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lundi 31 décembre 2012

Crêpes à la Confiture de lait pour la nouvelle année

Je sais, ce n'est pas encore la Chandeleur, mais bien la Saint-Sylvestre que l'on se prépare à fêter (rassurez-vous, je n'ai pas encore égaré mon calendrier :-)
Pourtant, c'est bien de crêpes que je vous parle aujourd'hui et que je vais – entre autres choses – manger ce soir. Rapide explication de cette (petite) hérésie calendaire : je suis invitée à un Réveillon où chacun apporte un petit quelque chose à manger, mais comme je suis dans ma cuisine transalpine, le matériel à disposition ainsi que les matières premières habituelles ne sont pas de mises. Donc pas de bûche ou de desserts glacés, ni de mousse, ni de rien à base de blancs d’œufs battus en neige...
Cette équation me mène à un dessert typiquement français, qui fait toujours son petit effet en Italie (bien qu'il paraît que cela soit un plat aux origines toscanes), les crêpes ! Ma recette de crêpes, c'est un peu comme tout le monde, celle de mamie... son secret à elle, c'était un peu de bière dans la pâte à crêpe.

La confiture de lait, c'est pour donner une petite touche "frenchy" à la recette (même si les origines sont bien sud-américaines) et surtout, parce que c'est comme ça que je préfère mes crêpes.

Excellent réveillon à tous !

Crêpes à la Confiture de lait

Crêpes à la Confiture de lait

Pour une vingtaine de crêpes :
- 200 g de farine
- 3 œufs entiers
- 500 ml de lait entier
- 1/2 CC de sel fin
- 1-2 cs de bière (facultatif)
- 40 g de beurre fondu (il paraît que le summum, c'est de faire un beurre noisette)

Pour la Confiture de lait :
- 170 g de sucre
- 200 g de crème fleurette
- 40 g de beurre

Verser la farine dans un saladier, former une fontaine une milieu.Y ajouter le sel et les œufs battus en omelette. Les incorporer peu à peu à la farine jusqu'à obtenir un mélange homogène. Verser le lait en mélangeant. Ajouter la bière puis le beurre fondu et remuer. Laisser reposer au minimum une heure (mais cela peut être une nuit si vous effectuez la préparation la veille, ça n'en est que mieux).

Préparer ensuite le caramel. Dans une casserole à fond épais, mettre le sucre à fondre jusqu'à ce qu'il caramélise (il doit avoir une jolie couleur brune claire). Il ne faut surtout pas le remuer pendant cette opération. Ajouter ensuite la crème fleurette d'un seul coup tout en mélangeant assez rapidement. Retirer la casserole du feu et mettre le beurre à fondre dans le caramel et bien mélanger. Réserver.

Préparer les crêpes. Huiler une poêle et une fois celle-ci bien chaude, verser une louche (cela dépend aussi du diamètre de votre poêle) de pâte à crêpe et faire dorer chaque crêpe des deux côtés. Réserver à couvert.

Juste avant de servir, tartiner généreusement les crêpes de confiture de lait et les refermer. Servir de préférence tiède.

NOTES :
Il est possible de faire la confiture de lait avec du beurre demi-sel, cela donne un petit truc en plus.

Vous pouvez conserver la confiture de lait au frigo pendant facilement une semaine (après, la question ne se pose plus puisqu'en général il n'en reste pas ;-)

dimanche 16 décembre 2012

Idées cadeaux : 10 livres de cuisine à déposer sous le sapin de Noël

C'est bientôt Noël et par conséquent le moment de penser aux cadeaux. Donc comme le père Noël n'a pas toujours que des bonnes idées (on a tous en tête au moins un cadeau raté...) en voilà quelques unes pour partager votre passion (même avec les plus réfractaires :-)
Voici donc une sélection de 10 livres que j'aime particulièrement ou qui m'ont plu et qui feront plaisir à tous les cuisiniers amateurs (il n'y a aucun message subliminal dans ce post ;-)



L'un des livres que je préfère en période de Noël puisque je le consulte systématiquement pour trouver des idées de Cadeaux gourmands. Cette année, le livre ressort en version coffret (avec en plus du livre, un tampon pour biscuits). Je suis une fan inconditionnelle du blog qui s'appelle "C'est moi qui l'ai fait !" (il donne son nom au livre) et qui est une véritable mine d'idées. 



Un livre qui va devenir mon fétiche. J'adore le blog et le livre en est le reflet : de superbes photos, des recettes soignées et le tout qui sent bon les vacances en Italie :-) Je le conseille notamment pour les excellents conseils sur les recettes de base. Vous pouvez également l'acheter en ligne, sur le site de sa maison d'édition (et pour les plus connectés d'entre vous, il y a même la version e-book).


Chocolat, de Christophe Felder (35 €)


Un beau livre (le prix est en conséquence) pour les amoureux du chocolat sous toutes ses formes. De très belles photos qui mettent littéralement l'eau à la bouche !



Solution macarons, de Mercotte (13 €)



Le macaron pas à pas en 21 recettes = la bible du macaron pour tous ! Trucs et astuces, mais surtout analyse des échecs (ou pourquoi ne pas faire de belles coques n'est pas une fatalité). Toutes les étapes de la réalisation sont expliquées de manière très claire.


The big apéro, de Benoît Molin (29,90 €)


Un chouette livre pour ceux qui aiment recevoir les amis autour d'un buffet dînatoire (c'est un peu pour moi la raison d'être de ce livre très grand format).



LA CUISINE POUR TOUS : 

Cette partie vous concerne si vous souhaitez offrir un livre de cuisine à quelqu'un qui a une autre passion (en plus de la cuisine... ou pas :-). 

Sushi Manga, de Chihiro Masui (19,90 €)


Vous aimez les sushi, vous aimez les mangas, alors ce livre est fait pour vous. J'en ai entendu parler sur le blog Savoirs et saveurs d'Italie et d'ailleurs... et en grande fan de sushi je suis tout de suite allée le feuilleter. 60 recettes japonaises et un manga, de quoi donner envie de cuisiner aux amateurs du genre.


A table avec les grands personnages de l'Histoire, d'Eric Birlouez (27 €)


Pour les fans d'histoire, un livre plus ludique que culinaire, mais très sympa tout de même avec bien sûr un classement chronologique des recettes. Si vous voulez faire un poulet Marengo ou manger comme Henri IV :-)


A table avec le Cinéma italien (29,90 €)


Pour les cinéphiles, le livre culte du cinéma italien en cuisine ! Du risotto des mondine de Riz Amer aux ravioli de Marcello Rubini (Marcello Mastroianni) dans La Dolce Vita, c’est tout le patrimoine culturel de l’Italie que l'on retrouve dans ces recettes avec de très belles photos.
Dans la même collection, il y a aussi "à table avec Charlie Chaplin" ou même "à table avec Le père Noël est une ordure" (photo kitschissimes en prime :-)


La cuisine est dans le pré - 52 recettes à glaner dans la nature, de François Couplan (15 €)


Un joli petit livre pour les amoureux de la nature à tendance écolo. Les plantes sont présentées avec leur environnement, le tout accompagné d'une petite recette (de mémoire, un risotto au carvi bien tentant).


La cuisine totalitaire, de Wladimir et Olga Kaminer (19 €)


Puisqu'on sait tous que les fêtes sont l'occasion pour certains de s'écharper sur des questions politiques, voici le petit livre qui pourrait mettre le feu aux poudres. Un ouvrage sans photos mais avec par exemple des explications sur le trafic de pudding dans certains pays de l'Est pendant la Guerre froide.

jeudi 13 décembre 2012

Soupe rose à la betterave

Après les chips de betterave (qui servent ici de décoration), voici la soupe !

En hiver, ce plat est un grand classique du dîner pour les frileux. Donc pour éviter de tomber dans la monotonie de la soupe poireau pomme de terre (ma préférée :-), voici une soupe étonnante à la fois au niveau du goût et de la couleur : une soupe rose au goût délicat de betterave.

Avec les frimas de l'hiver qui reviennent, un peu de chaleur et de couleur, ça ne fait pas de mal ;-)

Soupe rose à la betterave


Soupe de betterave (pour 4 personnes)
250 g de betterave
250 g de pommes de terre
2 CS d'huile d'olive
1 oignon
1 bouillon de volaille
Sel

Rincer la betterave et les pommes de terre puis les éplucher. Détailler les légumes en petits cubes et réserver. 
Émincer l'oignon et le mettre à revenir dans un faitout avec l'huile. Une fois qu'ils ont légèrement coloré, ajouter les cubes de pomme de terre et de betterave et les faire suer quelques minutes. Couvrir de bouillon et ajouter les "4 épices". 
Laisser cuire pendant au moins 30 minutes (la betterave met plus de temps à cuire et doit devenir bien tendre).

Mixer le tout et rectifier l'assaisonnement en sel. 

dimanche 9 décembre 2012

Pâtes de fruits pomme coing

Pour moi l'automne, c'est avant tout synonyme de dimanche entiers passés à préparer de la gelée de coings et donc de la pâte de coings. Mais cette année, le cognassier familial n'a quasiment rien donné (trop peu pour faire de la gelée !). Donc avec les deux coings qui me sont revenus, j'ai préparé de la pâte de fruits en les mélangeant avec des pommes afin d'obtenir une quantité suffisante. A la finale, le résultat est très proche au niveau du gustatif d'une pâte de coings traditionnelle car le goût de ce fruit est plus fort que celui de la pomme.
La recette est très simple et nécessite peu d'ingrédients puisque le coing et la pomme contiennent eux même toute la pectine suffisante à la gélification.

Pâte de fruits pomme coing

Pâte de fruits pomme coing 
2 pommes moyennes
1 gros coing
2/3 du poids de la pulpe en sucre (pour moi 250 g)

Passer rapidement les coings sous l'eau et les frotter pour enlever le petit duvet qui les recouvre. Laver les pommes.
Peler les pommes et les coings et retirer le centre contenant les pépins. Enfermer cette partie dans une feuille de gaze en la refermant correctement (c'est là que se trouve le plus de pectine qui va permettre à la pâte de solidifier). Couper les fruits en petits cubes et les déposer dans une casserole avec le sachet de gaze. Couvrir d'eau et faire cuire pendant au moins 45 minutes (la consistance du coing doit être très moelleuse). Une fois cuits, bien égoutter les fruits, retirer le sachet de gaze et les réduire en purée.

Dans une casserole mettre la pulpe des fruits et l'équivalent des deux tiers de leurs poids en sucre. Cuire le tout en tournant de manière très régulière car la pâte tend à brûler rapidement sans surveillance. La préparation est cuite lorsque la pâte se détache de la casserole et forme une masse unique.

Répartir la pâte de fruits dans un moule recouvert de papier sulfurisé sur une épaisseur d'environ 1,5 cm. Laisser sécher à couvert (avec une autre feuille de papier sulfurisé pendant au moins une journée.

Une fois la pâte de fruits séchée, la découper en petits carrés et les passer dans du sucre cristallisé (pour le côté esthétique ou pour les plus gourmands car la pâte de fruits est en elle-même déjà très sucrée).



Note : Il est tout à fait possible de conserver cette pâte de fruits jusqu'à Noël (et ainsi de pouvoir l'offrir). Pour cela, il suffit de bien laisser sécher la pâte et de la congeler sans la découper au préalable. Au moment de la déguster, il suffit de la laisser décongeler 1 heure à température ambiante et de procéder à l'enrobage de sucre.

vendredi 30 novembre 2012

Flan di zucca de la Zucca

Encore du potiron et encore une recette italienne ! Eh oui, on ne se refait pas...
Ce flan di zucca (ou flan de potiron) est quelque chose que j'ai découvert lorsque je suis allée à Venise. C'est une ville sur laquelle j'avais beaucoup d'a priori plutôt négatifs mais après l'avoir visitée, j'y ai laissé une partie de mon cœur (et de mon estomac aussi ;-)

Donc après m'être délectée de chiquetti pendant plusieurs jours, lors de la dernière soirée là-bas, nous sommes allés dans un restaurant conseillé par une amie vénitienne d'adoption. C'était un petit endroit, La Zucca, une « Osteria » qui ne paye pas de mine mais où la cuisine est étonnante de saveur et de simplicité. Et leur spécialité, c'est le flan di zucca. Dans l'absolu, l'intitulé n'a rien de très divertissant, mais le goût était vraiment renversant ! C'était tellement bon que j'y retournerai rien que pour ça ;-)
Donc comme je ne retournerai certainement pas tout de suite à Venise, je me console avec ses petits flans :-)

Flan di Zucca


Flan di zucca (pour 4 personnes)
500 g de potiron
125 g de mascarpone
2 œufs
40 g de fécule de pomme de terre
un peu de chapelure (faite maison)
30 g de beurre + un peu pour les moules
1 échalote
1 pincée de piment
1 pincée de cannelle
1 pincée de noix de muscade
sel

Peler le potiron et le couper en petits dés. Le faire cuire dans une poêle avec le beurre et l’échalote coupée en deux (il faudra la retirer au bout de 5 minutes car elle n'est là que pour apporter un peu de goût). Après 10 minutes de cuisson, ajouter le sel et le piment. Il est possible qu'il soit nécessaire d'ajouter du liquide durant la cuisson (si le potiron devint trop sec) et dans ce cas, je vous conseil d'ajouter un peu de bouillon de poule (voir du lait).

Une fois que le potiron est cuit (il doit avoir la consistance très tendre), le réduite en purée, ajouter la pincée de cannelle et celle de noix de muscade fraîchement râpée.

Laisser refroidir puis ajouter le mascarpone, le fécule de pomme de terre et les œufs un par un. Mélanger doucement.

Beurrer le moule (un grand ou 4 petits) et chemiser avec de la chapelure. Y verser la préparation et mettre à cuire au bain-marie au four pour environ une heure à 180°.

Sortir le ou les moules du four et laisser refroidir. Démouler le flan. Saupoudrer avec un peu de fromage (parmesan ou grana padano) et servir immédiatement.


NOTE : 
Pour la version sans gluten, il faut substituer à la chapelure classique, une chapelure sans gluten. Le plus simple reste de la faire maison en écrasant très finement des tartines grillées sans gluten.

Si vous avez des graines de potiron, il est possible de les disposer sur le flan en décoration mais aussi pour apporter un peu de croquant à l'ensemble. 

jeudi 29 novembre 2012

Graines de courges salées

Cette fois (et à nouveau dans la thématique potiron), c'est une non-recette que je vous propose. En gros, il n'y a presque rien à faire et presque pas d'ingrédients non plus ! Mais cela reste dans l'idée de cuisiner tous les éléments d'un aliment (ici les courges en général, même si mes graines étaient de potiron).

C'est quelque chose de très simple, mais que je trouve toujours sympathique pour un apéritif de dernière minute.

Graines de potiron salées


Graines de courges salées
2 poignées de graines de courges
1 poignée de gros sel
un peu de fleur de sel de Guérande (2 CC environ)

Bien nettoyer les graines de courges à l'eau claire. Il est normale qu'elles restent un peu "poisseuses".

Les mettre dans un grand bol, verser le gros sel sur les graines et bien mélanger. Couvrir d'eau et laisser reposer tout une nuit (recouvert d'une petite assiette).

Égoutter les graines, mais surtout ne pas les rincer. Les déposer sur la plaque du four recouverte de papier sulfurisé et parsemer de fleur de sel de Guérande. Enfourner à 220° pendant environ 15 minutes. Les graines doivent légèrement colorer pour avoir une teinte blonde. Pas d'inquiétude si certaines d'entre elles éclatent dans le four, cela fait partie du processus normal :-)

Sortir du four, laisser refroidir et servir à l'apéritif (avec une petite poubelle pour les coquilles ;-)

Les graines se conservent très bien dans un pot en verre bien fermé.

NOTE : à la place de la fleur de sel de Guérande, il est possible d'utiliser du sel noir d'Hawaï pour un aspect un peu plus surprenant.

mardi 27 novembre 2012

Chips de betterave "light"

Enfant, elle a longtemps été ma pire ennemie : le petit goût de terre et la salade de betteraves de la cantine m'ont dissuadée d'y toucher pendant des années. Et puis comme tout le monde change, je me suis décidée à en manger, mais seulement cuite en salade. 
Un peu rébarbatif au bout d'un moment et pas très enthousiasmant... Donc pour donner un petit côté sympa à ce légume d'hiver, j'en ai fait des chips. Mais sans friteuse parce que : 
1. Je n'en ai pas
2. Je me suis persuadée que les chips au four, c'était équilibré... 

Donc comme vous l'aurez deviné, elles ne sont light que parce qu'elles sont cuites au four (avec un peu d'huile tout de même, personne n'est parfait ;-)

Chips de betterave

Chips de betterave "light" (pour 2 personnes)
1 petite betterave (environ 250 g)
2 tasses à café d'huile d'olive de bonne qualité
Fleur de sel de Guérande

Préchauffer le four en mode grill à 220°. 
Rincer la betterave et la peler. Détailler des chips à la mandoline (ou si comme moi vous n'êtes pas très bien équipée, avec un couteau).
Disposer les chips de betterave sur une feuille de papier sulfurisé et les badigeonner d'huile au pinceau sur chaque face. 
Saupoudrer généreusement de fleur de sel de Guérande. 

Enfourner pour 15 minutes en les retournant à mi-cuisson. Une fois cuites, déposer les chips sur du papier absorbant et servir de préférence lorsqu'elle sont encore tièdes. 


Note : si les chips de betterave ne sont pas régulières au niveau de l'épaisseur ou de la taille, il est préférable de cuire ensemble celle qui se ressemble afin d'éviter d'avoir des chips trop cuites et d'autres pas suffisamment. 

lundi 26 novembre 2012

Smoothie spécial hiver

L'hiver n'est pas encore là et pourtant les états grippaux arrivent. Les frissons et la gorge qui pique étant mon lot aujourd'hui, j'ai décidé de faire un smoothie dans l'espoir de retrouver un peu d'énergie. Et comme j'ai une banane qui commence à faire la tête, j'ai décidé de la faire cohabiter avec une pommes et surtout deux grosses cuillères de miel (pour la gorge :-)

Smoothie banane pomme et miel


Smoothie banane pomme et miel (pour 1 personne)
1 banane
1 pomme
1 pot de yaourt à la vanille
2 grosses CC de miel

Peler la banane, éplucher la pomme et en retirer les pépins. Mettre l'ensemble des ingrédients ensemble et mixer le tout. A déguster immédiatement entre deux éternuements ;-)

jeudi 22 novembre 2012

Cesarecce zucca e mandorle

Vous vous demanderez peut-être ce qui se cache derrière ce nom bien mystérieux. C'est une recette de pâte ! Vous avez déjà certainement remarqué mon affection pour la cuisine italienne. Cette recette en est une preuve supplémentaire.

Mais avant tout, quelques petites explications sur le titre et donc la recette :
Le cesarecce sont une forme de pâtes courtes, et les miennes (en tout cas celles de la recette) sont de la marque Garofalo. C'est une marque qui se trouve assez facilement en France et ce qui fait sa particularité, c'est que c'est une "pasta di Gragnano", préparée dans une zone proche de Naples réputée pour la qualité de ses pâtes. Elles sont en effet incomparables (ce qui justifie un prix un peu plus élevé par rapport aux autres pâtes). Bien sûr, elles sont toujours bien plus fermes que les autres pâtes (et c'est aussi ce qui fait leur qualité aux yeux des Italiens) et le temps de cuisson est plus long.
"Zucca e mandorle" signifie "Potiron et amande" en italien et ce sont tout simplement les deux ingrédients principaux de la recette (en dehors de pâtes bien sûr ;-)

Ce plat que j'adore n'est pas en tant que tel une création de ma part, mais une tentative de reproduction (plutôt satisfaisante) d'un plat goûté à Florence. J'en ai gardé le souvenir de quelque chose de très délicat et raffiné. Et après plusieurs tentatives plus ou moins proches, voici ma version des pâtes Zucca e mandorle.

Cesarecce zucca e mandorle


Cesarecce zucca e mandorle (pour 2 personnes)
250 g deCesarecce Garofalo
400 g de chair de potiron 
60 g de parmesan râpé
1 petite échalote
2 CS bombées de poudre d'amande
quelques amandes en petits morceaux
2 CS d'huile d'olive
sel
poivre

Détailler le potiron en gros cubes et le cuire rapidement (environ 8 minutes) dans une casserole d'eau salée au moment de l’ébullition. Egoutter le potiron et réserver.

Mettre un faitout rempli d'eau sur le feu. Dans une grande poêle antiadhésive, faire revenir l'échalote émincée avec l'huile d'olive. Ajouter le potiron et le réduire en purée. Bien mélanger, saler, poivrer et laisser cuire à feu très doux.

Une fois l'eau arrivée à ébullition, ajouter le gros sel puis jetter les Cesarecce. Pendant que les pâtes cuisent (n'oubliez pas de les remuer régulièrement), retirer une bonne louche de l'eau de cuisson et l'ajouter à la purée de potiron afin de former une crème. Incorporer la poudre d'amande, le parmesan et les amandes en petits morceaux et bien mélanger.

Lorsqu'elles sont cuites, égoutter les pâtes et les ajouter à la préparation en mélangeant bien. Servir immédiatement parsemé d'un peu de parmesan.

NOTE : afin d'exhaler au mieux le parfum des amandes, il est possible de les faire toaster quelques minutes à sec dans une poêle bien chaude.

lundi 19 novembre 2012

Velouté potiron et poivron

Vous en avez marre de la mono-diète tomates vertes de la semaine dernière ? Réjouissez-vous, la mono-diète potiron arrive ;-)

En effet, je suis à la tête d'un beau potiron qu'il va bien falloir cuisiner de différentes manières (pour ne pas lasser nos papilles). Donc comme le froid est en train de revenir, une soupe s'impose ! Celle-ci est un velouté réalisé avec mon ingrédient star cette semaine (le potiron) et deux petits poivrons qu'il me restait. 

Le poivron donne une touche intéressante au velouté classique puisqu'il permet de donner un peu de relief et de chaleur au plat. Et puis avec le ciel un peu gris, il met un peu de soleil dans l'assiette :-)

Velouté Potiron et poivron

Velouté potiron et poivron (pour 4 personnes)
1 belle tranche de potiron (environ 500 g de chaire)
100 g de poivron rouge
50 g de pommes de terre cuites
1 petit oignon
1 litre d'eau
un bouillon de cube
huile d'olive
un peu de piment
sel

Retirer la peau du potiron et découper la chaire en gros dés. Nettoyer et découpe le poivron en lanières.

Émincer l'oignon et le faire revenir légèrement dans une cocotte avec un peu d'huile d'olive et de piment. Mettre les poivrons coupés en lanières et les faire suer. Ajouter les dès de potiron, les saisir un peu puis couvrir avec le bouillon.

Cuire à feu moyen pendant une demie heure environ, le potiron doit devenir tendre. Ajouter en fin de cuisson la pomme de terre déjà cuite. Passer au mixeur, saler et poivrer. Servir bien chaud.

samedi 17 novembre 2012

Tarte salée aux tomates vertes


Que tout le monde se rassure, je viens d'épuiser mon stock de tomates vertes avec cette recette, à tel point que certaines des tomates vertes sont devenues rouges ! 

J'ai eu envie de faire une tarte aux tomates vertes, mais je dois avouer que mon palais me demandait tout sauf quelque chose d'acide. Donc pour contourner un peu cette particularité des tomates vertes, j'ai utilisé un peu de sucre et du paprika doux qui donne du relief au plat, sans pour autant le rendre piquant. 
Parfait avec une petite salade verte quand le courage n'est pas d'actualité :-)

Tarte salée aux tomates vertes


Tarte salée aux tomates vertes (pour 4 personnes) :
- 6 grandes tomates vertes
- 1 gros oignon
- 1 rouleau de pâte feuilletée
- 2 CC de sucre roux
-3 gousses de cardamome écrasées
- 3 CC de paprika doux
- 2 CS d'huile d'olive
- 50 g de saint-marcellin

Préchauffer le four à 200° C. Laver et épépiner les tomates vertes puis les couper en petits dés. Faire revenir les oignons émincés avec un peu d'huile d'olive dans une poêle. Ajouter les tomates vertes, saler et poivrer.

Laisser cuire le tout environ 15 minutes, les tomates doivent commencer à être fondantes. Ajouter les gousses de cardamome le sucre roux et le paprika puis laisser cuire pour encore 5 minutes. Enlever la préparation du feu et laissez refroidir. Retirer les gousses de cardamome.

Disposer la pâte feuilletée dans un moule à tarte et l'enfourner pour environ 20 minutes (disposez des petits poids afin que la pâte ne lève pas complètement).

Retirer le fond de tarte du four et la garnir avec la préparation refroidie. Disposer de petites tranches de saint-marcellin sur la tarte. Enfourner et cuire à nouveau pour environ 10 minutes. Servir chaud ou même froid.

jeudi 15 novembre 2012

Beignets de tomates vertes

Ça ressemble un peu à la semaine "tomates vertes", et c'est un peu le cas. Après avoir fait des confitures avec une partie de mes tomates, j'en utilise quelques unes dans une recette emblématique du Sud des Etats-Unis : les beignets de tomates vertes (Fried Green Tomatoes en anglais).

Pour une fois, c'est le cinéma qui m'a mené à la cuisine avec le film éponyme. En effet, dans le film "Beignets de tomates vertes", le personnage de Ninny Threadgoode se remémore ces beignets, servis au Whistle Stop Cafe, et qui donnent son titre au film. Donc voici une interprétation (certainement un peu éloignée de la recette originale) de ces fameux beignets.

Beignets de Tomates vertes

Beignets de tomates vertes (pour une vingtaine de beignets) :
3 tomates vertes moyennes
1 tasse de farine
1 cc d'épices cajun (facultatif)
1/2 tasse de lait
1/3 de tasse de farine de maïs
1/2 tasse de chapelure fine
1/4 de tasse d'huile de friture
1 oeuf
Sel

Laver et équeuter les tomates. Les couper en tranches d'environ 1,5 cm d'épaisseur et saler. 

Mélanger dans un bol la farine et les épices cajun. Dans un autre bol, mettre le lait et l’œuf et battre énergiquement. Dans un troisième bol, mélanger la chapelure et la farine de maïs.

Chauffer l'huile dans une poêle. Tremper les tranches de tomates dans le mélange de farine, puis dans le mélange d’œuf et ensuite dans le mélange de farine de maïs.
Frire dans l'huile 3 à 5 minutes de chaque côté. Mettre sur un papier absorbant. Servir.

lundi 12 novembre 2012

Confiture de tomates vertes


La confiture de tomates vertes, c'est quelque chose que j'ai longtemps considéré comme saugrenu (un peu comme la glace au camembert, mais ça je n'ai toujours pas goûté :-). Pourtant l'essayer, c'est l'adopter ! Donc lorsque je me suis retrouvée à la tête de 2,5 kg de tomates (gentiment données par ma maraîchère préférée), j'ai tout de suite pensé à la confiture.

C'est très bon, absolument pas acide (grâce aussi à la pomme) et ça peut servir - en dehors des tartines d'usage - à accompagner par exemple un peu de foie gras. Et c'est parfait pour préparer des petits cadeaux de Noël en avance.

Confiture de tomates vertes


Confiture de tomates vertes (pour 4 pots de 370g d'une marque bien connue) :

- 1 kg de tomates vertes 
- 450 g de sucre de canne
- une pomme moyenne 
- une gousse de vanille (facultatif)

Commencer par laver les tomates et enlever les queues. Retirer les pépins puis couper les tomates en dés. Les mettre dans une bassine à confiture (ou dans faitout à fond épais). Ajouter le sucre, mélanger le tout et laisser macérer au moins 30 minutes.

Fendre la gousse de vanille en deux dans le sens de la longueur et retirer les grains en grattant avec un couteau. Les verser dans les tomates ainsi que la gousse vide (seulement pour augmenter le goût vanillé). Ajouter la pomme coupée elle aussi en petits dés. 

Faire cuire le tout à feu moyen pendant au moins 40 minutes (la confiture est prête lorsqu'elle fige sur une assiette froide). Retirer du feu et mixer. Remplir les pots de confitures préalablement stérilisés, visser le couvercle et les retourner le temps qu'ils refroidissent.

jeudi 8 novembre 2012

Pesto au persil et aux noix


S'il y a quelque chose que j'aime par dessus tout, c'est le pesto. Il a pour moi le goût de l'Italie avec la saveur puissante du basilic et de l'ail. 

Mais ici en France, je n'ai pas toujours du basilic sous la main. Par contre j'ai toujours du persil et (souvent en automne) des noix. Donc pour garder l'idée du pesto, j'en ai modifié les ingrédients principaux (basilic et pignons). Cela fait de ce pesto un pesto un petit peu plus français qu'italien (mais rassurez-vous, j'ai tout de même gardé le parmesan ;-)

Pesto au persil et aux noix


Pesto au persil et aux noix :
1 bottes de persil plat
3 gousse d'ail
70 g de parmesan râpé
60 ml d'huile d'olive extra-vierge
25 g de cerneaux de noix
1 pincée de sel

Laver et équeuter le persil puis mettre les feuilles dans le mixeur.
Ajouter l'ail dégermé, le parmesan râpé, les noix, le sel et un tout petit peu d'huile d'olive. Mixer jusqu'à ce que tous les ingrédients soient parfaitement mélangés.

Ajouter ensuite le reste de l'huile et mélanger à nouveau avec une fourchette. Le fait de ne pas mixer les ingrédients directement avec l'ensemble de l'huile évite que celle-ci ne chauffe sous l'action du mixeur et perde de ses qualités gustatives.
Servir avec des pâtes ou éventuellement sur des croûtons.

Note : Pour conserver le pesto qui n'a pas été utilisé, il suffit de le mettre au réfrigérateur dans un bocal en verre bien fermé en ayant pris soin de le recouvrir d'un peu d'huile d'olive.

lundi 5 novembre 2012

Mini Fondant chocolat butternut

Je vous ai dit précédemment que certains blogs étaient pour moi de véritables bibles... et bien voici une recette adaptée de l'un d'entre eux.

Un Déjeuner de Soleil de Edda Onorato, est un des blog que j'aime le plus avec des recettes délicieuses, des descriptions très précises et de superbes photos. La recette d'origine est réalisé avec du potimarron, mais comme j'avais du butternut à la maison, j'ai tenté la modification. J'ai aussi ajouté un peu de cannelle pour le côté automnal de la recette et pour faire ressortir (très légèrement je vous rassure) le butternut.

La recette est très intéressante car la courge et la texture qu'elle apporte permet de ne pas mettre de beurre dans le gâteau (qui n'en reste pas moins très calorique ;-)

Mini Fondant Chocolat Butternut


Mini Fondant chocolat butternut (pour 6 personnes)
- 200 g de chocolat noir
- 120 g de purée de butternut (cuit au four à 200°C pendant environ 30min)
- 2 cs de poudre d'amandes
- 80 g de sucre de canne
- 3 œufs
- 40 g de farine
- une pincée de cannelle

Préchauffer le four à 200°C et y enfourner le butternut épluché. Une fois cuit, l’écraser grossièrement avec une fourchette et le laisser refroidir.

Faire fondre le chocolat au bain-marie. Dans un saladier, fouetter les œufs avec le sucre (jusqu'à ce que le mélange « blanchisse ») puis ajouter la poudre d'amandes. Ajouter ensuite la purée de butternut. Verser le chocolat fondu et la farine puis incorporer afin d'obtenir un résultat homogène.

Répartir la préparation dans des petits moules et enfourné dans le four à 200°C. Cuire pendant 10 minutes (pas plus car le centre doit rester fondant).
Servir tiède (pour avoir essayé, c'est aussi très bon froid le lendemain si on les tiens dans le réfrigérateur).

vendredi 2 novembre 2012

Œufs cocotte andalous Chorizo Tomate


Ma réelle spécialité en cuisine, c'est la cuisine du placard. C'est en tout cas face à un frigo presque désert que je fais le plus preuve d'inventivité. Donc ce soir dans le frigo, des œufs, un petit pot de crème et du chorizo... Le résultat est la recette que voici avec des œufs cocotte avec un petit air andalou. Parfait pour un dîner gourmand et rapide (la fainéantise étant mon autre spécialité :-)

Oeufs cocotte andalous


Œufs cocotte andalous (pour 4 personnes) :
- 4 œufs extra frais
- 16 tranches de chorizo
- 4 petites CS de condensé de tomate
- 4 CS de crème fraîche épaisse
- beurre
- 1 pincée d'origan
- sel et poivre


Préchauffer le four à 160° C. Beurrer les ramequins, saler et poivrer légèrement. Ajouter 1 CS de condensé de tomate puis 3 tranches de chorizo dans chaque ramequins (vous pouvez les détailler en petites allumettes, ça n'en est que meilleur). Y verser un fond de crème épaisse. 

Casser délicatement les œufs et ne mettre que les blancs dans les ramequins car il faut garder les jaunes à part sans les casser (moi je les conserve dans des coquetiers ;-)
Saler et poivrer légèrement à nouveau puis mettre les ramequins dans le four pour 10 minutes. Au bout de ce temps, sortir les ramequins et déposer les jaunes au milieu. Couvrir avec un morceau de papier d'aluminium (pour éviter que le jaune ne sèche) et remettre au four 3 à 4 minutes. Les œufs cocotte sont prêts lorsque le jaune reste un peu liquide et que le blanc est presque coagulé.

Servir tout de suite, avec des mouillettes pour les plus gourmands.

Note : Attention, les œufs vont continuer à cuire après la sortie du four. Il faut donc les sortir un peu avant qu'ils soient complètement cuits (sinon on risque d'obtenir des œufs durs...).

vendredi 26 octobre 2012

Polenta aux brocolis


La polenta est pour moi un plat d'automne par excellence, avec son côté bien chaud et surtout roboratif. Donc quand j'ai vu le temps ce matin, je me suis dit que l'occasion était venue de me lancer et de cuisiner un des ennemies de mon enfance, le brocoli. Mais cette recette n'est pas pour autant un héritage ; elle est née d'un malentendu sur son ingrédient principal. 

En effet, une amie du nord de l'Italie m'avait parlé de « polenta con dei broccoletti », que j'ai traduit littéralement par « polenta avec des PETITS brocoli »... Mais, j'ai découvert par la suite (en cherchant la fameuse recette sur internet) que c'était une erreur de traduction car les « broccoli » ou « broccoletti » italien (il n'y a pas de faute d'orthographe puisqu'il faut bien deux -c dans la langue de Dante ;-) ne sont pas nos brocoli à nous puisqu'ils ont des petites feuilles que l'on mange. J'ai eu par la suite l'occasion de m’apercevoir que beaucoup de légumes de ce type sont couramment nommés « broccoli » en Italie.

Après cette petite erreur, j'ai décidé de ne pas me laisser abattre et de tenter la recette avec mes brocoli. Je les ai cuisinés avec une recette que je réalise habituellement (et qui fait très méditerranéen dans l'esprit puisqu'il y a de l'ail et des anchois) et je les ai ajoutés – écrasés – à la polenta (et comme personne n'est parfait, j'ai utilisé de la polenta précuite...). 
Le résultat est assez sympathique avec le bon goût du brocoli, le caractère de l'ail et le crémeux de la polenta. Un plat parfait pour regarder la pluie tomber dehors ;-)

Polenta aux brocolis

Polenta aux brocolis (pour 4 personnes) :
- 300 g environ de brocoli (deux gros bouquets)
- 150 g de farine de maïs pour polenta (pour moi, précuite)
- 500 ml d'eau
- 3 filets d'anchois à l'huile
- 2 gousses d'ail
- 1 petite pincée de piment
- 20 g de beurre
- 60 g de parmesan râpé
- sel
- huile d'olive

Laver et trier les brocolis. Faire revenir dans une poêle l'ail haché avec 3 cuillères à soupe d'huile, la pincée de piment et les filets d'anchois (ils doivent se « dissoudre » dans l'huile par la suite). Ajouter les brocolis et faire cuire à feu doux. Saler le tout (à ce stade, il peut être nécessaire de rajouter un peu d'eau pour que les brocolis n'accrochent pas). Laisser cuire 15 minutes en écrasant les brocolis à la fourchette. 

Porter à ébullition les 500 ml d'eau pour la polenta puis la saler (une petite cuillère bombée). Baisser le feu, verser la polenta en pluie (sinon cela risque de faire des grumeaux) et tourner très rapidement pendant deux minutes environ. Lorsque la polenta est cuite, y ajouter l'écrasé de brocolis, le beurre, le parmesan et mélanger. 

Servir la polenta aux brocolis bien chaude (la fumée se voit même sur la photo;-)

mardi 23 octobre 2012

Riz au lait façon Crème brûlée

Le riz au lait c'est pour moi une recette liée à mon enfance puisque j'ai un papa fan de riz au lait. C'est lui qui m'a appris la recette qui suit (la partie riz au lait en tout cas) et comme j'aime moi aussi ce dessert automnal, je vous en propose une variante encore plus gourmande.

L'idée m'est venue d'une recette typique de la Normandie, la Teurgoule. C'est une sorte de riz au lait parfumé à la cannelle qui cuit à four très doux pendant très longtemps. À la finale, on obtient sur le dessus de ce riz au lait un peu particulier une croûte foncée. Pour ma part, j'ai décidé de forcer un peu le temps de préparation (et les calories) en réalisant une croûte comme celle de la crème brûlée sur mon riz au lait classique (avec une préparation un peu moins sucrée tout de même puisque la vergeoise de la croûte en apporte suffisamment). 

Le résultat est jubilatoire avec le crémeux du riz au lait qui pour le coup se marie très bien avec le croquant de la crème brûlée.

Riz au lait façon Crème brûlée

 Riz au lait façon crème brûlée (pour 4 personnes) :
- 60 g de riz rond pour dessert
- 500 g de lait (mieux si entier)
- 100 g de crème liquide
- 10 g de sucre de canne
- 2 gousses de vanille
- 3 grosses cuillères à soupe de Vergeoise (pour faire la crème brûlée)

Fendre les gousses de vanille dans la longueur pour en retirer les graines et les mettre dans une casserole (à fond un peu épais pour éviter que cela attache trop) avec le lait, la crème et le sucre. Portez le tout à ébullition puis laisser infuser pendant environ 15 minutes. 

Pendant ce temps, verser le riz dans une casserole et le couvrir d'eau froide. Porter à ébullition en remuant de temps en temps. Égoutter le riz et le passer sous l'eau froide afin de stopper la cuisson. 

Faire ensuite cuire le riz dans le lait infusé pendant environ 20 minutes à feu doux. Le riz ne doit plus être ferme sous la dent, mais le mélange doit rester un peu liquide car le riz va continuer d'absorber le lait. 
Laisser refroidir et mettre dans des petits plats à crème brûlée (pour que l'illusion soit parfaite ;-) 

Entreposer au réfrigérateur environ 1 heure pour que le riz au lait soit bien froid (cela permet également d'éviter que la vergeoise parsemé ne fonde directement). Recouvrir ensuite d'un peu de vergeoise et mettre au four en position grill à 220°C pendant 2 à 3 minutes. 
Si vous avez de la chance et que vous êtes équipé d'un véritable chalumeau de cuisine, c'est encore mieux.

jeudi 18 octobre 2012

Soupe aux fanes de radis ou Soupe anti-gâchis


Hier Canal+ diffusait un reportage nommé « Global gâchis » qui traitait du gaspillage alimentaire astronomique de nos sociétés occidentales. N'ayant pas la chaîne en question, je n'en ai vu que les extraits disponibles sur internet, mais le sujet est de plus en plus évoqué par les médias (à juste titre). Pour ma part, je n'ai jamais été habituée à jeter la nourriture et ai mangé beaucoup de pain perdu étant enfant (la manière la plus gourmande de manger le pain rassi ;-) 
La recette que je vous propose est donc dans cette lignée, avec quelque chose que l'on jette souvent... les fanes de radis. Dit comme ça, ça fait vraiment « aujourd'hui, je cuisine les produits de la poubelle », mais rassurer vous, ce sont des fanes fraîches :-) 

Donc pour coller au thème et au temps maussade qu'il fait dehors, voici une idée de soupe qui défie le gaspillage et la crise ! J'ai ajouté un peu de Saint Félicien pour ajouter un peu de crémeux et de force à la recette, mais cela marche très bien sans. 

Soupe aux fanes de radis

Soupe aux fanes de radis (pour 2 personnes)
6 pommes de terre (moyennes)
les fanes d'une botte de radis (en ne gardant pas les plus abîmées)
30g de Saint Félicien (facultatif)
1 petit oignon 
1 litre d'eau 
un bouillon de cube
huile d'olive
un peu de piment
sel

Nettoyer les fanes de radis à l'eau claire et ne garder que les plus belles. Peler les pommes de terre et les couper en petits cubes (pour avoir par la suite une cuisson plus rapide).

Émincer l'oignon et le faire revenir légèrement dans une cocotte avec un peu d'huile d'olive. Mettre les fanes de radis et les faire suer. Ajouter les pommes de terre puis couvrir avec le bouillon.

Cuire à petite ébullition pendant une demie heure environ, les pommes de terre doivent devenir tendres. Passer au mixeur, saler et poivrer. Servir chaud avec un peu de Saint Félicien ou des croûtons (fais avec du pain rassi pour rester dans le thème ;-)

dimanche 14 octobre 2012

Pancakes au Yaourt et Miel de châtaignier


Première recette, et première entorse à l'idée de cuisiner en charentaise... En effet, ce dimanche, traversée de l'Atlantique prévue avec des pancakes. Mais comme je n'ai jamais mis les pieds aux États-Unis, je vous propose ma recette des « pancakes » (donc ce que j'imagine être des pancakes). La petite touche française de la recette viens du miel de châtaignier du Limousin. À la place du classique sirop d'érable, j'ai mis un sirop de miel. Le châtaignier donne un miel au petit goût amère très agréable. 

J'ai fait beaucoup de tentative et de modifications sur cette recette jusqu'à trouver une consistance convenable. Mais je dois avouer que je suis assez contente du résultat avec le yaourt. En l'utilisant avec les blancs montés en neige, on obtient des pancakes vraiment moelleux (et ça permet également de sauter l'étape du repos de la pâte, toujours utile si on est préssée...).

La simplicité de la recette est déconcertante, idéale pour le petit-déjeuner du dimanche matin. 

Pancakes au yaourt et Miel et châtaignier

Pancakes au Yaourt et Miel de châtaignier (pour 4 personnes)
- 110 g de farine
- 1 cc de levure chimique (3 g)
- 50 g de sucre 
- 2 oeufs
- 180g de yaourt nature (type yaourt au bifidus)
- 2 cs de miel de châtaignier (pour moi du Limousin)
- 2 cs d'eau
- beurre ou huile neutre pour la poêle.

Commencer par mélanger la farine et la levure. Ajouter le sucre, les jaunes d’œuf et le yaourt. Mélanger le tout (la pâte doit être homogène). 

Dans un autre récipient, monter les blancs en neige (il n'est pas nécessaire qu'ils soient très ferme grâce au yaourt) avec une petite pincée de sel pour faciliter l'opération). Les incorporer délicatement avec une spatule à l'autre mélange (en faisant des mouvements circulaires du haut vers le bas pour ne pas faire « descendre » les blancs). 

Dans une poêle très chaude, faire fondre un peu de beurre ou d'huile puis baisser le feu. Y verser une petites louches de pâte en formant des disques (plus ou moins épais en fonction de vos goût). Cuire à feu moyen environ 3 minutes de chaque côté jusqu'à ce qu'ils gonflent et dorent. Pour savoir si la pâte est correcte au niveau de la texture, des petites bulles doivent apparaître à la surface lors de la cuisson). 
Les déposer sur du papier absorbant. 

Faire légèrement chauffer le miel de châtaignier et l'eau dans une casserole et en arroser les pancakes tièdes avant de servir.

mercredi 10 octobre 2012

Prends ta petite cuillère et... enfile tes charentaises !


À me voir abandonner mes chers livres de recettes pour les blogs des autres (j'en parlerai certainement plus tard, mais j'ai de véritables bibles en la matière...) je me suis rendue compte que mon nouveau compagnon de cuisine était devenu mon ordinateur (avec une bonne connexion internet cela va de soi).
Mais beaucoup des recettes que je fais, celles apprises avec différentes personnes ou celles inventées (pas toujours de grandes réussites...) je ne les trouves pas sur internet (ou soyons honnête, pas toujours).

Donc puisque, comme nombre d'entre nous, je suis devenue « techno-dépendante » et qu'aujourd'hui les cahiers de recettes sont de plus en plus souvent virtuels et bien... JE BLOGUE ! (y a t il une conjugaison du verbe bloguer?).
L'idée est un peu d'allier l'utile – avoir mes recettes rapidement sous la main (ou plutôt la sourie) – et l'agréable à savoir partager certaines idées et recettes avec d'autres.
Comme il a été nécessaire de donner un titre à ce blog (et que « La Cuisine de Gaby » ça fait pas très fun... et c'est déjà pris), j'ai fait un titre en forme de clin d'oeil (pas nécessairement évident) à l'émission « Fourchette et sac à dos ». J'aime bien cette idée de ce promener à travers le monde et de cuisiner avec les gens du cru des recettes typiques de chez eux.

Mais je me vois mal partir avec ma fourchette et mon sac à dos parce que :
1. Je suis plutôt ce que l'on appelle un « bec sucré » donc plus petite cuillère que fourchette ; et
2. Home sweet Home, Casa dolce Casa (mais surtout Crise économique Crise), je ne suis pas en mesure de voyager autour du monde... Mon deuxième objet fétiche sera donc... la Charentaise. Symbole par excellence du chic et du glamour français (sic), elle représente à mon avis la parfaite antithèse du sac à dos (il y a bien la robe de chambre aussi, mais « petite cuillère et robe de chambre » ça fini par faire mémé:-) 

En attendant de parler vraiment cuisine (c'est un peu l'idée de départ), j'espère que ce blog survivra à son premier post et en verra venir beaucoup d'autres...