoire de les inciter eux aussi à la débauche de tisane ;-)


Infusion aux Saveurs de Noël (pour un petit sachet)
1/4 de la pomme séchée
1/4 de la poire séchée 
1/4 d'amandes effilées
1/4 de fleurs d'hibiscus séchées et de pétales de roses séchées

Couper les pomme séchée et les poires séchées en petits cubes (vous pouvez aussi les acheter déjà coupés). Découper les fleurs en petits bouts.


Mélanger à part égale les pommes séchées, les poires séchées, les amandes effilées et les pétales de fleurs séchées.

Mettre en sachet ou dans une boîte hermétique et utiliser l'équivalent d'une CS d'infusion par tasse.

mardi 26 novembre 2013

Pain d'Epices au Miel

J'adore le pain d'épices ! Que dire après cette déclaration d'amour en règle ? Peut-être que j'aime tous les pain d'épices. Aussi bien les traditionnels que ceux introduisant des variantes dans la recette de base ou des ingrédients comme les figues, les fruits secs ou même des fleurs. 
Si ces préparations restent tout de même des pains d'épices, ils n'ont rien à voir avec le pain d'épices des origines (qui en réalité n'est même certainement pas celui que je vous propose aujourd'hui puisque comme son nom l'indique, le pain d'épices est avant tout... un pain). La présence d'autres ingrédients en modifie le goût, la texture et surtout la conservation. C'est en effet ce dernier point qui change la donne. Le pain d'épices se conserve en théorie très longuement par rapport à beaucoup d'autres gâteaux. C'est l'absence de beurre mais surtout d’œufs qui le lui permet.

Si le pain d'épices est bien marqué géographiquement, les gâteaux à base de miel et surtout d'épices ne sont pas l'apanage de l'est de la France et d'une partie de l'Allemagne. Pour ne parler que de ce que je connais, l'Italie est riche des ces gâteaux ou biscuits pleins d'épices. La symbolique de richesse et de fête étant très présente dans ces préparations. D'ailleurs, au regard du coût des épices notamment au Moyen-Age et bien au-delà, il est certain que seuls des événements particuliers pouvaient justifier une telle dépense :-)


Pain d'épices au Miel
250 g de farine {en théorie, de seigle mais vous pouvez mélanger différents type de farine, cela fera varier la consistance}
250 g de miel de bonne qualité
170 ml de lait {la quantité peu légèrement varier en fonction de la consistance}
1 gousse de cardamone
1 cc de bicarbonate
3 cc de cannelle en poudre
1 cc rase de gingembre en poudre
1 cc de noix de muscade râpée
1 cc d'anis en poudre
1/2 cc de girofle en poudre (ou 1 clou de girofle à faire infuser dans le lait chaud)
1/2 cc de sel

Dans un grand saladier, tamiser puis mélanger la farine, toutes les épices (sauf la cardamome et le clou de girofle s'il est entier) ainsi que le bicarbonate. Ajouter le sel et mélanger. 

Préchauffer le four à 150°. Beurre le moule à cake puis le garder au frais (inutile si le moule a un revêtement antiadhésif ou s'il est en silicone). 

Dans une casserole, faire chauffer le lait à feu doux (il ne doit pas bouillir). Lorsqu'il frémit, ajouter le miel et le mélanger jusqu'à ce qu'il soit totalement dissout. Laisser tiédir le lait. 

Ajouter doucement le lait dans le saladier tout en mélangeant bien jusqu'à l'obtention d'une pâte homogène. 

Verser la pâte dans le moule et l'enfourner pour environ 1 heure (le pain d'épice est cuit quand un cure-dent planté à cœur ressort sec). Laisser refroidir puis démouler. 


NOTE : 
Si vous utilisez des mélanges d'épices pour pain d'épices tout prêt, conformez-vous aux indications sur l'emballage. Vous pouvez aussi préparer de plus grandes quantités d'épices et réaliser ainsi votre mélange vous même. Je vous conseille celui de Pascale Weeks du blog C'est moi qui l'ai fait pour l'avoir testé.

dimanche 24 novembre 2013

Porc Cul Noir et Purée de Choux-Fleur à la Tome

C'est un peu ma marotte du moment : cuisiner des produits du Limousin. Cette fois, un peu au hasard d'une rencontre, je me suis attaquée au Cul noir limousin
Non, je n'ai pas perdu toute retenue dans mon langage... C'est tout simplement le nom d'une race de porc du sud de la Haute-Vienne qui après avoir été proche de la disparition est en train de revenir doucement sur le devant de la scène (même les grands chefs comme Pierre Troisgros vantent ses qualités gustatives).

Petit retour sur ce cochon dans lequel tout est vraiment bon. Il a été délaissé pendant des années pour ce qui fait toute sa renommée à l'heure actuelle : c'est un petit porc qui fait beaucoup de gras (donc pas très rentable pour les industriels). Élevé en plein air, il se nourrit notamment de châtaignes (autre symbole de la région) ce qui participe grandement à son goût. 
La production étant limitée, il est souvent difficile de trouver la viande à l'état brut (vous trouverez beaucoup plus facilement du jambon ou des pâtés) et son prix - même directement chez le producteur - reste très élevé. Mais je vous assure que le jeu en vaut la chandelle et que ça n'a rien à voir avec la viande de porc que l'on trouve habituellement. 

Ici, la viande est accompagnée d'une purée assez simple mais savoureuse : des choux-fleurs et de la tome (presque un aligot ;-)

Bon dimanche à tous :-)


Porc Cul Noir et Purée de Choux-Fleur à la Tome (pour 2 personnes)
2 belles côtes de porc Cul-noir limousin
1 CS d'huile d'olive
Poivre
Sel

Pour la purée de choux-fleur :
400 g de choux fleur (environ la moitié d'un gros)
1 grosse pomme de terre (environ 120 g)
100 g de tome fraîche
20 g de beurre

Préparer la purée. Laver la pomme de terre, l'éplucher et la découper en gros cubes. Laver le choux-fleur et le détailler en petits bouquets.

Faire bouillir une grande quantité d'eau. Lorsqu'elle arrive à ébullition, saler et y plonger la pomme de terre et le choux-fleur. Laisser cuire une bonne quinzaine de minutes, jusqu'à ce que les légumes deviennent tendres. Égoutter les légumes, les réduire en purée et ajouter la tome coupée en dés en mélangeant bien afin qu'elle fonde. Remettre la casserole contenant la purée sur le feu et ajouter le beurre tout en mélangeant jusqu'à ce que la purée devienne homogène. Tenir au chaud. 

Préparer les côtes de porc. Les sortir du réfrigérateur quelques minutes avant de les cuire. Saler et poivrer la viande de chaque côté.

Faire chauffer à feu vif une poêle anti-adhésive. Mettre un peu d'huile d'olive dans le fond et saisir les côtes de porc 5 minutes d'un côté puis 5 minutes de l'autre. Baisser le feu et couvrir la poêle d'un couvercle afin que la viande reste la plus tendre possible.

Servir les côtes de porc avec la purée et le jus de viande. 


vendredi 22 novembre 2013

Compote façon Vin Chaud au Beaujolais nouveau

Vous n'avez pas pu passer à côté... Le beaujolais nouveau est de sortie ! 
Comme à la maison nous ne sommes pas de gros consommateurs de vin (à part dans la cuisine) je me retrouve toujours avec des bouteilles ouvertes et non terminées. Et c'est bien le cas aujourd'hui puisque comme tous les ans, j'ai vu mon petit papa arriver avec une bouteille à la main "juste pour voir le goût qu'il a cette année". 

Pas assez pour faire des poires au vin, donc à plus forte raison, pas assez pour faire mijoter une viande. Petit tour dans la cuisine et résultat : beaucoup de pommes et de poires (et oui, c'est la saison). Et bien on va tenter de faire une compote ;-)

J'adore la compote mais je suis la seule à en manger normalement... et pourtant cette fois, on a bien accepter de goûter avec moi ^_^


Compote façon vin chaud (Pour 4 personnes)
6 pommes
4 poires
120 ml de Beaujolais nouveau {ou d'un autre vin rouge}
2 bâtons de cannelle
3 grains de poivre
1 étoile de badiane
1 clou de girofle {ça c'est parce que je ne suis pas une grande amatrice, mais si vous aimez le goût, mettez-en 2}
Quelques brins d'orange confite pour la décoration (facultatif)


Dans une petite casserole, mettre le vin à chauffer doucement sans qu'il arrive à ébullition. Ajouter toutes les épices et laisser cuire 5 minutes.

Laver et éplucher les pommes et les poires puis les couper en petits dés. Les ajouter au vin et laisser cuire encore 15 minutes

Lorsque la compote est cuite, retirer les épices. Passer la compote afin de supprimer les derniers morceaux de fruits. Servir tiède ou froid avec un peu d'orange confite.


NOTE : A la différence du vin chaud, le sucre est ici apporté par les fruits. Si ils n'étaient pas suffisamment sucrés il est possible d'ajouter 1 CS de sucre.

mardi 19 novembre 2013

Piratage de Big Fernand : Je vous présente le Martial {Le hamburger limousin}

Après avoir fait des buns pendant tout un après-midi avec mes camarades de WIIMK, j'ai bien sûr fait des burgers !

Et voici une partie du résultat : le burger limousin !
Petite explication du pourquoi du comment. La recette du buns, c'est celle du livre L'atelier du hamburger de Big Fernand. On ne présente plus ce phénomène, chantre du "hamburgé" avec que des bonnes choses dedans. Donc j'ai décidé de rester dans la lignée et de faire mon hamburger avec que du bon et... du local :-) Ça n'est pas une recette à kilomètre zéro, mais une recette à moins de 150 km (même pour la farine et la levure le seul écart, c'est le beurre qui vient du Cantal, mais ça n'est pas très loin ;-)

Ma région d'adoption - dont j'aime beaucoup la cuisine simple - c'est le Limousin. Donc mon hamburger et réalisé avec des produits qui en sont issus. Il y a bien un "vrai" hamburger limousin (ou tout du moins labellisé comme tel) qui était celui proposé lors du dernier salon de l'agriculture par les éleveurs et les producteurs de la région. Donc j'ai fait quelque chose de différent (aussi parce que je ne suis pas fan des pommes avec la viande).

Ici, que des choses que j'aime : de la viande de bœuf, de la Cornet de Bordeaux (du Limousin... et oui ^_^), de la moutarde violette de Brive (dont je vous reparlerai rapidement) et du Pomerol. Le Pomerol est un fromage à pâte pressée non cuite originaire du Limousin. Il est assez proche du Cantal  (même géographiquement en ce qui concerne sa production) aussi bien d’aspect que de goût, ce qui explique que vous pouvez parfaitement le substituer (la production et la vente du Pomerol restant limitées). 

Bon, ok, normalement chez Big Fernand, les hamburgers ont un "prénom" dont la première lettre rappelle celle de la viande qui les composent mais ici, le mien s'appelle Martial simplement parce que c'est un prénom encore très usité dans la région... et puis on a qu'à dire qu'il est principalement composé de "Miande" ^_^

Encore un grand merci à tous ceux qui ont participé à ce Hangout spécial buns (une bonne partie des conseils présent dans ce billet viennent d'eux :-)


Hamburger limousin
Pour 10 buns :
600 g de farine T65 bio française + 50 g pour le fleurage
6 g de sel (1cc)
14 g de sucre semoule (1 CS)
180 g de lait écrémé
150 g d’eau tiède ou chaude selon la température du lait
1 œuf moyen
30 g de beurre doux à température ambiante
25 g de levure fraîche (ou 10 g de levure sèche)
Graines de sésame ou de pavot

Pour la garniture (pour chaque burger) :
150 g de viande de boeuf limousin hachée
80 g de Cantal peu affiné ou de Pomerol
1 feuille de salade (ici de la Cornet de Bordeaux)
2 grosses CS de moutarde violette de Brive

Préparer les buns. Dans un saladier, mélanger la farine, le sucre et le sel. Dans un bol mettre l'eau et le lait tiède et ajouter la levure émiettée. La laisser ainsi pendant une bonne dizaine de minutes. Former un puits dans la farine et y verser le mélange eau / lait / levure, le beurre coupé en petits dés et l’œuf.
A l'aide du manche d'une cuillère en bois, commencer à amalgamer les ingrédients. Une fois qu'une pâte est obtenue, la travailler à la main afin d'obtenir une pâte souple et homogène. Bien pétrir, former une boule et la laisser pousser dans une ambiance chaude pendant 1h30 à couvert.

Retirer la pâte du saladier et la diviser en 10 petits pâtons d'environ 100 g chacun. Former des boules bien lisses (pour éviter que les buns s'ouvrent à la cuisson). Garder les pâtons en attente sous un torchon tout au long de la préparation pour éviter qu'ils sèchent.
Dans une petite assiette, verser les graines de sésame. Dans une autre, disposer 2-3 feuilles de papier absorbant bien humidifiées. Prendre chaque bun, le retourner et l'écraser légèrement sur le papier absorbant puis ensuite sur les graines de sésame. Déposer les buns sur la plaque du four recouverte de papier sulfurisé. Recouvrir d'un torchon propre et laisser pousser 1h.

Préchauffer le four à 220° avec dans le bas soit une deuxième lèche frite, soit une plaque en fonte. Faire bouillir un verre d'eau dans une petite casserole.  Lorsque le four est bien chaud, enfourner les buns puis verser rapidement l'eau bouillante sur la plaque en fonte afin de créer de la vapeur. Refermer immédiatement la porte du four et abaisser la température à 200°. Laisser cuire les buns entre 15 à 20 minutes. Lorsqu'ils sont bien dorés, ils sont prêts. Les sortir du four, les déposer sur une grille et les laisser refroidir avant de les ouvrir et de les utiliser.

Préparer la garniture. Avec la viande de bœuf hachée, former des steaks assez épais sans trop tasser la viande. Dans une poêle (ou encore mieux, au grill) saisir la viande et la porter à la cuisson désirée.
En fin de cuisson, déposer le fromage détaillé en fines tranches sur la viande afin qu'il fonde. Vous pouvez également le faire fondre à la machine à raclette, seul dans la poêle ou même en dernier recours au four à micro-ondes.

Pendant ce temps, passer les buns quelques minutes sous le grill du four. Sortir les buns puis tartiner généreusement la partie de dessous de moutarde violette. Déposer ensuite la feuille de salade, la viande et enfin le fromage fondu. Remettre le petit chapeau et servir immédiatement.

NOTES :
La quantité de buns étant importante, vous pouvez tout à fait les congeler après les avoir fait cuire. Emballez-les un par un dans du papier film avant de les placer au congélateur. Pour les utiliser, ils suffit de les mettre à décongeler la veille dans le réfrigérateur.



vendredi 15 novembre 2013

Polenta aux Trois fromages et au Thym

La polenta est un plat que j'adore. Simple, un peu rustique et se prêtant à de nombreuses variantes, c'est le plat hivernal par excellence : il est bien chaud et tient au corps ^_^

Et comme depuis hier, il fait particulièrement froid, la polenta est la bienvenue. Cette fois (encore une fois devrais-je dire) la recette est simplissime et super rapide... Histoire de se réchauffer le plus vite possible ;-)


Polenta aux Trois fromages et au Thym (pour 4 personnes)
250 g de farine de maïs pour polenta (pour moi, précuite)
140 cl d'eau
150 g de bleu d'Auvergne
100 g de chèvre frais
70 g de parmesan fraîchement râpé
Une branche de thym
1 cc bombée de sel

Dans une grande casserole, porter l'eau à ébullition puis saler (une petite cuillère bombée). Baisser le feu, verser la polenta en pluie (sinon cela risque de faire des grumeaux) et tourner très rapidement pendant deux minutes environ.

Lorsque la polenta est cuite, y ajouter les fromages coupés en dés ou râpés et mélanger vigoureusement. Parsemer d'un peu de thym et servir immédiatement.

lundi 11 novembre 2013

Civet de Lapin

En ce jour férié, je vous propose une recette familiale. Elle l'est pour deux raisons : d'une part, c'est une recette que l'on partage souvent en famille (au regard des quantités, ça n'est pas une recette pour deux comme je les fais souvent) mais c'est aussi une recette de famille puisqu'elle me vient de mon oncle :-)

D'une manière générale, toutes les recettes de gibier ou de volatiles en tous genre me viennent de lui. Grand amateur de cuisine, il m'a enseigné plein de choses et m'a appris à aimer des produits que je n'aurais jamais pensé goûter. Il existe d'ailleurs grâce à lui chez les enfants de ma famille le mythe d'un "poulet marron" qui une fois arrivé à l'âge adulte s'avère être en fait du canard ^_^

La recette n'est pas celle d'un civet traditionnel (il n'y a pas les carottes que l'on y trouve habituellement) mais c'est la version que j'aime le plus. 


Civet de Lapin (pour 6 personnes)
1 gros lapin (avec tous ses abats, foie, cœur et rognons)
300 g de champignons de Paris
200 g de lardons fumés
80 g beurre
5 petits oignons (ou 2 gros) hachés
2 gousses d’ail
1 branche de thym frais
1 feuille de laurier
1 bouquet de persil
1 litre de vin rouge (pour moi, un vin de Bourgogne)
1 verre à liqueur de Cognac
Sel, poivre

Préparer la garniture. Éplucher puis hacher les oignons. Laver rapidement les champignons puis les découper en tranches et réserver. Laver le persil . 

Hacher les abats du lapin. Les mettre dans un petit récipient, saler, poivrer et couvrir avec le Cognac. Réserver au frais, filmé. 

Découper le lapin en gros morceaux, saler et poivrer.

Dans une grande cocotte en fonte, mettre à bouillir le litre de vin rouge puis flamber. Maintenir sur feu doux.

Dans une poêle, mettre le beurre à fondre avec un petit filet d'huile d'olive. Ajouter les morceaux de lapin et laisser dorer une bonne quinzaine de minutes en remuant bien afin que les morceaux colorent sans attacher. Retirer les morceaux et les mettre dans la cocotte contenant le vin et laisser cuire à couvert à petit bouillon.

Dans la même poêle, mettre les oignons hachés et les faire colorer. Les ajouter au lapin dans la cocotte. Procéder de la même manière pour les lardons fumés.

Faire revenir les champignons rapidement dans la poêle et les réserver.

Avec le laurier, le thym et le persil, former un bouquet garni et l'ajouter dans la cocotte en fonte. Mettre également les gousses d'ail.

Le lapin doit bien cuire environ 3 heures à feu très doux. 20 minutes avant la fin de la cuisson, ajouter les champignons ainsi que les abats égouttés. 

Servir bien chaud avec de pommes de terre vapeur, de la polenta ou de la semoule (personnellement, j'ai une grosse préférence pour la semoule recouverte de sauce ^_^).


NOTES : 

Si le "jus" dans lequel le lapin cuit est trop réduit, ajouter un peu de bouillon de volaille ou de bouillon végétal.

En théorie, le sang du lapin est lui aussi utilisé pour lier la sauce avec un trait de vinaigre (c'est ce qui donne le côté très foncé) mais si vous ne l'avez pas conservé ou si votre lapin vient du commerce, il est tout à fait possible de s'en passer. 

dimanche 10 novembre 2013

Résultat du Concours pour la première année de Petite Cuillère et Charentaises

Bonjour à tous ! Me voici prête à vous annoncer les noms des gagnants du petit concours que j'ai organisé pour fêter la première année d'existence du blog. 

Avant tout, un immense merci pour vos participations vos petits mots et votre gentillesse. J'ai réellement apprécié de vous lire et cela m'a permis de me rendre compte des recettes que vous préférez :-)

Comme promis, voici le moment tant attendu...

"Petits plats de grands-mères" est  remporté par Tite Poups
"Cuisinez 100% alternatif" est remporté par Laurine

Merci de m'envoyer votre adresse postale par mail (petitecuillere@voila.fr) afin que je puisse expédier votre petit cadeau :-)


samedi 9 novembre 2013

Spaghetti alla Bottarga

Vous le savez peut-être, la bottarga, c'est ma grande passion (pour parodier Omar Sharif). J'en mettrais partout ou presque : pâtes, fromage, tout y passe

Mais je ne vous ai jamais présenté le grand classique en Sardaigne : la pasta alla bottarga (les pâtes à la poutargue). C'est un plat qui brille avant tout par sa simplicité. Je vais schématiser un peu, mais c'est des pâtes et de la bottarga (de mulet). Donc rien de bien compliqué et surtout un plat prêt en un tour de main. 

En Italie pour ce genre de préparation, on utilise en général de la bottarga déjà râpée, mais rien n'empêche de réaliser la recette avec de la bottarga entière. Dans ce cas, il faut réduire la quantité (on en retire un tiers minimum) car la bottarga encore sous sa forme de poche est beaucoup plus forte en goût et cela de manière assez évidente si elle est très sèche.  

Une petite rapide, pratique et goûteuse pour un w-end spécial paresse ;-)


Spaghetti alla bottarga (pour 4 personnes)
400 g de spaghetti
60 g de bottarga di muggine {ou de poutargue}
2 gousses d'ail hâchées
5 CS d'huile d'olive de bonne qualité

Dans un faitout, porter à ébullition une grande quantité d'eau. Ajouter le sel et faire cuire les spaghetti en remuant régulièrement.

Lorsque les pâtes arrivent en fin de cuisson, faire revenir tout doucement l'ail dans l'huile d'olive dans une poêle. Lorsque l'ail devient translucide, arrêter la cuisson. 

Égoutter les pâtes une fois qu'elles sont cuites et les verser dans la poêle contenant l'huile, bien mélanger et saupoudrer généreusement de bottarga râpé ou en poudre. Bien mélanger à nouveau et servir immédiatement.


NOTE : Si vous craignez que le goût de l'ail soit trop prononcé, vous pouvez le mettre entier dans l'huile d'olive et le retirer une fois cuit. 

mercredi 6 novembre 2013

Petits Choux façon Forêt Noire

C'est le premier mercredi du mois... C'est la Bataille Food ! Pour cette sixième édition, un thème bien plus technique que les précédents puisqu'il s'agit de faire des choux ! Vous savez, les petits choux tout ronds, tout mignons :-)

C'est Nathalie du blog Pourquoi je grossis (à qui j'ai eu le plaisir de passer le flambeau) qui est à l'origine de cette jolie idée ! J'ai tout de suite aimé le thème. C'est une pâtisserie que j'adore mais qu'à la finale je prépare assez rarement. La recette de base, je la tiens de mon papa. Mais un choux tout simple c'est pas terrible. Donc puisque les Batailles Food sont souvent pour moi une occasion de faire voyager les plats... et bien je continue :-)

Cette fois, destination l'Allemagne avec un grand classique revisité, la Fôret Noire (Schwarzwälder Kirschtorte en VO). Voici donc mes petits choux version Forêt Noire : la pâte est parfumée au cacao, ils sont fourrés à la chantilly et aux cerises à l'eau de vie et enfin parsemés d'un peu de chocolat noir râpé.

Mes cours d'allemand du collège ne m'ayant servi à rien... Je vous dis bon appétit en français :-)


Petits choux façon Forêt Noire (pour une quinzaine de choux)
250 g d’eau
80 g de beurre
100 g de farine
15 g de cacao amer en poudre
10 g de sucre semoule
4 œufs
1 pincée de sel

Le double du nombre de choux en cerises à l'eau de vie {soit une trentaine}

20 cl de crème fleurette très froide
2 CS bombée de sucre glace

Préparer la pâte à choux. Dans un saladier, mélanger la farine et le cacao amer en poudre tamisés.

Dans une casserole, faire chauffer à feu très doux l'eau contenant le beurre, le sucre et le sel. Lorsque le beurre est fondu, ajouter le mélange farine / cacao en une seule fois en mélangeant bien avec une cuillère en bois. Continuer à cuire la pâte en la mélangeant bien afin qu'elle "s'assèche" le plus possible. Retirer la casserole du feu et laisser la pâte tiédir  (cela évite de cuire les œufs en les incorporant).

Préchauffer le four à 200°. Lorsque la pâte à choux est tiède, incorporer un à un les œufs en mélangeant bien à chaque fois (toujours avec une cuillère en bois ou avec une maryse) jusqu'à l'obtention d'une pâte bien homogène.

Recouvrir la plaque du four de papier cuisson et à l'aide d'une poche à douille, former des choux de la taille d'une grosse noix. Enfourner pour 30 minutes (avec un petit bol d'eau dans le bas du four).

Lorsque les choux sont cuits, arrêter le four et entrouvrir la porte. Y laisser les choux pendant une quinzaine de minutes puis les laisser refroidir hors du four.

Préparer la chantilly. Dans un bol préalablement entreposé au réfrigérateur, battre la crème fleurette bien froide en chantilly. Après quelques minutes (quand la crème commence à monter), ajouter le sucre glace sans cesser de battre.

Procéder au montage. Ouvrir les choux, y déposer un peu de chantilly puis une cerise. Les refermer  avec la partie supérieure puis déposer à nouveau un peu de chantilly et une autre cerise. Finir en râpant un peu de chocolat noir sur le dessus.


NOTES :
Pour que les enfants puissent en manger, vous pouvez très bien utiliser des cerises au sirop. Il est aussi possible de faire moitié cerises à l'eau de vie, moitié cerises au sirop pour un résultat moins alcoolisé et plus sucré ;-)



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Et si vous voulez découvrir les autres recettes, voici les liens des différents blogs :


lundi 4 novembre 2013

Risotto aux Trompettes de la mort

Appelées également cornes d'abondance ou chanterelles noires - vous avouerez que ça fait quand même moins peur - ce sont des champignons que je ne mange (et donc ne cueille) que depuis deux trois ans. Pourquoi autant de temps avant de déguster ce que certains considèrent comme étant un des meilleurs champignons ? Un traumatisme d'enfance (si je peux appeler ça ainsi :-)
Petit retour en arrière : j'ai 6-7 ans et mon père rentre tout fier avec un panier plein de champignons noirs (les fameuses trompettes). Comme à mon habitude, je fais la tête, déclare que "c'est moche, ça sent mauvais et que je n'en mangerais pas !" Mais le pire a été la découverte du nom : des trompettes de la mort ! 
Résultat : J'ai passé toute la soirée à pleurnicher en étant persuadée que mes parents allaient passer l'arme à gauche dans la nuit... 
Du coup pas de trompettes pendant des années... En réalité, pas d'autres champignons non plus ^_^

Heureusement, chaque chose en son temps, maintenant j'ai appris à les cuisiner (merci Papa) et à apprécier leur texture presque croquante et leur goût prononcé. 
Et comme le risotto se prête à pas mal d'expérimentation ces temps-ci, et bien j'ai fait un sort aux trompettes de la mort de cette manière ;-)


Risotto aux Trompettes de la mort (pour 4 personnes)
250 g de riz Carnaroli
180 g de trompettes de la mort
1 litre de bouillon végétal
50 g de parmesan
1 petit échalote
1 gousse d'ail
1 noix de beurre + 20 g pour lier
1 cs d'huile d'olive
1/2 verre de vin blanc
Sel

Dans une casserole, préparer le bouillon végétal. Le tenir au chaud tout le temps de la préparation. 

Bien nettoyer les trompettes de la mort. Il n'est pas toujours nécessaire de les passer sous l'eau mais si c'est le cas, il ne faut pas les laisser trop longtemps sous l'eau. Découper les plus grosses.

Dans une poêle anti-adhésive, faire revenir à feu doux l'ail non haché dans l'huile d'olive. Lorsque l'ail commence à cuire, le retirer puis ajouter les trompettes de la mort. Augmenter le feu pour les saisir puis après 5 petites minutes, baisser le feu, saler et laisser cuire 2 minutes. Lorsque les trompettes de la mort sont cuites, les retirer presque toutes de la poêle (retirer également la gousse d'ail) et les réserver. 

Dans la poêle contenant encore quelques trompettes (environ une cuillère à soupe) mettre le beurre à fondre puis l'échalote hachée à cuire à feu doux. Lorsqu'il est devenu translucide, ajouter le riz en une seule fois et le mélanger jusqu'à ce qu'il devienne lui aussi transparent. Verser le vin blanc sur le riz en remuant bien le temps qu'il s'évapore. 

Mouiller le riz avec une louche de bouillon. Bien mélanger et continuer ainsi jusqu'à épuisement du bouillon (il faudra entre 10 à 13 minutes à peu près). 

Lorsque le risotto arrive en fin de cuisson (le riz est crémeux mais encore ferme sous la dent), ajouter les trompettes de la mort et bien mélanger. 

Lorsque le risotto est cuit, le retirer du feu et y mélanger les 20 g de beurre mou coupé en cubes puis le parmesan râpé.