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samedi 8 juin 2013

Pousse d'épine

Commercialisé en Vendée, sous le nom de Troussepinette, cette boisson est un grand classique de l'apéritif. En Poitou, on l'appelle plutôt Pousse d'épine ou même Vin d'épines, mais l'idée reste la même : faire macérer dans du vin et de l'eau de vie les jeunes pousse d'un arbuste que l'on nomme - chez moi au moins - l'épine.

L'épine noire (appelée aussi Prunellier) est une plante que l'on trouve assez facilement dans toute la partie centre-ouest de la France. Pour préparer cette boisson, il faut récupérer la partie haute de chaque pousse, en générale juste après la floraison donc en cette saison (un peu plus tôt les années où il fait beau ;-)


Pousse d'épine (pour environ 5 litres)
800 g environ de pousse d'épine
4 litres de vin rouge, rosé ou blanc mais d'au moins 12°
1 litre d'eau de vie
800 g de sucre (on peu aller jusqu'à un kilo si on aime vraiment le côté sucré)

Bien laver les pousses d'épine et les mettre à macérer dans un grand récipient avec le vin, l'eau de vie et le sucre. Laisser à couvert pendant 4 à 5 semaines en remuant de temps en temps. Filtrer et mettre en bouteille. 

A consommer avec modération ;-)

8 commentaires:

  1. Bonjour PC, Gabrielle je crois. Questions ...

    Pousses d"épines (prunellier ?) connais pas, et patience (c'est pas moi). Alors je ne vais pas m'y essayer.
    Vin de laurier peut être, bien que je me méfie un peu des boissons "maisons" ou "artisanales".

    Je vous ai "rencontrée" sur le net à l'occasion de la zucca della zucca, J'ai fait avec plaisir et succès un certain nombre des recettes que vous proposez, nous avons parfois échangé ...
    Je vous imaginais vivant dans le sud-est, et nous voilà en Poitou-Charente ! Ma question est peut être indiscrète et idiote (on a 2 pieds), excusez moi si je suis curieuse.

    Bon dimanche
    jacqueline

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  2. Bonjour Jacqueline,

    Il m'avais semblé comprendre qu'en effet, vous n'aimiez pas patienter en cuisine (je me souviens des aubergines à l'huile ;-)
    Pour le côté boisson maison, c'est vrai que j'ai toujours été habituée (en France ou en Italie) à les consommer, mais je comprends tout à fait que l'on puisse être réticent (il ne faut pas se tromper sur les plante par exemple...).
    Pour l'épine, je ne sais pas si ça pousse vers chez vous (je sais que visiblement, dans le sud de l'Italie, c'est une plante inconnue).

    En ce qui concerne la question "géographique", en effet je ne suis pas dans le sud-est, mais de l'autre côté dans le sud-ouest :-)
    (ma maman viens de poitou-charentes, c'est pour ça que cette cuisine m'est familière).

    C'est marrant que vous m'ayez imaginé dans le sud-est (je crois que c'est chez vous...). Même si c'est une région que j'aime beaucoup, je dois avouer que je la connais moins bien que d'autres :-)

    C'est toujours un plaisir d'échanger avec vous, vous êtes pleine d'idée pour réinventer les recettes et un juge sans concession ;-)

    bon dimanche à vous aussi et à bientôt !

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    1. Ah les aubergines à l'huile !

      Je vous imaginais du Sud Est parce que beaucoup de vos recettes viennent d'Italie, et que PACA est plus proche de l'Italie que PC. Mais les aubergines à l'huile ... recette de votre belle-mère, italienne AOC dites-vous.
      Alors, puisque vous êtes presque italienne par amour ou adoption je vous vois SE, proche de moi, qui entre ascendance Vaucluse et Ardèche me trouve je me sais pourquoi des racines en Italie.

      Bonne soirée Gabrielle, bonne semaine, à bientôt j'espère pour des cuissons sans four (il fait trop chaud à Marseille), et même sans cuisson.
      Et merci encore, le plaisir est pour moi.
      jacqueline

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    2. Ah oui, en effet, c'est d'une logique imparable :-) mais je crois qu'en plus, je ne suis jamais passée par la PACA pour aller en Italie... un comble !

      Je pense à vous pour des recettes sans four ;-)

      Bonne semaine

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    3. Bonjiur a tous. Ayant goûté en Vendee le troussepinette, j'ai fait des recherche. Le prunelier pousse chez moi dans les alpes maritimes a une certaine altitude. Pour habiter dans la region nicoise je peut dire qu'au dessus de Vence ou de Grasse on en trouve pas mal. En Corse aussi. On reconnait la plante a ses fruits bleu en été ou a l'automne. Moi j'utilisais le fruit que je faisais macerer dans de l'alcool avant de melanger avec du vin.apres avoir gouter ce nouvel apparitif, je pense essayer d'en faire prochainement

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    4. Merci beaucoup pour cette précision Hélène :-) J'espère que cela servira à ceux de mes lecteurs qui sont dans votre région

      Belle journée

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  3. Bonjour,
    Petite précision pour reconnaitre la plante. Il faut frotter quelques feuilles entre vos mains celle ci doit dégager un doux parfum d amande. Pour la macerations il faut enlever les jeunes pousses pas après 10 jours et laisser macérer un bon mois minimum. A boire l année suivante c est la que c'est le meilleur.

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    1. Bonjour Yohan, merci pour la précision sur l'odeur des feuilles, je n'y avais jamais fait attention. En général je surveille les buissons en fleurs et je reviens dans les jours qui suivent pour la récolte :-)

      Je sais que les fruits aussi sont bons pour faire de la macération mais je n'ai toujours pas essayé.

      Belle journée

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